Dans la série des grandes expositions de l’été, le Grimaldi Forum cristallise l’attention de ses visiteurs autour d’un thème fascinant « l’Or des pharaons » et dévoile près de 2500 ans d’histoire de l’orfèvrerie antique. Le visiteur réalise une marche dans l’histoire en découvrant les trésors répartis dans les différentes salles. Une exposition à visiter absolument.
Dès le 3ème millénaire avant J.-C., les Égyptiens savaient travailler l’or, les métaux précieux et les pierres fines. Dans la vie quotidienne, ils se paraient de bijoux dont l’évolution à travers les millénaires a été notable comme l’attestent leurs découvertes successives dans de nombreuses tombes.
Nous avons été ébahis pas la beauté des masques funéraires, c’est le symbole le plus populaire de la civilisation égyptienne.
Nous avons pénétré l’histoire avec le sarcophage qui, dans la langue égyptienne, signifie « le maître de vie ». Parmi ses différentes fonctions, il protège le corps momifié et il est la nouvelle demeure du défunt, celle de l’au-delà, assurant l’éternité.

Les Égyptiens avaient une conception de l’au-delà plutôt optimiste ; ils souhaitaient prolonger dans l’au-delà leur vie terrestre et tout ce qui faisait son intérêt. Ils étaient enterrés avec des bijoux, symboles de prestige et marqueurs de leur rang social, mais aussi chargé d’un pouvoir protecteur.
Nous avons apprécié la représentation symbolique des Égyptiens.


Les Égyptiens attribuaient aux pierres semi-précieuses certaines propriétés magiques selon leur couleur :
– Le rouge de la cornaline ou du jaspe évoquait le sang qui palpite dans notre corps
– Le vert évoquant la végétation dont le papyrus- emblématique en Égypte évoquait la santé, la jeunesse. La turquoise provenant du Sinaï illustre ce thème.
– Le bleu du lapis-lazuli évoquait le ciel étoilé et constituait la chevelure des Dieux.
Pendant 6 minutes, nous avons visionné le film d’animation sur les pilleurs de tombes qui recherchaient les trésors que les défunts mettaient dans leur tombe.
Nous avons été impressionnés par les statues qui sont le témoignage de cette civilisation hors du commun.


Nous avons constaté que les Égyptiens utilisaient l’or de façon utile.

Et enfin nous avons admiré la beauté de ces bijoux qui ont appartenu à ces pharaons prestigieux et qui ont marqué l’histoire. L’or éclatant comme le soleil était considéré comme la « Chair des Dieux ». Cet « or divin » à la dimension magique, il donnait au Pharaon son pouvoir dans l’éternité lui assurant l’immortalité, raison pour laquelle on retrouve cette abondance de masques funéraires et de parures en or dans leur dernière demeure.

Informations pratiques :
Dates : jusqu’ au 9 septembre 2018
Horaires : ouvert tous les jours de 10h00 à 20h00
Nocturnes les jeudis jusqu’à 22h
Plein tarif = 11 €.
Tarifs réduits :
Groupes (+ 10 personnes) = 9 €
Étudiants (-25 ans sur présentation de la carte) = 9 €
Seniors (+65 ans)= 9 € –
GRATUIT pour les moins de 18 ans
Pour tous les visiteurs munis de leur billet SNCF du jour : 9 €
Visites guidées = 9 €, tous les jeudis et dimanches à 14h30 et 16h30 dans la limite des places disponibles (maximum 25 personnes)
Audioguides = 5 €
Accessibilité : Exposition accessible aux personnes handicapées moteur et à mobilité réduite
Billetterie Grimaldi Forum Tél. +377 99 99 3000 – Fax +377 99 99 3001 – E-mail : billetterie en ligne ticket@grimaldiforum.mc et points de vente FNAC.
Catalogue de l’exposition : Format : 24 X 28 cm. Textes en français. Prix public édition brochée 29 €. Date de publication : juillet 2018. Éditeur HAZAN.
PRO Paul et Raydo Obadia Juillet 2018
Photos PRO

La Cité interdite est l’un des ensembles palatiaux les plus prestigieux qui existent et le site le plus visité au monde avec quelque 10 millions d’entrées par an. À la fois palais et musée, c’est autour de lui que la nouvelle capitale de Pékin s’est ordonnée. La Cité interdite est le résultat de la volonté du troisième des empereurs des Ming et fut construite d’un seul jet entre 1406 et 1420. Elle deviendra le berceau du pouvoir où se succéderont les empereurs Mandchous sur près de trois siècles.
La personnalité des empereurs Qing est au centre de l’exposition et plus particulièrement les souverains Kangxi (1662 -‐1722), Yongzheng (1723 -‐1735) et Qianlong (1736 -‐1795. En tant que représentant du Ciel sur terre, l’empereur, dit le « Fils du Ciel », est un être omnipotent, à la fois chef militaire, chef religieux et à la tête des lettrés.
La Salle du Trône : on y découvre un grand écran en bois de santal rouge au décor de neuf dragons peints en or et argent installé au Nord et qui protège l’empereur d’influences néfastes lorsqu’il est assis sur le trône. De chaque côté du trône, deux grands éléphants et deux instruments rituels qui scandent les cérémonies : le lithophone en jade et le carillon de cloches en bronze. Les deux instruments de musique sont la manifestation d’un pouvoir transcendant qui revient au seul souverain régulateur de l’harmonie universelle. D’autres salles permettent de rythmer la visite en nous permettant d’entrer dans l’intimité de ces personnages mythiques.
la Salle des empereurs et impératrices, 
Après avoir quitté les salles du Palais, nous nous rendons dans un jardin. Cette dernière section illustre l’admiration que les Qing vouaient à la nature. C’est le lieu de recueillement privé de l’empereur où l’on peut découvrir le magnifique paravent laqué seize panneaux sculptés en laque noir rehaussé d’applications de feuilles d’argent et de feuilles d’or mesure près de 10 mètres de long, mythique émanant du jardin privé de l’empereur Qianlong.
