BAR, GASTRONOMIE, Non classé, SPORT

COUCHEVEL EN RAQUETTES

Dans cet article, nous souhaitons vous faire partager notre voyage à Courchevel. Nous avons rejoint les familles Paillon et Janni, nos amis très proches et les deux filleuls de Raydo Sacha et Sam Paillon.

Nous avions décidé, après le ski de piste, de découvrir la pratique des raquettes. Nous nous sommes adressés à « Raquettes Évasion » qui nous a mis à disposition un moniteur, Georges Reychler, un personnage fabuleux qui en plus de ses qualités pédagogiques, est un naturaliste et un grand photographe professionnel.

Contrairement au ski, l’apprentissage des raquettes est rapide pour devenir opérationnel très rapidement.

La raquette s’adapte très facilement sur les après-ski ou chaussures de randonnée imperméables, le pied doit être libre. Pour compléter le tout,  une paire de bâtons et nous voilà partis.

La Prairie de Praslin.

Quel bonheur, pour commencer c’est facile, et l’initiation rapide. Nous découvrons en peu de temps la joie de se faire sa trace dans la poudreuse.

Magnifique, c’est parti…

Le bon conseil : pratiquer de petits pas et aller à son rythme, quelle que soit la nature du terrain.

Quelle joie de faire sa trace !

Le paysage de la porte du Parc de la Vanoise est magnifique  Au détour d’un chemin, nous repérons une ancienne fruitière où l’on produisait le fameux Beaufort. Une table a été dressée avec une nappe neigeuse un peu épaisse pour une pause bienfaisante.

La table est mise
La pause avec Georges, notre accompagnateur

Les Cottilles de Méribel

En route vers les cottilles de Méribel
En observation…

C’est avec un réel plaisir que nous entreprenons cette balade où nous allons apprendre à utiliser les cales de montée pour moins nous fatiguer. Mais, le meilleur, c’est de reconnaître les traces laissées par les animaux. Une surprise de taille lorsque nous rencontrons deux chevreuils, instant sublime et inoubliable. Puis nous admirons le panorama sur Méribel et notre accompagnateur, Georges, est intarissable sur les monts et vallées de notre environnement.

Sur les traces des chevreuils

Champagny la Vanoise

LE BOIS DE CHAMPAGNY LA VANOISE SOUS LA NEIGE

Nous arrivons au lieu-dit le Bois de Champagny la Vanoise sous une neige qui tombe abondamment, accompagnée d’un vent soutenu. Georges décide une visite du bourg avec une explication sur la disposition du village et l’inclinaison des toits en fonction de la neige et du vent. Nous retenons un grand principe, sauf tempête, toujours oser, car la récompense est au bout du chemin.

APRÈS LA NEIGE LE BEAU TEMPS ET NOUS VOILA REPARTIS

En effet, l’après-midi les flocons s’arrêtent pour laisser place au soleil. Alors nous chaussons nos raquettes et Georges nous permet d’observer les bouquetins à la recherche de leur nourriture. Les mâles sont séparés des femelles, puisque la saison de la reproduction est terminée.

OBSERVATION DES BOUQUETINS

Le Praz

Belle promenade d’observation de l’environnement pour remarquer la différence entre épicéa et mélèzes et surtout examiner la nature pour reconnaître les couloirs d’avalanche : la forêt constituée d’arbres plus que centenaires laisse la place à un espace relativement dénudé, car dans le temps une avalanche a eu lieu et a tout emporté sur son passage. Notre balade nous permet de découvrir un panorama de l’environnement à nous couper le souffle. Notre périple se termine au village le Praz avec la visite du tremplin olympique très impressionnant.

VUE SUR BOZEL ET SES ENVIRONS
Raydo et Georges

Côté neige, notre séjour fut une réussite due à RAQUETTE EVASION qui nous avait délégué Georges, notre accompagnateur qui nous fait aimé les raquettes et surtout appris à observer la nature. Il a nous fait bénéficier de ses talents de photographe, puisque la plupart des photos de ce chapitre ont été faites par lui.


Les restaurants de notre séjour

Au cours de notre séjour, nous avons fréquenté quelques restaurants que nous vous présentons ci-dessous :

Sur les pistes

Le YANAÏ

Une cuisine venue d’ailleurs légèrement épicée et goûteuse qui permet de s’évader dans un décor très raffiné. Récemment ouverts, les concepteurs méritent la réussite. Nous avons apprécié. LE YANAÏ Route de la Tania émail contact@leyanai.com http://leyanai.com téléphone +33 (0) 479 041 211 73550 Méribel les Allues (une navette permet de regagner les remontées pour rejoindre Meribel et Courchevel )

TAJINE DE POULET AU CITRONS CONFITS

Le refuge du bois Champagny le Haut

C’est un refuge typique pour découvrir une bonne illustration de la cuisine locale riche en calories et raisonnable en prix. En plus, nous avons été agréablement surpris par une décoration constituée d’objets hétéroclites témoins de notre temps. Rue Michel Ruffier-Lanche Le Bois — Champagny le Haut 73350 Champagny-en-Vanoise refuge.lebois@vanoise-parcnational.fr

LE REFUGE, ON MANGE LOCAL DANS UN MUSÉE

Le Bistrot du Praz

Nous étions au Praz lieu hautement symbolique avec son tremplin olympique, et nous avons été attirés par cet établissement dont l’accueil chaleureux et la carte est très alléchante. Notre choix se porte sur le plat du jour très bien cuisiné et très goûteux. Nous avons terminé par de très bonnes glaces maison. Bon rapport qualité-prix. Le Bistrot du Praz Rue de la Chapelle 73120 Courchevel le Praz +33 (0)4 79 08 41 33
contact@bistrotdupraz.fr

LE PLAT DU JOUR

À Courchevel

Mama Mia

Nous avons aimé ce restaurant, typiquement italien. L’accueil est très agréable, la cuisine authentique et savoureuse. Nous y sommes allés et revenus pour déguster d’autres spécialités. Pour une grand faim et un des plats les plus réputés, choisissez la véritable Milanaise de côte de veau panée, roquette, tomates Cerises et Grana.

LA CÔTE DE VEAU À LA MILANAISE

Le Polar Café

C’est le rendez-vous chaleureux et décontracté aux pieds des pistes si l’on veut manger vite, bien, frais, fait maison, voici une adresse qui vous donnera satisfaction. Cela change tous les jours, la salade, la tarte, la pâtisserie auxquelles il faut rajouter les grands classiques, sandwichs, et autres plats salés. Leur point fort, les pâtisseries exceptionnelles et les chocolats viennois à tomber Rapport qualité-prix assuré. LE POLAR CAFÉ LA CROISETTE COURCHEVEL +33 6 66 31 95 25

LE POLAR CAFÉ, TOUT EST FAIT MAISON

LE TREMPLIN

C’est le restaurant incontournable de Courchevel. Situé en plein centre de la station, c’est l’établissement qui propose une carte inventive entre tradition et modernité, très fournie en produits de la mer, mais les autres mets sont aussi présents. On peut manger selon son appétit et boire selon ses moyens, car la carte des vins est très riche, puisqu’ on y trouve aussi bien un Romanée- Conti de 1961 qu’un vin blanc d’Apremont. LE TREMPLIN La croisette, 73120 Courchevel 04 79 08 06 19

LE TREMPLIN

En conclusion, un très beau séjour qui nous a fait découvrir et aimer la pratique des raquettes dans des conditions exceptionnelles grâce à Georges Reychler de Raquette Évasion.

Raquette Évasion + 33 6 80 33 56 11 http://www.raquette-evasion com

PHOTOS Georges Reychler SITE : www.rando-photo-montagne.fr 06 74 31 73 83

PHOTOS PRO (PAUL ET RAYDO OBADIA) FÉVRIER 2019


DECOUVERTE, GASTRONOMIE, HÔTEL, NICE, RESTAURANT, SPORT

LE RUHL-PLAGE A NICE OU L’ÉPOPÉE DES MALACARNE

Le nom des MALACARNE est indissociable de l’histoire du RUHL PLAGE, car depuis sa création en 1920, un membre de cette famille a toujours géré cet établissement.

LA RENCONTRE

Henry RUHL, un Suisse, naturalisé britannique, arrive à Nice en 1900 à l’âge de 18 ans. C’est la belle époque où l’on peut investir facilement par le recours à l’emprunt. En 1913, il inaugure le fameux hôtel de 200 chambres, l’un des plus luxueux du moment et lui donne son nom.

En Italie à PIACENZA, le tout jeune Alfred MALACARNE, fait partie du voyage vers la France, car son père maçon, est obligé de quitter le pays après avoir séduit une fille d’une noble lignée. En ce temps-là, on ne badinait pas avec la mixité sociale. Le voilà donc expatrié à Nice Au moment d »entrer dans la vie active, il devient, ce qu’on nomme en niçois, un « BOCHA », c’est-à-dire un apprenti maçon. Pendant ses loisirs, Il pratiquait la lutte gréco-romaine à un haut niveau. En tant que sportif,  il avait créé en 1904, avec son frère Charles et une bande de copains, l’OGCN, plus communément appelé le GYM, Robert nous montre un porte-clefs en or, cadeau du club pour la commémoration des cinquante ans.

 Mais très vite,  d’autres aspirations professionnelles le motivent et change de métier pour devenir portier au palace de l’hôtel RUHL. Une véritable révolution promotionnelle. Le «patron» de l’hôtel, Monsieur Martinez, propose à Alfred MALACARNE d’ouvrir la première plage d’hôtel « le RUHL-PLAGE ».

L’INVESTISSEUR.

Monsieur Martinez, estimant cet établissement peu rentable décide de céder la plage. En 1923, Alfred se porte acquéreur, mais le prix à payer est de 20 000 francs de l’époque. Sa femme, Carmen vend son bistrot « La Cave Niçoise », 5 rue Masséna, pour devenir propriétaire. C’est la période de la transformation de la promenade et de la structure de la plage. Mais la guerre met fin à cette belle aventure, les allemands réquisitionnent, son fils, Alphonse, négocie 48 heures pour tout débarrasser. Celle-ci devient un dépôt de munitions que les occupants font sauter lors de leur départ.

Alphonse, le fils : LE MAITRE D’ŒUVRE.

Après la guerre, la relève est assurée par le fils Alphonse qui achète les Bains de la Plage pour le franc symbolique, puis l’aquarium. Pendant la construction de la Promenade des Anglais, Monsieur Malacarne exerce son métier au Beau Rivage. Mais à la fin des travaux, il opte pour le Ruhl. C’est l’époque où la famille MALACARNE gère en permanence au moins 2 plages. Dans les années 50-55, Alphonse qui exerce le métier de constructeur se porte acquéreur de l’Hôtel RUHL, avec son associée, Mademoiselle Émery, pour un million de francs,  mais l’état exerce son droit de préemption et la transaction n’aboutit pas. Alphonse abandonne le métier de constructeur pour prendre la suite de son père et développe le RUHL-PLAGE en le modernisant et en créant le restaurant. C’est l’époque de l’attribution des plages de gré à gré.

Claudine et Robert, les petits-enfants : LA CONTINUITÉ.

Robert, à son retour du service militaire, dans les années 75, rejoint son père et Claudine, sa sœur qui n’a jamais quitté la plage. Avec le père, ils forment un trio exigeant pour la satisfaction de la clientèle. Alphonse, arrive toujours le premier sur la plage, il a l’œil et rien ne lui échappe du haut de son fauteuil. Mais comment s’affirmer, alors que le père est omniprésent. Un matin, Robert décide d’arriver avant son père et continuera ainsi, jusqu’au moment où son père accepte l’idée que la relève est assurée. Aujourd’hui, Robert et Claudine sont bien conscients, qu’ils ne sont pas propriétaires, puisque, depuis la loi sapin, ils doivent satisfaire les exigences de la DSP tous les 15 ans. La prochaine aura lieu en 2019 et Les MALACARNE, avec leur relève, espèrent fêter les 100 ans du RUHL-PLAGE en 2020.

 La Relève : LES ARRIÈRES PETIT FILS.

Même si Claudine et Robert sont toujours les gardiens du temple, l’épouse de Robert, Marie-JO et leurs 3 enfants Fabien (27 ans), Thibault (21 ans) et Romain (14 ans) assurent la relève. Notamment Fabien qui travaille dans la finance à paris, se préoccupe du développement de la plage en s’orientant dans la direction des congrès.

 

LES ANECDOTES.

Robert et Claudine ont des ressources inépuisables sur les personnalités qui ont fréquenté l »établissement et ils en ont sélectionné trois.

Madame Cohen:

Pendant la guerre, la plage était ouverte au public jusqu’en novembre 1943 et un jour la milice est arrivée de façon inopinée pour réaliser un contrôle. Madame Cohen avait pour habitude de vendre des lunettes et pour les exposer, les mettait sur ses bras tout en déambulant sur les galets. Pour elle, la milice, c’était le désastre. Elle ne savait que faire et était terrifiée et   transpirait à grosses gouttes. Alphonse, le père de Robert, n’écoutant que sa fibre patriote, il lui enleva toutes les lunettes, la prit par le bras et sortirent tous les deux devant le regard inquisiteur des miliciens. C’est alors qu’Alphonse eut cette réplique salvatrice : hé bien messieurs, vous avez fait peur à ma femme, vous voyez dans quel état vous l’avez mise! . Longtemps après, Madame Cohen a souvent raconté cette histoire à Robert et Claudine avec une compassion qui se lisait dans ses yeux.

Le tigre peureux !

Comme le casino RUHL est à proximité de la plage, l’un des responsables avait eu la bonne idée promotionnelle de faire un tour sur la plage avec un tigre et les danseuses tout emplumées. Arrivée majestueuse sur la plage avec le tigre tenu en laisse pas son dompteur. C’était sans compter sur la présence d’un chat qui avait élu domicile dans l’établissement et qui entendait bien défendre son territoire. À la vue de ce chat, le tigre prit peur, échappa à la vigilance de son maître et s’esquiva le long de la plage. Panique à bord ! Tout le monde à l’eau. L’animal est allé jusqu’au Lido, puis est revenu. C’est ainsi que Robert et son père figés, virent passer le tigre devant eux qui finit son escapade en haut de l’escalier où le dompteur l’attendait.    

La première plage de la Côte d’Azur aux seins nus.

Dans les années 70, Saint-Tropez avait lancé la mode du Top less. Mais ce qui était toléré dans la ville fétiche de Brigitte Bardot n’avait pas encore franchi les limites du var. Un jour de l’année 1972, trois jeunes filles se posent sur les transats de plage et enlèvent le haut de leur maillot. Alphonse MALACARNE, regarde avec intérêt la scène et téléphone au Maire de l’époque pour lui narrer la situation. Jacques Médecin lui répondit si c’est beau, laissez-les ! C’est ainsi que le RUHL devint la première plage de la Côte d’Azur à accepter les seins nus. Claudine MALACARNE ajoute que Jean Pierre Marielle et Michel Constantin, qui tournaient un film à la Victorine, sont arrivés sur la plage et leur première question fut : où sont-ils ?

Les MALACARNE sont intarissables. Ils ont toujours, comme principe, le respect du client avec un service irréprochable, le tout teinté d’une attention toute particulière pour ceux qui choisissent leur plage. C’est leur recette, depuis presque un SIÈCLE !

1 promenade Anglais, 06000 Nice, France

Téléphone: +33493870970

https://ruhl-plage.com/

https://www.facebook.com/RuhlPlage

https://www.instagram.com/ruhlplage/

PRO novembre 2017

Photos RUHL-PLAGE/PRO

 

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ART, DECOUVERTE, NICE, SPORT

La Rolls des vélos en bois

Nous avons rencontré Mathieu Houlbert dans son atelier à Nice, il scie, il colle, il assemble, il cintre, il perce, il ponce, il vernit… mais que faites-vous Mathieu ? Je suis un artisan d’art et je réalise des pièces uniques : des vélos en bois !

Qui est Mathieu Houlbert ?

Né à Pontoise, il a 34 ans et entame sa carrière professionnelle dans la vidéo, mais vite lassé, il prend la direction de l’Italie et plus particulièrement celle de la Toscane, pour devenir sculpteur sur marbre. C’est ainsi que commence la passion du travail de la matière. Mais la crise survient et faute de commande, il s’expatrie vers Montréal pour vendre des œuvres d’art. Mais les Québécois, dit-il, sont très régionalistes et n’apprécient pas beaucoup les artistes étrangers de sa galerie.

Il revient en Bretagne et travaille dans un atelier de charpenterie maritime, avec comme objectif de se perfectionner dans ce secteur, mais il lui manque la formation initiale en menuiserie.

Alors, en 2012 il retourne sur Paris et comme de nombreux innovateurs célèbres, c’est dans un garage qu’il crée son premier vélo en bois. Ensuite, il cède à l’appel de la Côte d’Azur pour revenir dans la charpenterie maritime. Mais ce n’est pas sa vocation et sa passion l’emporte sur sa raison, il met tout son savoir pour construire des vélos à ossature bois.

Après avoir réalisé une étude sur le prix des vélos carbone, il se dit qu’il existe un créneau pour le vélo en bois sur mesure, pièce unique et numérotée.

Voici en image, les étapes de la création.

Velo en bois etape 1Velo en bois etape 2

Velo en bois etape 3

Velo en bois etape 4

Velo en bois etape 5Velo en bois etape 6

Velo en bois etape 7

Jusqu’à ce jour, Mathieu a réalisé 16 œuvres.

Le coût d’un vélo en bois varie entre 7500 € et 8000 €, comptez en général 5000 €, uniquement pour le cadre, et ajouter les accessoires dont le prix est fonction de la qualité souhaitée. Ce sont donc des pièces uniques, pas de stock. Le vélo peut être pour homme ou femme, à roulement fixe ou à roue libre. Il faut pratiquement 160 heures pour réaliser un vélo dont le poids est d’environ 8 kg pour un vélo d’homme et 11 kg pour la version féminine.

Il vend ses vélos uniquement par connaissance et certains architectes d’intérieur l’ont acquis comme un objet décoratif.

VELO EN BOIS NUMEROTELes vélos sont numérotés, il n’y a pas de marque. Plus tard, il fabriquera des vélos en frêne, bois dur, mais flexible ou en sipo, bois plutôt léger et tendre, d’un brun rosé à rouge et légèrement violacé.

Son prochain objectif : faire le tour des lacs italiens et suisses pour associer un bateau Riva avec son vélo dont la philosophie est commune.

En conclusion, Mathieu Houlbert est un artisan d’art qui aime travailler de ses mains et qui réalise des vélos avec passion.

PRO Paul et Raydo Obadia septembre 2017

Contact : Houlbert Mathieu 06 83 61 43 10 Mail : contact@ref001.fr

Site web en construction www.ref001.fr

Facebook https://www.facebook.com/R%C3%A9f001-276569299151438/#

Instagram https://www.instagram.com/cadresref001/ 

Photos PRO/ Mathieu Houlbert Facebook et Instagram