Nous vous avions promis de reprendre la publication d’articles dans notre blog. Cependant, la matière première touristique et gastronomique se fait rare en ces temps quelque peu perturbés par la situation liée à la Covid-19. Nous avons donc décidé d’aller puiser nos propos dans d’autres domaines tous aussi intéressants.
En cette période de début d’année, le sujet qui préoccupe bon nombre d’entre nous, c’est la vaccination anti Covid-19. Nous n’avons pas la prétention d’exprimer un avis autorisé, mais nous avons choisi une différente démarche pour relayer de façon simple des sources ayant fait leurs preuves par leur réputation.
Pour cette approche chiffrée nous avons retenu une publication du 31 décembre 2020 du The New England Journal of Medicine (NEJM)(1). Il s’agit d’une revue médicale américaine qui existe depuis 1812 en anglais. Selon le Journal Citation Reports, NEJM est classé au premier rang des revues de médecine.
Aujourd’hui, on ne peut présenter dans le monde médical, un nouveau projet de recherche sans passer par une étude quantitative de type « randomisée » pour évaluer l’efficacité de cette innovation. L’attribution dans un groupe est réalisée de façon aléatoire(randomisation). par tirage au sort à l’insu des participants en aveugle Pfizer et BioNTech ont financé une telle d’étude.
Ces 43 448 personnes ont reçu deux doses, à 21 jours d’intervalle, soit du placebo (traitement sans aucune substance active), soit du vaccin BNT162b2 (Pfizer). (30 μg par dose). Cette étude a été réalisée en « double aveugle », c’est-à-dire que ni le soignant, ni le patient n’étaient au courant. Seuls les responsables connaissaient la répartition des lots. Les résultats sont édifiants :
L’efficacité du vaccin se situe à hauteur de 95 % dans la prévention du Covid-19, mais surtout, évite les cas de Covid grave, dans les mêmes proportions.
Avec le vaccin, l’efficacité est visible dès le 11e jour puisque la courbe des cas Covid-19 stagne. Ceci est plus observable sur le graphique suivant :
Conclusion 1 :
Un régime à deux doses de BNT162b2 a conféré une protection de 95 % contre Covid-19 chez les personnes de 16 ans ou plus. La tolérance sur une médiane de 2 mois était similaire à celle des autres vaccins viraux.
Nous avons poussé nos investigations avec le vaccin Moderna pour connaître les résultats de l’étude. Ces deux vaccins présentés sont de même type et font appel à de nouvelles technologies l’utilisation vaccin à (ARN). Pour Moderna, l’étude porte sur 30 418 personnes de plus de 18 ans aux États-Unis. Même principe deux groupes randomisés, l’un de 15 208 qui a reçu le vaccin mRNA-1273 et l’autre de 15 210 un placebo. Les résultats sont comparables puisque l’on constate une grande efficacitéplus de 14 jours après la 2e injection (94,1 % de taux de protection sur l’ensemble des données analysées). Il existe quelques différences que nous ne développerons pas, car elles nécessitent une approche médicale qui n’entre pas dans le cadre de ce blog. Pour ceux qui le souhaitent, lire l’article du Vidal du 17 décembre 2020 par Stéphane KORSIA-MEFFRE https://www.vidal.fr/actualites/26382-vaccin-moderna-c-est-la-meme-chanson-que-le-vaccin-pfizer-biontech-avec-quelques-bemols.html
Nous avons reproduit la courbe d’efficacité dont la tendance est semblable à celles du vaccin BNT162b2 (Pfizer) avec un léger décalage pour Moderna.
Conclusion 2 :
Les résultats sont évidents et très robustes car ils reposent sur cette méthode scientifique rigoureuse : la randomisation. Nous espérons que cet article sera un sujet de réflexion pour certains qui ont des doutes.
Question de langage : doit-on dire Leou La covid 19. Covid-19 est l’acronyme de Coronavirus Disease 2019, traduit par « Maladie à coronavirus 2019« . Maladie est féminin donc la réponse est : la Covid-19. Dans un avis rendu le 7 mai dernier, l’Académie Française (2) s’est rangée à cette règle orthographique en se prononçant pour un usage au féminin.
Nous espérons que ces quelques lignes vous auront permis d’avoir une approche objective et différente de la vaccination contre la Covid-19.
Merci au Professeur Jean-Pierre Gérard pour nous avoir guidés dans le choix de cette étude.
Dans la saison 1 (Cancer du sein : un nouveau traitement en une journée!), nous avions exposé l’usage de l’appareil Papillon +® dans le cadre de cette nouvelle thérapeutique (cliquer ici pour lire l’article). Nous avions également évoqué l’essai randomisé européen OPERA dans l’utilisation des radiothérapies internes et externes pour le traitement du cancer du rectum.
Dans la saison 2, nous allons éclairer le lecteur sur une compréhension simplifiée d’un essai clinique randomisé, puis nous donnerons des illustrations concrètes avec l’essai OPERA.
Essai clinique randomisé.
Les progrès de la médecine ont toujours été l’objectif des chercheurs. Cependant, il ne suffit pas de découvrir un nouveau médicament ou un nouvel appareil ou d’affirmer qu’un traitement est plus efficace qu’un autre, reste à le prouver.
Le processus en la matière est de confronter un traitement habituel (standard) par rapport à un procédé innovateur. Cela revient à comparer les résultats entre des malades identiques et donc, éliminer les critères subjectifs qui sont sources de biais d’interprétations (différence d’âge, de poids, de taille ou de vitesse de croissance des tumeurs dans le cas des cancers).
Cela conduit à créer expérimentalement deux groupes de malades rigoureusement comparables. Cette méthode s’appelle la randomisation ou étude de phase III.
1 – Définition :
Le mot randomisé est utilisé pour désigner un tirage au sort du traitement des patients sélectionnés avec leur accord qui acceptent de participer à l’étude. Cette randomisation, ou phase III, est précédée de deux phases, la phase I que l’on peut résumer par la tolérance d’un nouveau traitement et la phase II pour tester une efficacité potentielle.
Ce processus est d’actualité dans la découverte du médicament miracle qui guérira le covid-19. On assiste à une course effrénée entre scientifiques, politiques et médias. Qui sera le premier à annoncer la bonne nouvelle ? Et c’est ainsi qu’on ignore la bonne méthodologie clinique, étape après étape, rigoureusement standardisée sur le plan méthodologique, encadré sur le plan juridique et surveillé sur le plan éthique.
L’essai randomisé contrôlé est un protocole expérimental de recherche clinique comparant un groupe « expérimental » testant une nouvelle thérapie ou une nouvelle action de prévention santé et un groupe dit « contrôle » qui est traité selon les recommandations standards (soins courants ou en usage).
2 – Illustration par un exemple concret de la randomisation.
3 – Illustration d’un essai clinique sur le traitement du cancer du rectum avec OPERA
L’inspiration vient du Brésil : Le Professeur Angelita Habr-Gama, grande dame de la chirurgie, délivre un message : est-il possible de ne pas opérer un cancer du bas rectum ? Ne réaliser qu’une radiochimiothérapie et attendre… Attendre que le temps passe pour que la tumeur fonde. On pourrait tenter de résumer sa démarche tout simplement : pas de chirurgie systématique, mais toujours avoir comme objectif la sauvegarde l’organe atteint. Avec son expérience sur 214 malades en 7 ans, le Professeur Habr-Gama constate que le taux de sauvegarde du rectum est de 40 %. Cette attitude révolutionnaire a ébranlé la chirurgie et les oncologues du monde entier.
Devant ces résultats le Professeur Gérard a eu l’initiative de créer : un essai clinique européen randomisé comparant 2 techniques différentes chez des patients ayant une tumeur maligne du rectum stade identique : ● Le groupe dit « contrôle » a reçu 6 semaines de radiochimiothérapie selon le protocole du professeur Habr Gama. ● Le groupe dit « Expérimental » a reçu 5 semaines de radiochimiothérapie plus 3 séances de radiothérapie de contact avec l’appareil Papillon+®. Cette étude expérimentale a pour but de tester l’hypothèse de la sauvegarde de l’organe dans 70 % des traitements. Cet essai a démarré en 2015 avec le nom attractif : O.P.E.R.A. dont le développent signifie Organ Preservation Early Rectal Adenocarcinoma : Organ : Organe Préservation : Sauvegarde Early : Tumeur précoce Rectal : Rectum Adenocarcinoma : Adénocarcinomes (Un adénocarcinome est une tumeur maligne du rectum)
4 – Les pays participants à cette étude européenne
La France, le Royaume-Uni, la Suisse ont inclus 142 malades dans cet essai.
5 – La phase d’analyse des résultats
Elle a commencé après sept années de travail et de recherche. C’est le moment le plus important et le plus attendu, car, soit les résultats avec la nouvelle méthode sont supérieurs à ceux obtenus par le traitement classique et c’est la récompense suprême de l’avancée de la médecine, soit c’est l’inverse et l’amertume et la déception seront au rendez-vous. Mais, c’est à ce prix que la science se développe et fait des progrès pour l’humanité. Encore un peu de patience, les conclusions seront connues dans quelques mois et les lecteurs de notre blog seront parmi les premiers avisés.
Merci au Professeur Jean-Pierre GERARD pour ses informations, conseils judicieux et pertinents qui nous ont permis d’écrire cet article.
En cette période de confinement, le coronavirus ne doit pas nous faire oublier que les autres maladies ne sont pas inactives. Nous avons donc tiré parti de cette situation exceptionnelle pour vous présenter une technique innovatrice relative au traitement du cancer du sein sous certaines conditions : taille de la tumeur et âge. (Cette technique est pour l’instant réservée aux patientes de 60 ans ou plus. En effet, après 60 ans le risque de rechute locale est moindre).
Présentation du sujet : Il s’agit de l’emploi d’une nouvelle technique utilisant l’appareil « Papillon +® » pour une radiothérapie de contact, en moins d’une minute, pour traiter le cancer du sein ! Voici le nouveau TGV (le Traitement à Grande Vitesse).
Remarque préalable : cet article a un but pédagogique pour expliquer de façon simple à nos lecteurs : – À quoi sert une radiothérapie, – L’historique de ce dispositif avant-gardiste – L’emploi de cette « Technique Papillon ». Tous ces propos ont été validés par le Professeur Jean-Pierre GÉRARD.
Onco-radiothérapeute, Jean-Pierre GÉRARD poursuit actuellement ses activités de cancérologue clinicien dans le domaine des cancers du rectum. Il pilote l’essai randomisé européen OPÉRA. Il est également impliqué dans celui de l’appareil Papillon+® pour la radiothérapie per opératoire des cancers du sein. 1979, Nommé Professeur de Cancérologie-Radiothérapie à l’Université de Lyon. 1994, Doyen de la Faculté de Médecine de Lyon Sud. 1999, Président de la Société Européenne de Cancérologie – Radiothérapie ESTRO. 2001-2009, Directeur Général du Centre Antoine-Lacassagne à NICE
Pourquoi une radiothérapie ?
La radiothérapie est un traitement local du cancer par des rayons qui détruisent les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier tout en préservant le mieux possible les tissus sains et les organes avoisinants. Parmi les différentes radiothérapies, on distingue :
Radiothérapie externe :les rayons sont émis en faisceau par une machine située à distance du patient, ils traversent la peau pour atteindre la tumeur. Les progrès technologiques ont permis de mieux protéger les tissus sains et les organes à risque tout en délivrant la dose thérapeutique optimale pour traiter le volume cible. Il existe différentes techniques en fonction de la forme du faisceau d’irradiation et du volume à traiter. Le choix va dépendre de la taille des tumeurs et de leurs formes. Parmi les possibilités les plus modernes, la Protonthérapie, utilise des protons à la place des rayons classiques (à ce sujet, consulter notre article sur le Cyclotron) cliquez ICI
Radiothérapie de contact :Technique qui utilise des rayons au contact direct de la zone à traiter. La radiothérapie de contact est effectuée avec des appareils dédiés émettant de petits faisceaux de rayons X de faible énergie 50 kV (kilovolt), permettant le traitement de cancers dans trois domaines :
Irradiations de lésions accessibles superficielles (cancers de la peau, de la paupière…)
Irradiations endocavitaires (à l’intérieur de la cavité): petits cancers du rectum de moins de trois centimètres.
Irradiations per opératoires (au cours d’une intervention chirurgicale) : cancers du sein.
Un exemple de radiothérapie de contact dans la cadre du traitement du cancer du sein.
Important : (la tumeur doit être de type T1 inférieure ou égale à 20 mm pour une personne âgée de plus 60 ans). Avant 2011 : Grâce au dépistage, les petits cancers du sein, tumeur unique de moins de 2 cm de diamètre (sans atteinte ganglionnaire) sont diagnostiqués de plus en plus fréquemment. Ils guérissent dans la majorité des cas et sont traités en enlevant la tumeur lors d’une intervention chirurgicale (tumorectomie), suivie un mois plus tard, de 6 semaines de radiothérapie pour éviter une rechute locale dans le sein préservé.
INTRABEAM®
Depuis 2002 : il était certes parfois possible de réaliser la radiothérapie pendant l’intervention chirurgicale avec l’appareil Intrabeam®, mais le temps d’irradiation reste long (30 minutes). C’est pourquoi le Pr Jean Pierre GÉRARD, radiothérapeute au Centre Antoine Lacassagne de Nice, a conçu en 2016, en collaboration avec une start-up britannique (ARIANE cie), un tout nouvel appareil nommé « Papillon+ »®. Grâce à lui, le temps d’irradiation est réduit à 1 ou 2 minutes !
PAPILLON +®
Comparaison des trois stratégies du traitement d’un cancer du sein avec radiothérapie :
Papillon +®
Intrabeam®
Radiothérapie externe
Chirurgie ambulatoire
Chirurgie ambulatoire
Ambulatoire
Une seule journée
Une seule journée
Radiothérapie 1 à 2 minutes
Radiothérapie 20 à 40 minutes
6 semaines
Optimisation bloc opératoire
Moindre optimisation bloc opératoire
Guérison sans mutilation
Guérison sans mutilation
Guérison sans mutilation
Sentiment de moindre gravité
Sentiment de moindre gravité
Plus anxiogène
La première patiente bénéficiant de cette nouvelle technique a été opérée le 26 octobre 2018 : 7 h 00, arrivée de la patiente au Centre Antoine Lacassagne. 9 h 00, la patiente a été endormie dans une salle d’opération dont les murs sont radioprotégés, l’appareil Papillon +® est positionné à côté de la table d’opération. Juste après la tumeur enlevée (la tumorectomie), la radiothérapie peut commencer. Pour ce faire, les médecins positionnent avec une grande précision sur la zone concernée, un applicateur sphérique de 3,5 cm de diamètre afin de placer en son centre, le tube à rayons X du papillon +. 10 h 15, tout le monde quitte la salle d’opération, l’irradiation peut alors débuter et dure 40 secondes, la patiente étant sous anesthésie générale. 10 h 17, toute l’équipe reprend l’opération pour fermer l’incision chirurgicale. 10 h 45, l’intervention est terminée. La patiente part en salle de réveil. Midi, la patiente s’est parfaitement réveillée. 16 h, visite de contrôle dans sa chambre. 17 h, la patiente rentre chez elle. Une première mondiale réussie ! L’efficacité de PAPILLON +® Un essai est en cours sur 46 patientes atteintes d’un cancer du sein afin de démontrer l’efficacité de Papillon +®. L’Agence Nationale de Sécurité du médicament (ANSM) étudie actuellement l’efficacité de l’Intrabeam® pour un usage étendu à l’ensemble des centres du territoire français. Si l’Intrabeam® est validé par l’ANSM, Papillon +® devrait très probablement connaître un destin similaire. Il est vraisemblable qu’en 2021 cette technique pour l’instant réservée aux patientes de 60 ans ou plus (après 60 ans le risque de rechute locale est moindre), sera ouverte à un plus grand nombre.
Raccourci illustré d’une longue histoire de la radiothérapie de contact.
Un grand merci au Professeur GÉRARD pour sa confiance et son aide précieuse dans la rédaction de cet article.
Ce sujet fait partie d’une trilogie. En effet, dans ce premier chapitre, nous avons mis l’accent plus particulièrement sur l’utilisation de Papillon+® dans le cadre du traitement du sein. Nous avons évoqué l’essai randomisé OPÉRA qui fera l’objet d’un deuxième chapitre à paraître mi-mai. Pour terminer cette saison 1, nous vous présenterons en fin d’année, les résultats préliminaires de l’essaiOPÉRAet ainsi vous serez les premiers à savoir si l’appareil PAPILLON® permet, en cas de tumeur précoce, de préserver le rectumen évitant une chirurgie lourde.
Adresse utile : Centre Antoine Lacassagne 33 Avenue de Valombrose 06189 Nice Cedex 2 mail : jean-pierre.gerard@nice.unicancer.fr PRO Paul et Raydo OBADIA, avril 2020
Photos: Professeur GÉRARD, CENTRE ANTOINE LACASSAGNE, PIXABAY
Comme le temps passe, déjà trois ans que nous avons commencé à écrire notre premier article. En guise de gâteau d’anniversaire, nous avons pensé réaliser un « spécial trois ans » avec les articles qui sont toujours consultés. Notre plus grande surprise réside dans le fait que les lecteurs sont issus d’une centaine de pays. Pas un jour sans consultations. En tant que concepteur d’un site gratuit, c’est notre plus belle récompense. Merci beaucoup pour votre fidélité.
Pour vous donner un aperçu de nos articles, nous avons repris la classification en quatre secteurs et présenté les contenus pas ordre alphabétique, avec une image, un commentaire et un lien pour accéder au contenu, si le cœur vous en dit.
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Comme tout le monde, nous savions que nous avions un cyclotron à Nice, mais nous n’avons jamais approfondi le sujet. Pour en savoir un peu plus, rendez-vous est pris avec le professeur Jean Pierre GÉRARD, directeur honoraire du centre Antoine Lacassagne, consultant en radiothérapie.
Nous avons tenu à vous faire partager cette découverte très intéressante sur le plan de la guérison du cancer, mais aussi connaître son évolution moderne. Cet article a pour but de décrire en termes simples des phénomènes très compliqués.
C’est quoi un cyclotron ?
Le cyclotron est un accélérateur de particules qui utilise l’action combinée d’un champ électrique et d’un champ magnétique, afin d’accélérer et de confiner les particules dans un espace restreint avant de les extraire. Pierre Mandrillon, le créateur du Cyclotron.
À quoi ça sert ?
En médecine, le cyclotron sert à envoyer des protons (partie du noyau d’un atome), pour être précisément dirigé vers sa cible grâce à des lentilles magnétiques. Ils déposent ainsi la totalité de leur énergie à une profondeur déterminée, en l’occurrence au niveau de la tumeur. Technique utilisée particulièrement pour des cancers localisés dans l’œil où la chirurgie est difficile et mutilante. Le patient après de nombreux repérages porte un masque de protection et est installé sur le fauteuil de traitement.
Cela consiste à concentrer les effets du faisceau de radiation sur la tumeur à traiter en épargnant autant que possible les tissus sains environnants. La précision est extraordinaire puisqu’elle permet de traiter les patients avec une marge de sécurité de un millimètre bien supérieur aux autres appareils.
Qu’est-ce que la Radiothérapie ?
C’est une façon de traiter le cancer, l’autre façon étant la chirurgie ou la chimiothérapie.
La radiothérapie fait son apparition en 1895. Pour être explicite, la radiothérapie consiste à envoyer des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L’irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. Il s’agit d’envoyer des rayons sur la tumeur cancéreuse. (On utilise des rayons X, ou de Röntgen, du nom de son inventeur).
Initialement, la radiothérapie utilise donc une technique d’envoi des photons qui sont des rayonnements électromagnétiques de haute énergie. Ils se propagent dans le vide à la vitesse de la lumière. Ils ont la capacité de traverser aisément les tissus humains et de déposer leur énergie en profondeur. Mais le problème c’est que la localisation tout en étant précise poursuit son action au-delà de la tumeur.
Le cyclotron apporte donc un plus à la radiothérapie, avec sa précision.
Le Cyclotron de Nice du Centre Antoine Lacassagne (CAL) a été conçu et réalisé en 1991. Une seule cure de 4 séances est suffisante pour le traitement des mélanomes de l’œil. Mais ce qui est le plus important c’est le taux de succès qui avoisine les 95% !
Et après le cyclotron de 1991 ?
Le 30 juin 2016, l’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie est inauguré avec l’acquisition du Proteus® One une technologie innovante de protonthérapie haute énergie dans le traitement des cancers, en particulier en pédiatries. Le Professeur GÉRARD nous explique : « Ce gain de tolérance de la protonthérapie est particulièrement important chez les enfants. En effet, leurs tissus sont en pleine croissance et, contrairement à la radiothérapie conventionnelle, les protons influent peu sur la croissance. Avec les protons, on sera donc aussi efficace et moins délétère sur la croissance ».
Les différences entre les deux cyclotrons ?
Le premier Cyclotron de 1991 avait une puissance de 65 MeV (Méga Électron volt). Sa valeur est définie comme étant l’énergie cinétique acquise par un électron accéléré depuis le repos. Son implantation nécessitait une surface équivalente à un terrain de foot. En 25 ans, 6103 patients ont été traités avec un taux de 95% d’œil préservé et de 60% de vision utile. Le nouveau cyclo, Proteus® One a une puissance de 230MeV et nécessite une surface équivalente à un terrain de tennis.
En 2017, 128 patients ont été traités dont 42 enfants, avec un traitement très particulier avec salle d’attente spécifique pour les enfants.
Le premier cyclotron est utilisé pour les tumeurs superficielles de 3 cm de profondeur, avec le nouveau cyclotron, de 230 MeV, on l’utilise pour toutes les tumeurs, quelle que soit leur profondeur.
.Sur ces deux photos, le travail de préparation et de surveillance. L’informatique joue un rôle primordial.
Avec le CENTRE ANTOINE LACASSAGNE, la ville de Nice possède l’une des machines les plus sophistiquées au monde dans le traitement du cancer.
Centre Antoine Lacassagne – 33 Avenue de Valombrose – 06100 Nice Tél. : 04 92 03 16 26 – Plus d’info :centreantoinelacassagne.org
L’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie est une entité interne du Centre Antoine Lacassagne et est situé au 227 avenue de la Lanterne, 06200 Nice.
Quelques chiffres qui montrent l’évolution des cancers et leurs guérisons.
En 1985, on dénombrait 170 000 cancers pour 125 000 décès, soit un taux de mortalité : 73,53% En 2017, on dénombrait 360 000cancers pour 148 000 décès, soit un taux de mortalité : 41,11%
Certes, le nombre de cancers a augmenté, mais la population globale a augmenté de 30%. Toutefois, le risque de mortalité a fortement diminué puisqu’on arrive à beaucoup mieux guérir les cancers, car le taux de guérison est de 60 %. Cette évolution est due principalement à la recherche qui a permis de réaliser de nombreux progrès dans la lutte contre le cancer.
BIONAZUR le premier jour a déjà attiré de nombreux visiteurs qui ont énormément apprécié cette nouvelle édition. Voici quelques photos et commentaires sur la première journée.
le Bio n’est pas une mode, c’est un mode de vie
Voici le slogan de ce nouvel exposant qui nous vient du Canada « Druide », il nous présente des soins corporels biologiques et écologiques pour toute la famille avec comme principe : Sans alcool, sans aluminium, sans PEG, sans Sodium Laurel Sulfate, sans colorant, sans parfum de synthèse, sans phtalate, sans conservateur chimique ni paraben, ni phenoxyethanol, sans siloxane, sans fluor ni triclosan dans les dentifrices.
Access Bars®, un processus dynamique pour changer
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Franck et Christel VALOT présentent : Le petit niçois
En direct du Larzac : « Le fromage de Brebis »
Enfin un bol d’air qui fait un bien énorme
Un petit tour par le snack s’impose pour déguster des spécialités Bio et tester le jus préparé par la toque du midi pour le restaurant de Novak Djokovic à Monaco. Après vous grimperez au filet.
Ce nouvel article nous fait découvrir un monde que nous n’avions pas encore exploré, celui de la médecine. C’est à l’occasion de l’organisation d’une manifestation « Objectif santé », que nous avons rencontré le Docteur Bernard Flipo qui est actuellement chirurgien gynécologue et cancérologue à la Clinique Saint-George à Nice. De plus, il pratique des plasties et reconstructions mammaires après cancers. Nous lui avons posé la question, pourquoi et comment devient-on médecin ?
Médecin malgré lui.
Bernard Flipo est un homme du nord, né à Nice. Ses parents, issus de la grande bourgeoisie textile du nord, étaient venus à Nice pendant la guerre. De retour à Lille, le jeune Bernard fréquente les collèges les plus huppés et obtient son bac. Heureux, avec son premier diplôme en poche, il va trouver son père et lui dit : je veux m’inscrire pour suivre des études sur l’archéologie, pour toute réponse, il a ordre de s’inscrire en médecine ! Il faut avouer que son père était rentier et avait peu de relations avec son fils.
Les femmes de sa vie
Tout d’abord, sa mère, une femme admirable, lui a inculqué la religion du travail. Un exemple, elle n’avait pas besoin de travailler, mais elle crée une superbe Galerie. Elle arrive à convaincre son mari de donner un peu de liberté à leurs fils en l’autorisant à louer une chambre d’étudiant à Lille avec comme conséquences, la liberté et la folle vie estudiantine des années 68.
Ensuite, sa femme Aude qu’il séduit lors d’un pari : elle était inaccessible : il aime les défis, elle est devenue son épouse et auront trois enfants. Aude est tous les jours à ses côtés, et plus particulièrement dans les situations difficiles.
La voie de son Maître
Pour Bernard Flipo, l’étincelle jaillit au moment de l’internat, lors de sa rencontre avec son Maître, Louis Corette, patron du service de gynécologie obstétrique. Cet humaniste, lui montre le chemin et lui transmet son savoir dans l’exercice de cette merveilleuse discipline. C’est ainsi qu’il apprend ce qu’il faut faire et ne pas faire, dire ou ne pas dire, ou de l’usage de la bonté et de ses limites.
1981 : Du nord au sud
François Mitterrand est élu Président de la République et dans la 85e proposition il est prévu « un service communautaire de santé ainsi que la suppression de l’ordre des médecins ». Pour couronner le tout, c’est un Député communiste, Jack Ralite, qui entre au gouvernement en juin 1981 en tant que ministre de la Santé.
Bernard FLIPO réalise que la « Misère sera moins pénible au soleil »et en trois mois, prend armes et bagages et vient s’installer à Nice avec sa famille. Ses collègues lillois, à l’occasion de son départ, lui prédisent toutes sortes de mésaventures dans ce « Far West peu recommandable» et l’assurent de lui garder sa place, ils sont persuadés que Bernard reviendra. Pour l’anecdote, cette 85e proposition ne sera pas réalisée, comme quoi, les promesses électorales…
1988 : Accouchement du fils d’Yves Montand
Avec Yves Montand, avec Carole Amiel et Valentin
Il s’installe à Nice et contrairement aux prédictions, il est bien accueilli et se crée une belle clientèle. Il s’enorgueillit d’avoir mis au monde de nombreux petits niçois. Le 31 décembre 1988, il met au monde Valentin Livi, l’unique enfant reconnu par le chanteur français Yves Montand, avec Carole Amiel. C’est un grand honneur et il fait la une de plusieurs journaux de l’époque.
2000 : Du secteur privé au secteur public
C’est un changement de direction rarissime, car en général c’est l’inverse. À l’appel du Professeur Jean-Pierre Gérard, directeur du centre Antoine Lacassagne, il se voit confier la direction du service cancérologie de la femme.Ce n’est pas sans conséquence financière. Mais, bien conscient de l’accompagnement et de la prévention de la maladie, il crée en avril 2012 La clinique du Sein à la pointe de l’innovation, entièrement dédié aux patientes atteintes d’une maladie du sein. À ce sujet, il affirme « on soigne des patient(e)s, pas des maladies ».
2014 : du secteur public au secteur privé : L’humain avant tout
Sa mission terminée au centre Antoine Lacassagne, il rejoint la Clinique Saint George où il poursuit son activité en se consacrant à la gynécologie, la cancérologie et la chirurgie du sein.
Il s’est orienté vers les maladies du sein, alors que c’était une branche qui intéressait peu de monde et a donné une priorité à la chirurgie conservatrice et à la reconstruction du sein. Ses patients, à 99 %, sont des femmes et c’est toujours avec angoisse qu’elles franchissent la porte de son cabinet. Bernard Flipo écoute, et n’interrompt presque jamais ces femmes dont l’inquiétude est extrême, car tellement de changements fondamentaux hantent leurs esprits. Une question revient sans cesse : est-ce que je pourrai voir grandir mes enfants ?
Après l’opération d’une mastectomie (ablation totale du sein), la moitié des femmes opérées opte pour une reconstruction mammaire, mais dans tous les cas, il aide ces femmes opérées à appréhender leur nouvelle silhouette.
Un engagement au service de l’être humain.
Avec sa mère membre de l’Hospitalité
La mission de servir les autres lui a été inculquée par sa mère et depuis son adolescence, il a mis ce principe en application. Il est brancardier à 14 ans, et toujours membre de l’Hospitalité, organisme associatif national qui accompagne des personnes malades et handicapées sur des lieux de pèlerinage.
Sous la bannière du Rotary-Club de Nice, Bernard Flipo (membre et Past-Président) créé « Objectif Santé », salon annuel Grand-Public, dédié aux sujets d’actualité, voire polémiques.
Avec Philippe Bouvard
Avec Jean Leonetti
au Rotary
Au salon Bionazur avec Stéphane Schneiderhane Scneder
Objectif santé
Avec Eric Ciotti
Lors d’une conférence du salon Bionazur, il assure que la pratique d’une activité physique adaptée et régulière permet de limiter les rechutes et d’améliorer la survie en cas de cancer.
Sur le plan régional, il organise « les jeudis du sein », rencontres des professionnels du secteur privé et du secteur libéral de la région, autour du cancer du sein. Ce sont des mises à jour de sujets d’actualité afin que les patientes en soient bénéficiaires en temps réel.
Au niveau national il est administrateur de SOS Cancer du Sein, association d’information et d’entre aide aux patientes malades : tél 0811 69 04 34 site sos cancer du sein
L’autre Face de Bernard Flipo
Dans le domaine caritatif il œuvre dans le social et, son engagement politique est un peu lié au parcours professionnel. Il croit en l’Homme plus qu’en la collectivité, il vaut mieux laisser produire les plus performants, ce qui permet de répartir les richesses plus qu’en leur imposant des règles coercitives.
Il est membre de l’Archiconfrérie des Pénitents Blancs, créée en 1306, fondatrice, entre autres, de l’Hôpital Sainte-Croix, et qui rassemble des chrétiens de bonne volonté au service des plus démunis.
Chroniqueur sur RCF, il pérennise lecarnet de santé, émission sur de sujets de santé publique. À écouter, lundi et mercredi, sur RCF Nice 96.6 FM.
Il est aussi Expert judiciaire auprès des tribunaux.
Enfin, nous arrivons à notre Rubrique J’aime, je n’aime pas.
Il aime convaincre, partager, l’esprit de fête, le travail, vivre à toute vitesse, le service des autres, et un sourire en retour.
JJ FRANTZ – BERNARD FLIPO – HERVE MICHEL – THIERRY TESSERON
Les loisirs en groupes et fait partie de l’IYFR (International Yachting Fellowship of Rotarians), bande d’amis, unis autour des activités de la mer et des marins pour y organiser des sorties et participer à des régates souvent profit d’actions d’aides.
Il aime par-dessus tout sa femme et ses enfants Pierre-Alexis, Estelle et Raphaël, la vie de famille et ses rassemblements, héritage de son passé ch’ti, toujours ancré en lui. Il aime là où il est ; le pourtour méditerranéen doit être le paradis sur terre. Le Ch’ti qu’il est, a été si bien accueilli ! Il reste quand même ch’ti, et nous confirme à propos de « Bienvenue chez les Ch’tis », c’est vrai du début à la fin, mais c’est grossi.
Il adore la cuisine de type familiale. Il y a un vrai talent à la réussir et à la partager. Il aime les vins avec une préférence pour les rouges un peu tanniques qui ont une forte personnalité plus qu’une réelle finesse. Il aime mieux les bistrots plutôt que les grands restaurants.
Sa préférence va à la musique lyrique et sacrée, ainsi que le jazz
Il n’aime pas …. Il cherche, mais à part l’inactivité il n’en trouve pas, il a horreur de l’oisiveté et de l’agressivité.
Pour les regrets, il a pris la résolution il y a de nombreuses années de ne pas avoir de « grand regret ». Il évite de regarder en arrière ou dans le rétroviseur. Le temps de ruminer les regrets et de réaliser des projets est régi par le même sablier. C’est donc du temps perdu, et les plus grandes opportunités sont devant.
Et pour terminer, il nous dit avoir deux passions :
Les voitures anciennes, il nous fait admirer une Renault 4cv de 1959, une Triumph TR4a de 1966 (souvenir de ses 18 ans !) et depuis peu une Citroën ACA4 de 1931.
Et curieusement pour un Rotarien, il collectionne les lions !
Voilà Docteur Flipo, il est l’heure de nous séparer, de vous souhaiter une suite positive à toutes vos initiatives et sûrement pour la prochaine, l’institut du « Sport et Cancer ».
Pro Paul Raydo Obadia
Annonce : dans le cadre du Rotary, Bernard Flipo nous fait part d’une initiative entre les deux tours des élections, le 30 avril à Mandelieu, le challenge Têtes et Jambes. Toutes les informations Cliquer ici