Pour notre premier article de 2022, nous avons souhaité vous faire part du portrait dune femme, dont la principale caractéristique c’est le rebondissement. En effet Véronique JEANNOT a toujours su bifurquer vers d’autres horizons comme toile de fond l’ART ET L’HÔTELLERIE.
Son parcours
Véronique Jeannot Spineu
En effet, cette Cagnoise, a su toujours rebondir pour faire face aux aléas de la vie. Après une formation dans le secteur commercial, elle s’oriente vers la gestion des réseaux sociaux puis obtient un master en hôtellerie internationale. Son cursus témoigne de sa diversité et de son adaptation. Après la conception et la vente d’événements pour les entreprises belges, elle crée en 2005 sa propre entreprise dans l’art au service de l’entreprise. Des contraintes familiales l’obligent à revenir sur la cote pour concevoir des événements en anglais et en français. Puis l’un de ses rêves se réalise, elle entre au NEGRESCO où elle prendra en charges, les marchés français, européens et enfin les états unis. Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille, car la crise sanitaire, les restructurations mettent un terme à sa carrière en avril 2021. Qu’importe, Véronique ne se laisse pas abattre et devient créatrice indépendante d’un » Concept store « . C’est une boutique d’un autre genre dans le domaine hôtelier.
La BoutiQ****.
C’est un concept innovant consistant à implanter une boutique au sein d’un hôtel de luxe en partenariat avec les équipes de l’établissement. Un accord avec le Negresco lui permet de mettre en application son son premier projet, avec la Boutique de JEANNE en hommage à Madame AUGIER le principe : en accord avec la direction de l’hôtel, rechercher des artisans éco-responsables utilisant des matières recyclées, dans la mesure du possible, » Made in France « . La thématique est orientée vers la mise en exergue des cinq sens avec des produits que l’on ne trouve pas ailleurs.
Voici la présentation vidéo de la Boutiq*** par Véronique
Il faut se rendre au NEGRESCO pour découvrir toute l’étendue de la gamme. Si vous cherchez un produit unique et original, pratique ou décoratif, innovant ou surprenant, pour vous, ou pour offrir, une seule adresse : La boutique de Jeanne Hôtel NEGRESCO 37 Promenade des Anglais, 06000 Nice. Peut-être aurez-vous la chance de rencontrer Véronique qui poursuit sa collaboration avec le NEGRESCO en attendant d’implanter d’autres boutiques.
Ouverture : le lundi, de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00 du mardi au dimanche, de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 19h00
Vous pouvez également commander par internet un de ces articles dont le prix commence à 22€ : Accroche sac, bougies, carnet avec la façade du Negresco, diffuseur de parfum, marque-page argent, le mug en céramique « Negresco », le Tote Bag avec comme effigie, la célèbre reproduction du Roi Soleil, sur le site : https://www.hotel-negresco-nice.com/fr/boutique-jeanne
Conclusion : Un bel exemple d’une personne positive qui trouve toujours une autre solution. Nous vous invitons à passer à la boutique, c’est intéressant à visiter et à découvrir.
Paul et Raydo Obadia, janvier 2022 Photo Véronique Jeannot Vidéo Pro Paul et Raydo Obadia
L’environnement de nos proches évolue géographiquement, après Washington, avec le déménagement de notre fille et de sa famille, en Autriche, à Vienne . Cela nous fournit l’occasion de joindre l’utile à l’agréable en découvrant cette étonnante capitale. Traversée par le Danube, cette ville est un témoignage de l’histoire, de la musique et de cet esprit artistique. Le souvenir et l’hommage à SISSI sont omniprésents.
Cela confirme bien, que pour la 2e fois, Vienne est en tête du classement des villes les plus agréables au monde selon The Economist. Une localité charmante, aux multiples espaces verts, aux monuments imposants, et à la multitude de musées. Les transports en commun sont pléthoriques et le cycliste comme le piéton sont rois. Vienne est sectorisée en 23 arrondissements qui s’enroulent dans le sens des aiguilles d’une montre.
Se rendre et circuler à Vienne
Au départ de Nice, deux compagnies proposent des vols directs (1 h 40). Austrian Airline et Wiss air. De Paris, Air France, Ryanair et Austrian Airline font de même (1 h 55). En voiture il faut compter, en venant de ces 2 villes environ 12 heures de trajet. De Nice, nous avons opté pour l’avion, sans hésitation.
LES TRANSPORTS EN COMMUN.
Cette ville est réputée, entre autres, pour la qualité et la quantité de ses moyens de transport. Ils totalisent 1.150 km, répartis en 5 lignes de métro, 28 lignes de tramway et 131 lignes d’autobus. Très pratique l’application : WienMobil affiche les itinéraires, les correspondances, les temps de trajets et permet d’acheter les billets en ligne. Depuis l’aéroport, possibilité de prendre Le City Airport Train (CAT) jusqu’à Wien Mitte et Praterstern en 16 minutes. (12 €, en taxi 36 € minimum). Plongez dans le romantique en optant pour un tour en calèche avec, en option ,dégustations de spécialités viennoises.
ADMIRER VIENNE DEPUIS LA COLLINE DU KAHLENBERG
Le Kahlenberg est une colline située à Döbling, le 19e arrondissement de Vienne, en Autriche. Le sommet, qui culmine à 484 m d’altitude, est l’un des points de vue les plus connus sur la capitale. Du côté Est, le Danube traverse cette belle capitale.
VIENNE, UNE CAPITALE ARTISTIQUE
Les rues de Vienne regorgent de trésors architecturaux. Ils sont fort nombreux et nous sommes toujours émerveillés par la beauté des bâtiments et des décorations. En arrivant à la place Karlsplatz dans le 4e arrondissement, nous découvrons, Hill Arches, sculpture de Henry Moore, appelée Karlskirche, devant l’Église de Saint-Charles-Borromée.
L’HORLOGE ANKER (Ankeruhr)
Située sur Hoher Markt, la place la plus ancienne de la ville, cette horloge a été créée entre 1911 et 1914 en bronze et cuivre par le peintre et sculpteur Franz Matsch. La magnifique sculpture forme un pont entre deux bâtiments de la compagnie d’assurance Anker. Sa particularité réside dans le fait que c’est une horloge linéaire les chiffres, se déplaçant vers la droite. Priviligiez l’heure de midi, car les 12 personnages historiques passent, chacun leur tour, accompagnés d’un morceau de musique. Parmi 12 figurines, Charlemagne, Joseph Haydn…
Après le Hoher Markt, à 300 mètres vers le sud se situe la Stephansplatz où trône la majestueuse Cathédrale de Saint Étienne.
LA CATHÉDRALE SAINT ÉTIENNE
Paradoxe d’un quartier essentiellement baroque, cet édifice du 12e relève de l’architecture gothique. Emblème de Vienne avec ses tuiles multicolores, ses dimensions sont imposantes : 107 mètres de long et 34 mètres de large. Sa tour sud culmine à 136 mètres de hauteur et pour admirer la vue il faudra gravir les 343 marches !
Le château de Schönbrunn
L’Empereur Léopold Ier de Habsbourg (1640-1705) souhaitait faire construire un Versailles Autrichien, Le château de Schönbrunn fut inauguré en 1699. En allemand, « Schönbrunn » signifie « belles fontaines » (de « schön », beau, et « der Brunnen », la fontaine). Mais les destructions successives eurent comme conséquence la reconstruction quasi complète de style Rococco qui fut ordonnée par l’impératrice Marie-Thérèse qui régna de 1740 à 1780.
Majestueux, puissance, immensité sont les premières impressions en arrivant au Château.On découvre l’environnement de la vie de Sissi à tous les endroits. La superficie totale est de 162 hectares (comparable à la surface de Monaco).
Le château de Schönbrunn ne compte pas moins de 1441 pièces. Le parc tout entier est splendidement créé en s’inspirant du parc de Versailles avec de vastes jardins à la française et de magnifiques parterres de fleurs.
Les jardins du château de Schönbrunn abritent aussi le tout premier parc zoologique ouvert au public du monde. Il faut compter environ une demi-journée pour tout visiter.
LE MUSÉE DE SISSI
Le musée de Sissi se divise en deux parties : l’une consacrée à l’art de la table et la vaisselle et l’autre aux appartements de Sissi et de l’empereur. Un regret, les photos sont interdites dans la partie réservée à la vie de Sissi, ses portraits, ses robes, ses appartements… C’est dommage.
LES CAFÉS
Le nombre de cafés est impressionnant. Ils sont tous, chargés d’histoire. Il est impossible de tous les visiter, car parfois la queue est spectaculaire comme celle devant le Café central. Ouvert en 1876, il devient, à la fin du xixe siècle l’un des hauts-lieux de la scène intellectuelle viennoise. Néanmoins nous en avons testé deux.
Le café Landmann
C’est la quintessence du café viennois d’époque. Situé dans le 1er arrondissement, il est le café le plus élégant de Vienne conservant ainsi la philosophie de son créateur qui créa cet établissement en 1873 !
Difficile de résister à son fameux Strudelou son chocolat Viennois.
Le café DIGLAS
Voici café traditionnel tout droit sorti d’un livre d’images. Des banquettes rouges, de délicieux desserts. Un conseil : les Bananenschnitte (entremets à la banane) et le Scheiterhaufen (pain perdu à la pomme). Ces deux desserts ont fait la renommée du Café Diglas dans toute la ville. Nous avons été très sages et opté pour un chocolat chaud.
Naschmarkt ( Le marché de Vienne )
Depuis le XVI e siècle c’est le marché plus connu de Vienne. On trouve son bonheur parmi les 120 stands qui proposent fruits, légumes, viandes, charcuteries, vins, fromages, poissons ainsi que d’autres spécialités aussi bien locales qu’internationales.
Cependant, une grande partie du marché est réservée à la restauration. L’offre est pléthorique : Poissons, bio et nature, spécialités israélo-orientales, spécialités autrichienne authentiques. Et bien d’autres établissements à découvrir. Notre choix s’est fixé sur l’un des précurseurs de la restauration dans ce marché : DO-AN, où nous avons dégusté deux délicieuses salades.
Au Restaurant DO-AN
La bibliothèque nationale
C’est la plus grande bibliothèque baroque d’Europe avec sa salle d’apparat, qui compte parmi les plus belles salles de bibliothèques au monde.
Cette salle aux dimensions impressionnantes de 80 m de long et 20 m de haut est surplombée d’une coupole somptueusement ornée de fresques du peintre de la cour, Daniel Gran.
Plus de 200 000 volumes sont conservés ici, notamment les 15 000 œuvres que contenait la bibliothèque du prince Eugène de Savoie ainsi qu’une des plus vastes collections d’écrits réformateurs de Martin Luther
VIENNE, VILLE AVEC LE PLUS DE VIGNOBLES AU MONDE
En effet, on compte environ 650 hectares, répartis surtout dans le nord et le nord-ouest, pour 145 producteurs. Depuis le moyen âge il existait des plantations de vignes et c’est en 1784 que l’empereur Joseph II accorda aux vignerons de vendre leur vin directement dans des heuriger sortes de tavernes pour déguster le vin de la propriété et déjeuner. Il n’est pas rare de voir en pleine ville du côté de Grinzing des plantations de vignes avec une particularité puisque chaque pied de vigne est identifié.
Thomas Klein Grinzing « Almdudlerland »
Magnifique sortie pour un dimanche sur les hauteurs de Vienne, la vue est fabuleuse et nous passons un moment très agréable en famille.
Nous avions porté notre choix sur Genuss am Gobenlz adresse : Oberer Reisenbergweg, 1190 Vienne, téléphone : +43 664 1184216 E-Mail: flaschenpost@genuss-am-cobenzl.wien Prêts pour un pique-nique classique ou végétarien, accompagné, d’une bouteille de vin blanc bio de la propriété. Parking à proximité.
Parmi les restaurants à Vienne.
Nous avons repéré quelques restaurants au cours de nos visites : des restaurants autrichiens ainsi que d’autres établissements plus spécialisés. Une remarque générale, la cuisine autrichienne est très riche et copieuse et pratiquement tous les plats, souvent panés, sont servis avec l’incontournable salade de pommes de terre. Voici donc les restaurants que nous avons découverts.
Après ces découvertes, nous avions besoin de diversifier nos établissements et nous en avons très apprécié deux, l’un magnifique végétarien, l’autre pour goûter avec délice la cuisine indienne
Notre séjour dans un superbe Loft.
Pour plus de proximité avec notre famille, nous avons séjourné dans un magnifique appartement dans le cadre de Airbnb, décoré par notre hôte Daniela. Très bien situé dans le 19e arrondissement, à deux pas des transports en commun.
Voilà, nos premières impressions sur une belle ville, très agréable à vivre. Nous reviendrons, car nous avons encore tellement de lieux à découvrir.
Au départ de Nice, Rome se trouve à 55 minutes par avion et nous voici arrivés dans la ville éternelle. Depuis l’aéroport, nous avions réservé une voiture avec chauffeur. Le coût n’est que de 3€ de plus qu’un taxi officiel à savoir 52€, mais la prestation est à recommander. https://welink.fr/transfert-rome-depuis-aeroport. Direction Singer Palace Hôtel, très agréable dans un quartier central et à proximité de tous les monuments importants, Piazza Venezzia,la Fontaine de Trévi, Panthéon, le Colisée. Nous avons apprécié tout particulièrement le petit déjeuner de qualité et très copieux sur la terrasse de l’hôtel avec vue panoramique.
La Fontaine de Trévi
Elle fait partie des lieux incontournables de Rome. Rendue célèbre par le cinéma et notamment La Dolce Vita. Largeur 50 mètres, hauteur de 26 mètres. La plus imposante des fontaines de Rome séduit autant les Romains que les touristes depuis son achèvement en 1762. Le personnage central est Neptune, le dieu des mers. Il trône sur un char en forme de coquillage, entouré par des créatures marines telles que des hippocampes, des tritons et autres animaux mythologiques.
La Piazza Venezia
C’est une des plus grandes places de Rome dominée par l’imposante masse blanche du Vittoriano, le Monument à Victor Emmanuel II, premier roi d’Italie après la réunification de l’Italie au 19e siècle. Sur sa gauche du monument, le forum de Trajan, dont la construction date de 106 à 113 après Jésus-Christ.
Le forum de Trajan
Le Capitole
C’est l’une des sept collines de Rome. Du haut des 125 marches, nous avons une belle vue sur Rome. Au sommet, la belle Basilique Sainte-Marie D’Aracœli
La Piazza Navona
Située en plein cœur historique de la ville, la place Navone est l’une des plus belles places et les plus connues de Rome. La fontaine des Quatre Fleuves et l’église Sainte-Agnès-en-Agone sont les deux joyaux de cet endroit.
Sapore di Mare
Voici un restaurant qui est situé à deux pas de la place Navona. C’est un restaurant très prisé par les Italiens. Sa réputation n’est pas surfaite. L’entrée est très discrète, avec côté cuisine un étal digne d’une poissonnerie. Le décor est sobre, mais raffiné. Le chef, Gino Tarquinio, privilégie la qualité, sélectionne ses produits et, à partir d’eux, réalise le menu. La philosophie du restaurant s’articule autour de l’alchimie harmonieuse de deux facteurs: la sélection rigoureuse des matières premières et le choix de tout préparer au dernier moment.
Il faut apprécier le monument depuis l’extérieur et ses faramineuses dimensions Longueur : 187,75 m Largeur : 155,60 m Hauteur : 50,75m. Sa construction ordonnée par l’empereur Vespasien date de 70 à 80 après J.-C. permettait sur quatre niveaux d’accueillir 50 000 spectateurs.
La visite commence au deuxième étage d’où l’on peut admirer la construction et les vestiges de l’arène. On est surpris par ce que l’on peut voir aujourd’hui: l’Hypogée. Il s’agit du système de tunnels où se trouvaient jadis les salles d’entraînement, les cages des animaux sauvages et les prisons des condamnés à mort. Avec un peu d’imagination on peut se faire une idée de cette Hypogée, recouverte d’un sol en bois, lui-même couvert de sable. Et c’est sur ce sol, disparu aujourd’hui, qu’avaient lieu les combats de gladiateurs.
La voie sacrée
La Voie Sacrée (en latin : Sacra Via, plus rarement Via Sacra) est la plus ancienne et la plus célèbre des rues de la Rome antique pour aboutir à l’Arc de Constantin qui est le plus moderne des arcs de triomphe.
La Pace del Palato
Voici un très restaurant qui existe depuis 2003. C’est un établissement familial qui conjugue pour le plaisir du palais, tradition est innovation. Renato le père, et son fils Francesco le chef, ont réussi une cuisine directe et immédiate tout en étant extrêmement raffinée tant en composition qu’en présentation et en design. Pour le service, Fabiana et Emmanuele sont parfaites, accueillantes et conviviales. Renato est omniprésent et passe de table en table. Une adresse parfaite à retenir et à tester absolument. Nous avons apprécié les Antipasti de la casa et les pâtes maisons aux truffes. La Pace del Palato : Via del Teatro Pace, 42 Rome Tel : +39 06 6813 5463 lapacedelpalato@hotmail.ithttp://www.lapacedelpalato.com
Le Musée du Vatican
Il faut savoir que c’est l’un des musées les plus visités au monde et la fréquentation est trop importante pour apprécier les différentes parties (sept millions de visiteurs par an !). En fait, il existe des musées dans le musée, des chapelles, des galeries, une pinacothèque, un jardin avec vue sur la Basilique Saint Pierre.
Cet ensemble est fabuleux, car les sollicitations sont exceptionnelles et fort nombreuses, citons musée Pio-Clementino, les musées grégoriens égyptiens, Étrusques et profanes, la chapelle Sixtine, les chambres de Raphaël. Parmi les galeries. La galerie des cartes de 120 mètres de long avec des fresques énormes et des cartes.
La première des choses à faire et de réserver votre billet coupe-file en ligne Ici, cela évitera de faire une queue qui peut parfois durer jusqu’à 3 heures ! Si nous devions refaire l’expérience, nous choisirions l’option de visite à 7h30, car il est impossible d’apprécier les œuvres avec autant de monde. L’escalierde Bramante, dans les musées du Vatican, est célèbre pour sa double hélice. Une verrière située au-dessus apporte la lumière nécessaire pour l’éclairer. Il permet la sortie des visiteurs du musée
Sortie du Musée pour aller vers la Place Saint-Pierre
Osteria de Memmo I Santori
Voici un restaurant tel qu’on l’imagine dans l’imagerie des restaurants italien. Le patron, torchon sur l’épaule est un peu bourru, mais ce n’est qu’une apparence. Depuis plus de 40 ans, le restaurateur Memmo, a mis en exergue ses points forts : fraîcheur, qualité des produits, convivialité. Le respect des produits de saison et le soin des plats typiques sont une des caractéristiques de la cuisine. Nous avons pris les antipasti de la maison et Taglioni cacio et pepe (une spécialité romaine). Osteria de Memmo I Santori – Via dei Soldati 22-23 tel : 06.68135277 http://www.osteriadememmo.itinfo@osteriadememmo.it
Château Saint Ange-Castel Sant Angelo
Situé sur la rive droite du Tibre et à proximité du Vatican, le château Saint Ange doit son nom à l’archange Saint Michel qui serait apparu au Pape Grégoire Ier durant une procession. L’archange aurait rengainé son épée, signifiant ainsi la fin de la peste sévissant alors dans la ville. Depuis, la statue située à son sommet commémore l’événement.
Janicule ( Gianicolo )
Considérée comme étant la huitième colline de Rome, le Janicule est unlieu paisible, où il fait frais et il est agréable de s’y promener pour profiter de vues imprenables sur Rome. Elle a été le champ de bataille où Garibaldi a résisté aux attaques des troupes françaises. Son sommet présente de nombreuses sculptures du général pour lui rendre hommage.
Termes di Caracalla
C’est l’un des plus grands et spectaculaires complexes thermaux de l’antiquité construits entre les années 212 et 216 après. J.-C. sous le règne de Marc Aurèle, plus connu sous le nom de l’empereur Caracalla,
Fontaine Bernini
La fontaine de Triton a été construite à Rome, près de la Fontaine de Trevi et a été réalisée par le grand maître de ce qui est baroque italien, Gianlorenzo Bernini. Elle est située dans le centre de la Piazza Barberini
Sainte-Marie-des-Anges (Santa Maria degli Angeli e dei Martiri)
C’est le Pontife Pie IV qui, en en 1560, a chargé Michel-Ange de transformer une partie des thermes en une église C’est la seule église de la Renaissance à Rome. La façade de cet établissement n’a rien à voir avec la beauté intérieure de ce lieu. Nous sommes en présence d’ une riche décoration composée de grandes fresques sur les murs et d’énormes colonnes de marbre de différentes couleurs. Une beauté à vous couper le souffler.
Hostaria Constanza
Voici un restaurant historique pour déguster les saveurs des spécialités authentiques de la cuisine romaine. Ce restaurant qui annonce plus d’un demi-siècle d’histoire est l’un des plus connus du centre-ville de Rome pour son service traditionnel et la qualité de ses produits. Situé à quelques pas de la Piazza Campo de Fiori, dans un lieu pittoresque riche en histoire. Hostaria Costanza propose un menu complet de plats de la tradition culinaire locale revisitée par le chef. Piazza Paradiso, 65 00186 Roma +39 06 68801002 +39 06 6861717 hostaria.costanza@gmail.comhttps://www.hostariacostanza.it
La basilique Sainte-Marie-Majeure
Sainte Marie Majeure, est l’une des 4 basiliques majeures de Rome, faisant partie des 7 églises de pèlerinage. Elle fut commandée au XIIIème siècle par le pape Nicolas IV. Pour ceux qui croient aux légendes, le pape Saint Ibère aurait vu apparaître la Sainte Vierge dans la nuit du 4 au 5 août 358. Elle lui demanda l’édification d’une église, en lui indiquant un endroit précis : la colline Esquilin, l’une des sept collines de Rome. Le lendemain, il aurait neigé à ce lieu même, alors que l’on était en plein mois d’août ! C’est un très bel édifice.
Pour terminer deux adresses gourmandes
Les glaces de Giolitti, le meilleur glacier de Rome depuis 1890 . Via degli Uffici del Vicario, 40, 00186 Roma
Le meilleur café de Rome San’Eustachio depuis plus de 70 ans C’est le temple de espresso et de la granita de café. Piazza di S. Eustachio, 82, 00186 Roma RM, Italie
Remerciements
Merci pour leurs judicieux conseils, et bonnes adresse à Nicole Rubi, Gérard et Isabelle Perez, Christiane Petrilli, le personnel de l’hôtel Palace Singer et notre chauffeur Marco.
PRO Paul et Raydo Obadia octobre 2019 Photos PRO et Instagram
Comme le temps passe, déjà trois ans que nous avons commencé à écrire notre premier article. En guise de gâteau d’anniversaire, nous avons pensé réaliser un « spécial trois ans » avec les articles qui sont toujours consultés. Notre plus grande surprise réside dans le fait que les lecteurs sont issus d’une centaine de pays. Pas un jour sans consultations. En tant que concepteur d’un site gratuit, c’est notre plus belle récompense. Merci beaucoup pour votre fidélité.
Pour vous donner un aperçu de nos articles, nous avons repris la classification en quatre secteurs et présenté les contenus pas ordre alphabétique, avec une image, un commentaire et un lien pour accéder au contenu, si le cœur vous en dit.
L’article le plus lu
Chaque semaine cet article est consulté : Le CYCLOTRON : un appareil méconnu pour guérir le cancer de l’œil. Pour lire L’article, cliquez ICI.
Les voyages
Le Canada
À La découverte de la belle province : Montréal. Pour lire l’article, cliquez ICI.
De Québec à Tadoussac pour voir les baleines. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Le Canada tel qu’on l’aime avec la capitale, Ottawa, la gigantesque Toronto et les chutes du Niagara. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Les États-Unis
Chicago, l’une des plus belles villes des États-Unis. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Washington, la capitale aux multiples facettes. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Le Japon
Merveilleux voyage au Japon pour découvrir Tokyo et Kyoto. Pour commencer à lire l’article, cliquez ICI.
Toujours à Tokyo pour les temples en centre-ville Pour lire l’article, cliquezICI.
Tokyo, telle qu’on l’aime avec une croisière dans la baie. Pour lire l’article, cliquezICI.
Destination Kyoto pour le Japon tel qu’on l’imagine. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Direction Kamakura à Daibutsu, le grand Bouddha Pour lire l’article, cliquez ICI.
Retour à Tokyo, une dernière visite dans cette ville trépidante avant le départ. Pour lire l’article, cliquez ICI
Le Portugal
À la découverte de Lisbonne. Pour commencer à lire l’article, cliquez ICI.
Vers l’ouest les circuits Adraga et Sintra Pour lire l’article, cliquezICI.
L’estuaire du Tage avec le Cristo Rei Pour lire l’article, cliquez ICI.
Les transports à Lisbonne Pour lire l’article, CliquezICI.
Au sud du Portugal Faro et ses environs dans la région de L’Algarve et son immensité. Pour Lire l’article, cliquez ICI.
La France
Région authentique, Brest et sa région Pour lire l’article, cliquez ICI.
Le domaine de Courchevel en raquettes. Pour lire l’article, cliquez ICI
De Provence à la Camargue, une région qui a de l’accent. Pour lire l’article, cliquez ICI
Les restaurants
ANTICA TRATTORIA GARIBALDI, une trattoria dans un décor de Federico Fellini à BORDIGHERA. Pour lire l’article, cliquez ICI.
CAFÉ PAULETTE à Nice, un restaurant pas comme les autres. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Chabrol Nice, à découvrir pour la « Pitance » d’un nouveau genre. Pour lire l’article, cliquezICI.
DAME NATURE, le restaurant Bio-gourmand à Saint-Laurent-du-Var. Pour lire l’article, cliquez ICI.
L’ATELIER D’ÉMILE, sur le port de BEAULIEU SUR MER, une création de l’ « AFRICAN QUEEN ». Pour lire l’article, cliquez ICI.
LE LASCAR le bar à cocktails, bar à tapas avec cuisine bistronomique. Pour lire l’article, cliquezICI.
LE PLONGEOIR, le restaurant à Nice, les pieds dans l’eau. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Le Séjour Café Nice, quand la bonne cuisine, fait alliance avec une excellente cuisine. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Les Agitateurs Nice, quand 3 anciens de l’Institut Paul BOCUSE se rencontrent, l’innovation est au rendez-vous. Pour lire l’article, cliquez ICI.
La Belle Étoile dans les ruelles de Villefranche-sur-mer, de très bonnes compositions sans gluten. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Oh ce Cours, sur le cours Saleya à Nice, Marie-Thé, étale son savoir-faire de spécialités niçoises. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Ostéria Magiargé Vini e Cucina à Bordighera, c’est la vraie cuisine italienne dans un décor de cinéma. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Receta de Jou : Marco Seassau, un ancien cheminot au piano pour partager sa cuisine niçoise. Pour lire l’article, cliquezICI.
Les Portraits et les découvertes
Antoine Graff, un artiste spécialisé dans la mise en plis. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Bernard Flipo, médecin malgré lui. Un engagement quotidien. Pour lire l’article, cliquezICI.
Denis FERAULT, Proviseur à Paul Augier Nice, est différent, il est MOF. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Gilbert Melkonian, aux manettes de la salle Nikaïa. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Joël Robuchon a présidé le salon Agecotel aux côtés de Paul Obadia pendant 4 éditions. Un homme simple et brillant. Pour lire l’article, cliquez ICI.
La fin des pépins. Henri BESTAGNO, dit Gino, a consacré sa vie aux parapluies et ombrelles. Pour lire l’article, cliquez ICI.
L’empereur de la Socca, Roland DE ZORDO est un personnage incontournable à écouter. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Le Ponant, merveilleux navire à taille humaine pour des croisières idéales. Pour lire l’article, cliquer ICI.
Le yoga des yeux. Conférence pendant le salon Bionazur. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Le nom des MALACARNE est indissociable de l’histoire du RUHL PLAGE, depuis sa création en 1920. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Pierre BORD, a dirigé de nombreux établissements prestigieux, le Négresco, l’Hôtel de Paris, le Richemond, le Royal Évian, Pour lire l’article, cliquez ICI.
Marc Bailliart, ancien directeur régional d’Air-France. Une vie en mouvement. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Découvertes
Mathieu Houlbert artisan créateur de vélo en bois sur mesure, pièce unique et numérotée. Pour lire l’article, cliquez ICI.
MANGEZ MIEUX : UN BIENFAIT POUR VOTRE CERVEAU. Pour lire l’article, cliquez ICI.
Pour le premier voyage à l’étranger de l’année 2019, nous avons choisi les ÉTATS UNIS et notamment les villes de Chicago et Washington.
Nous voilà donc partis de Nice sur Air France en destination de Chicago via Paris. Nous atterrissons à l’aéroport international de Chicago dénommé O’Hare en hommage au lieutenant commandant Edward O’Hare, un as du vol de la seconde guerre mondiale.
Borne Interactive
L’arrivée est comme dans tous les aéroports aux EU, un peu longue, mais nous avons eu de la chance, car c’est le premier aéroport qui a mis en service des bornes automatiques de collecte de renseignements pour les informations voyageurs et douanières (APC). Très simple d’utilisation, car le choix de la langue de communication est la première question, puis la suite est très didactique.Taxi ou métro, nous avons opté pour un taxi pour aller directement à l’hôtel avec les bagages. Les hôtels sont nombreux, mais nous avons privilégié la situation géographique en plein centre du « Loop ». Le Loop est l’un des soixante-dix-sept quartiers de la ville de Chicago dans l’Illinois (États-Unis). Il est situé en bordure du lac Michigan, c’est le centre-ville et le quartier des affaires.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous aimons bien connaître le contexte historique de la ville.
Un peu d’histoire :
Chicago est située dans le nord-est de l’État de l’Illinois près du Lac Michigan, c’est la troisième ville des États-Unis par sa population. C’est une ville récente, car elle n’a pas 200 ans. Au commencement, il n’y avait rien, si ce n’est des étendues de marécages. Cependant, elle a eu un essor démographique fulgurant. En 1833, on ne comptait que 350 habitants, 4 470 en 1840, le million est atteint dès 1890. Aujourd’hui, Chicago compte 2 720 000 habitants, mais avec la population de la métropole, le Chicacoland, on atteint le nombre impressionnant de 9 500 000 habitants.
Chigago au commencement
Chicago en 1820 d’après peinture de Granger
Trois dates importantes marquent l’histoire de Chicago :
Le grand incendie
1871 le grand incendie de Chicago. Le bilan fut catastrophique pour la cité : 300 morts, 90 000 personnes sans abri, 30 000 immeubles et 8.6 km² de terrain détruits. Mais ce malheur a été un bienfait puisque Chicago devient un laboratoire pour l’architecture dont on constate jusqu’à aujourd’hui les effets.
1893 : L’Exposition Universelle Colombienne ou foire mondiale de Chicago, fut tenue pour célébrer le 400e anniversaire de l’arrivée de Christophe Colomb aux Amériques.
1933 : L‘Exposition Universelle de 1933 avec comme devise « La science découvre, l’industrie applique, l’homme suit ». C’est la vitrine du progrès en marche de l’époque.
Chicago, notre découverte
La première journée débute sous le signe du soleil. Nous avions soumissionné notre candidature à Chicago Greeter pour bénéficier de l’expertise d’un guide bénévole qui aime parler de sa ville.https://chicagogreeter.com/ pour informations et inscription. Expérience à recommander, car cela vous permet d’entrer tout de suite dans Chicago avec de bonnes bases. Notre guide Ann Marie, qui parle un français irréprochable, nous avez posés quelques questions sur nos souhaits, afin de réaliser une visite adaptée pour une journée.
1 – LE MÉTRO AÉRIEN : Il a été crée depuis la fin des années 1890, juste après New York : le « EL », pour elevated lines. Le EL est tentaculaire, 8 lignes et 145 stations. Le réseau est l’un des rares du pays où l’on peut aller aux 2 principaux aéroports de la ville en métro. Un trajet unique : 2,50$, pass 3 jours 20$. Nous avons pris le métro à la station Washington pour aller vers Old Town. Le parcours est aérien au milieu des immeubles et traverse la rivière de Chicago.
Le EL métro aérien
Station Washington
Le ELentre les immeubles
Le EL traverse la rivière de Chicago
2 – OLD TOWN : Quartier d’accueil des immigrants allemands en 1850, Old Town (La vieille ville) est connue pour sa belle architecture victorienne, ses rues pittoresques et ses petites boutiques. On ne connaît pas l’origine de l’appellation Old Town.
3 -LE MARCHE BIO, LE GRENN MARKET CITY : situé au parc Lincoln, il se tient tous les mercredis et samedis de mai à octobre. Cinquante producteurs bio sont présents pour proposer leur production. Il y règne une atmosphère paisible et ça sent l’authentique.
4 – LE PARC LINCOLN ET SON ZOO : Lincoln Park est le plus grand parc public de la ville de Chicago, il s’étend en bordure du lac Michigan sur une longueur de onze kilomètres. C’est le plus grand parc de la ville et de plus, il abrite un zoo, des jardins que l’on visite gratuitement.
Avec notre « greeter » Ann Marie
Chicago, une vue du Parc Lincoln
Dans le zoo du parc
Certains ont plus de chance : LIBRES
Dans le parc, en cherchant un peu, on découvre un étang dénommé Alfred Cadwell Lily pool. C’est est un havre de paix et de beauté, avec un tout petit peu d’imagination on se croirait devant un tableau de Monet.
Une source d’inspiration
Raydo devant une aubépine
5 – LE QUARTIER D’ASTOR ST : Après le Lincoln Park, nous prenons la direction de ce paisible quartier d’Astor street. c’est un quartier historique dont les nombreuses maisons datent du XIXe siècle, dans un style renaissance. C’était le quartier de la haute société où il fait toujours bon vivre.
Le Manoir original de Play Boy
le Manoir original de Play Boy. Qui ne connait pas le magazine Play Boy de la presse masculine américaine fondé à Chicago en 1953 par Hugh Hefner. Il est connu pour ses playmates et ses photographies érotiques. Situé au 1340 N State Pkwy, à chacun d’imaginer les scènes qui ont pu s’y dérouler.
6 – ARRET RESTAURATION AU 3 RD COAST : c’est le plus ancien café de la Gold Coast, de type restaurant américain avec un approvisionnement local. La carte est très diversifiée et chacun y trouvera sont bonheur, depuis les végétaliens aux amateurs de bœuf Angus. les salades sont copieuses et très bonnes. Nous avons passé un excellent moment. 1260 N Dearborn Chicago
7 – LE THÉÂTRE DE CHICAGO : C’est l’une des fiertés des Chicagoans. Il était l’un des lieux les plus prestigieux du cinéma de 1925 à 1945. Lorsqu’il ouvre ses portes en 1921, le Chicago Theatre est aussitôt surnommé « the Wonder Theatre of the World ». Dans son style baroque clinquant, il est le premier d’une lignée de vastes, prestigieux et opulents théâtres destinés à s’implanter dans une centaine de villes aux États-Unis. 175 N State St, Chicago
Le Théâtre de Chicago
la remise des diplômes de droit
8 – LE MILLENNIUM PARK : (littéralement « parc du millénaire ») est « Le » parc public de Chicago, situé dans l’ouest du Loop. C’est immense (99 000 m²), c’est grandiose et l’on pourrait résumer, c’est un jardin extraordinaire où l’on vient en famille pour découvrir un parcours architectural et artistique étonnant. L’ inauguration est relativement récente, le 16 juillet 2004, pour devenir un rendez-vous incontournable. Les trois principales activités sont : • Le pavillon Jay Pritzker, est un immense auditorium situé au centre du Millennium Park. Cette beauté métallique est le fruit de la conjugaison de l’art et de la science. 201 E.Randolph St., millenniumpark.org
7000 places debout sur la pelouse
4500 places assises soit une capacité totale de 11500 places
•Le Bean : inaugurée le 15 mai 2006 : La Cloud Gate (littéralement « Porte des nuages ») est une sculpture urbaine de l’artiste britannique Anish Kapoor située dans le Millennium Park dénommée The Bean (« Le Haricot ») en raison de sa forme, son extérieur consiste en 168 plaques d’acier inoxydable polies soudées entre elles. Elle est haute de dix mètres, sa base mesure 20 m × 13 m, elle pèse 99,8 tonnes. Son aspect s’inspire du mercure liquide. Son extérieur poli reflète et déforme le panorama urbain de la ville. Les visiteurs sont invités à marcher autour et en dessous de l’arche haute de 3,70 m contenant une chambre concave appelée « omphalos ». Dans l’Antiquité classique, l’omphalos, est un symbole du centre du monde.
•Crown Fountain se compose de deux tours de briques de verre d’une quinzaine de mètres qui se font face et s’élèvent au cœur d’un bassin à peine immergé, donnant le sentiment de marcher sur l’eau. Le créateur, Jaume Plensa a filmé des centaines d’habitants de Chicago, la plupart du temps, yeux fermés, bouche en « O ». Au bout d’un certain temps, un jet d’eau sort de la bouche. Très prisé par les petits et les grands.
9 – L’INSTITUT D’ART DE CHICAGO : Le 2e plus grand musée d’art des États-Unis est à Chicago. 300 000 œuvres, réparties sur plus de 100 000 m2et admirées par plus de 2 millions de visiteurs tous les ans. The Art Institute of Chicago mérite bien sa place de 2ème plus grand musée d’art des États-Unis (après le MoMa new-yorkais) et peut être fier de ses collections datant de l’art byzantin à l’art moderne. La collection d’art moderne du musée est la troisème plus importante au monde, après celle du Centre Pompidou parisien et du MoMa new-yorkais. Une très belle et grande collection d’art impressionniste au monde. Les peintres français sont largement représentés.
Pablo Picasso. Le Vieux guitariste 1903
Pablo Picasso. The Red Armchair 1931
F. Picabia. Peinture de Madame X 1927-30
Joan Miro. Personages with star 1933
– Katharina Fritsh Woman with Dog 2004
Joan Mitchell City Landscape 1955
Richard Prince sans titre (girlfriend) 2000
Jeff Koons Woman in Tub 1988
10 – QUELQUES BELLES ŒUVRES ART DECO : Le Palmer Hôtel est un hôtel quatre étoiles de style beaux-arts de 1925 situé au cœur du centre-ville de Chicago.
11- L’ART DANS LA RUE : •The Picasso : En 1963, des architectes de Chicago tentèrent de convaincre Pablo Picasso de créer une sculpture. Picasso accepte, refusant les 100 000 dollars qui lui sont offerts et assure à Chicago que sa sculpture est un cadeau et envoie une maquette. Pour la petite histoire, Pablo Picasso n’a jamais mis les pieds à Chicago. Cette œuvre est située sur Daley Plaza. Érigée le 15 août 1967, beaucoup se demandent ce que cette sculpture de 15 mètres de haut et de162 tonnes est supposée représenter, car Picasso n’a jamais donné de nom à son œuvre. Alors il m’est venu une idée : pourquoi pas la langue française n’apporterait-elle pas sa contribution. Si nous atteignons mille propositions, j’écrirai à la mairie de Chicago pour transmettre les réflexions francophones. Comme il faut commencer, je proposel’hippocampe ailé. Symbole de force et de pouvoir et de chance de pouvoir s’envoler si cela ne lui convient pas. (envoyez vos suggestions à pro@acomme.blog)
• Monument à la bête debout de Jean Dubuffet , est une sculpture monumentale située à Chicago devant le James R. Thompson Center de Chicago. Réalisée en 1984, en polyépoxyde peint au polyuréthane, sa hauteur est de 9 m. Dubuffet a réalisé sa maquette en 1969.
•L’artiste brésilien Eduardo Kobra est spécialisé dans les «murs de mémoire». Celui de Chicago, représente le musicien de blues légendaire, Muddy Waters, était l’icône parfaite pour ce mur monumental
12 – LA CROISIÈRE FLUVIALE ARCHITECTURALE : Ville magnifique Chicago est d’autant plus belle à admirer depuis les flots. La troisième plus grande ville des États-Unis est légitimement remplie de gratte-ciel, d’immeubles et de bâtiments en tous genres, de jardins et de monuments. Nous naviguons le long des trois bras de la rivière et nous profitons d’un point de vue imprenable sur près de quarante sites et monuments emblématiques de Chicago.
Vue Générale du bateau
Vue Générale du bateau
de gauche à droite: •Illinois Center, grand centre de bureaux et galerie commercial de Mies van der Rohe 1970. •360 North Michigan Avenue, 1923, ancien siège social d’une cie d’assurances. •333 North Michigan Avenue, 1928, bureaux; • derrière c’est la Tour Mather, • plus loin la Tour Lincoln , 75 East Wacker Dr 1928,
West Jackson Boulevard, Bridge Tender House
Dès 1840, ces petites tours étaient habitées par des gardiens pour permettre une surveillance sur la circulation fluviale et empêcher les visiteurs de se suicider. L’histoire de ces constructions et ponts est tellement dense qu’il existe un musée dédié : McCormick Bridgehouse & Chicago River Museum
L’opéra lyrique de 1927 à côté de La bourse marchande de Chicago de 1987
Le building des Bijoutiers 1926 en haut le bar clandestin d’Al Capone (le Stratosphère Lounge)
333 West Wacker DR 1983
Marina City, 1967, communauté organisée.
La bourse de Commerce 1930
Wrigley Building ( chewing-gum ) 1924
C’est écrit dessus
Harry Weeses’s River Cottage .
13 – RESTAURANT ITALIAN VILLAGE : Situé au cœur du centre-ville de Chicago, cet établissement abrite trois restaurants. Une ambiance unique tant par le décor que par la musique typique. C’est le plus ancien restaurant italien de la ville, géré par une famille de trois générations axées sur les valeurs traditionnelles et un service irréprochable. Une très belle carte de vins. À notre goût, c’était moyen. 71 W. Monroe Chicago.
14 – Le Musée d’art contemporain de Chicago : fondé en 1967 (The Museum of Contemporary Art) connu sous les trois lettres MCA, se trouve près de la Water Tower Place dans le centre de Chicago. Depuis 1996, il se situe au 220 East Chicago Avenue dans le quartier de Streeterville, dans le sud du secteur de Near North Side. Nous avons été déçus car, le jour où nous l’avons visité, de nombreuses salles étaient fermées ou en préparation. Donc le nombre d’œuvres présenté était plus que restreint. En fait, nous avons compris que c’est un laboratoire d’expression pour des peintres modernes et que la consultation dépend de la programmation du Musée. Nous avons beaucoup plus apprécié l’institut d’art de Chicago.
Mark Bradford Thriller 2009
Ellen Berkenblit Leopard’s Lane 1958
Jumana Manna Kollek, 2014
Neto : Le filet s’étend vers le ciel,
LE JOHN SHEDD AQUARIUM
15 –LE JOHN SHEDD AQUARIUM : Les merveilles du monde marin dans un monument historique des années 20. C’est l’un des plus grands des États-Unis avec plus de 32500 animaux, répartis dans leurs milieux naturels et des millions de litres d’eau. Visite très intéressante pour les petits et les grands. Même si c’est grandiose, nous avons trouvé que pour certaines espèces le cadre de vie était plutôt restreint. 1200 S Lake Shore Drive Chicago SheddAquarium.org
Les anguilles électriques
Sportonea guttata
Anémone Fraise
Toujours aussi inquiétant
Midas Cichlid
Le fameux hippocampe
•« Man with Fish » par Stephan Balkenhol. Sculpteur
allemand contemporain privilégie particulièrement des sujets tels que
le corps humain ou animal. Construite en bronze peint et mesurant 4.90m
de haut, l’œuvre représente un homme sans expression, enfermé dans une
étreinte sans passion avec un poisson qui crache de l’eau de sa bouche.
Cette sculpture se trouve devant le Le John Shedd Aquarium.
LE PLANETARIUM ADLER
16- LE PLANETARIUM ADLER : est un musée scientifique américain situé au 1300 S. Lake Shore Drive, dans la ville de Chicago depuis 1930, il s’agit du premier planétarium du continent américain. Nous avons assisté à la projection d’un film en anglais sur la conquête de la lune. La visite est relativement courte, mais intéressante par les objets exposés d’un passé si proche.
Cabine Appolo
Cabine Appolo intérieur
17 – LA TOUR 360 : (anciennement John Hancock Center) d’une hauteur de 344 m. Elle fut construite entre 1965 et 1970, et fut longtemps le plus moderne des gratte-ciels de Chicago. Il faut prendre les ascenseurs ultras rapides deux étages par seconde (32 km/heure), pour rejoindre l’observatoire au 94e étage où l’on peut admirer le panorama de la ville. Vous pouvez découvrir Chicago dans les 4 directions des points cardinaux. C’est magnifique, mais il faut être chanceux pour ne pas avoir la tête dans les nuages comme ce fut notre cas. Les Chicagoans l’appellent « Big John ». 875 N Michigan Ave, Chicago. Pour les amateurs des hauteurs, il existe un autre poste d’observation la tour Willis.
18 – RESTAURANT PELAGO : Excellent restaurant italien, tout est parfait: l’accueil, la décoration, le service ainsi que les mets servis. Une carte bien étudiée et un choix de vins, très intéressant et très diversifié en provenance de l’Italie principalement. 201 E Delaware Pl, Chicago, pas très loin de la tour 360.
19 – BLUE CHICAGO, depuis 1985, célèbre dans le monde entier, présente le meilleur du blues authentique de Chicago dans une atmosphère chaleureuse et conviviale. Situé au cœur du quartier des divertissements de River North, à proximité des hôtels et restaurants prisés, les fans de Chicago et du blues du monde entier peuvent vibrer tous les soirs. 536 N Clark St, Chicago. Dès 8 heures du soir, le club ouvre, nous avons payé 10 $ par personne en semaine. Attention, le club est interdit ou moins de 21 ans. Pas de réservations, le premier arrivé est le premier placé. Une serveuse vous propose de prendre un verre, 3 $ sans alcool ou 6 $ avec alcool. Une belle ambiance qui nous replonge dans les racines du jazz historique. Une très belle soirée.
20 -RESTAURANT PETTERINO propose une large carte d’inspiration italienne. Les convives de Petterino attirent les amateurs de théâtre, les professionnels, les avocats, les politiciens et plus encore. Sur les murs, les caricatures de tous les politiciens célèbres, des célébrités et des Chicago influents qui ont dîné. Beaucoup de monde, mais nous avons été moyennement satisfaits. 150 N. Dearborn Chicago.
Ancien bar d’Al Capone et La tour Trump
21 – L’ARCHITECTURE RÉSERVE bien des surprises, en nous promenant près de 175 N State St, Chicago nous avons eu la surprise de constater que, le building des Bijoutiers de 1926 avec au sommet le bar clandestin d’Al Capone (le Stratosphère Lounge), était à côté de la Tour Trump. Hasard ou effet d’optique…
Conseils : • Munissez vous d’un parapluie et une tenue chaude et de quoi bien vous couvrir car un jour il peut faire 10 ° avec du vent et le lendemain 30 °, • Contactez bien avant les Chicago Greeter pour bénéficier de l’expertise d’un guide bénévole qui aime parler de sa ville.https://chicagogreeter.com/ , • Achetez via internet un pass Chicago Card sur le site https://gocity.com/chicago/fr et tout est expliqué en français, inscrivez-vous et attendez la dernière relance pour bénéficier du meilleur prix. Non seulement vous faites des économie, mais vous évitez beaucoup d’attente. La meilleure période est fin mai à octobre, après, il peut faire très très froid.
Conclusion : Nous avons adoré Chicago, cette ville est captivante, nous l’avons surnommée la Surprenante, il est vrai qu’elle nous a réservé de nombreuses surprises. Il nous reste encore tant de choses à voir. Merci à Ann Marie, notre « greeter » qui a amorcé notre souhait de découvrir Chicago. Merci à Mathilde et son blog https://www.maathiildee.com qui nous a permis de mieux préparer notre voyage.
Acomme.blog le blog de Paul et Raydo Obadia, mai 2019 Photos : PRO Paul et Raydo Obadia
Nous avons rencontré Mathieu Houlbert dans son atelier à Nice, il scie, il colle, il assemble, il cintre, il perce, il ponce, il vernit… mais que faites-vous Mathieu ? Je suis un artisan d’art et je réalise des pièces uniques : des vélos en bois !
Qui est Mathieu Houlbert ?
Né à Pontoise, il a 34 ans et entame sa carrière professionnelle dans la vidéo, mais vite lassé, il prend la direction de l’Italie et plus particulièrement celle de la Toscane, pour devenir sculpteur sur marbre. C’est ainsi que commence la passion du travail de la matière. Mais la crise survient et faute de commande, il s’expatrie vers Montréal pour vendre des œuvres d’art. Mais les Québécois, dit-il, sont très régionalistes et n’apprécient pas beaucoup les artistes étrangers de sa galerie.
Il revient en Bretagne et travaille dans un atelier de charpenterie maritime, avec comme objectif de se perfectionner dans ce secteur, mais il lui manque la formation initiale en menuiserie.
Alors, en 2012 il retourne sur Paris et comme de nombreux innovateurs célèbres, c’est dans un garage qu’il crée son premier vélo en bois. Ensuite, il cède à l’appel de la Côte d’Azur pour revenir dans la charpenterie maritime. Mais ce n’est pas sa vocation et sa passion l’emporte sur sa raison, il met tout son savoir pour construire des vélos à ossature bois.
Après avoir réalisé une étude sur le prix des vélos carbone, il se dit qu’il existe un créneau pour le vélo en bois sur mesure, pièce unique et numérotée.
Voici en image, les étapes de la création.
Jusqu’à ce jour, Mathieu a réalisé 16 œuvres.
Le coût d’un vélo en bois varie entre 7500 € et 8000 €, comptez en général 5000 €, uniquement pour le cadre, et ajouter les accessoires dont le prix est fonction de la qualité souhaitée. Ce sont donc des pièces uniques, pas de stock. Le vélo peut être pour homme ou femme, à roulement fixe ou à roue libre. Il faut pratiquement 160 heures pour réaliser un vélo dont le poids est d’environ 8 kg pour un vélo d’homme et 11 kg pour la version féminine.
Il vend ses vélos uniquement par connaissance et certains architectes d’intérieur l’ont acquis comme un objet décoratif.
Les vélos sont numérotés, il n’y a pas de marque. Plus tard, il fabriquera des vélos en frêne, bois dur, mais flexible ou en sipo, bois plutôt léger et tendre, d’un brun rosé à rouge et légèrement violacé.
Son prochain objectif : faire le tour des lacs italiens et suisses pour associer un bateau Riva avec son vélo dont la philosophie est commune.
En conclusion, Mathieu Houlbert est un artisan d’art qui aime travailler de ses mains et qui réalise des vélos avec passion.
Le Grimaldi Forum organise cette année une exposition sur la Cité Interdite à Monaco, afin de mettre en lumière vie de cour des empereurs et impératrices de Chine et découvrir l’empire au zénith de sa gloire, sous les règnes de la dernière dynastie impériale les Qing (1644-1911).
La Cité interdite est l’un des ensembles palatiaux les plus prestigieux qui existent et le site le plus visité au monde avec quelque 10 millions d’entrées par an. À la fois palais et musée, c’est autour de lui que la nouvelle capitale de Pékin s’est ordonnée. La Cité interdite est le résultat de la volonté du troisième des empereurs des Ming et fut construite d’un seul jet entre 1406 et 1420. Elle deviendra le berceau du pouvoir où se succéderont les empereurs Mandchous sur près de trois siècles.
Pourquoi le qualificatif « interdit » ? Cela vient du fait, qu’en tant que résidence des empereurs chinois, de leurs familles et de ceux qui étaient à leur service, son accès était interdit au peuple qui n’avait pas le droit de s’en approcher ni même de la regarder !
La construction de la Cité interdite a duré 14 ans et plus d’un million d’ouvriers réduits à l’esclavage y auraient travaillé. Un premier palais était achevé en 1420. Entre 1420 et 1911, un total de 24 empereurs y ont résidé. En 1924, la cité interdite a été enfin ouverte au public,
La personnalité des empereurs Qing est au centre de l’exposition et plus particulièrement les souverains Kangxi (1662 -‐1722), Yongzheng (1723 -‐1735) et Qianlong (1736 -‐1795. En tant que représentant du Ciel sur terre, l’empereur, dit le « Fils du Ciel », est un être omnipotent, à la fois chef militaire, chef religieux et à la tête des lettrés.
La visite de cette exposition est très intéressante à plus d’un titre, car elle permet de plonger dans l’histoire de la Chine et d’imaginer la puissance de cet empire qui, bien avant l’Europe, avait découvert le papier, la poudre, les feux d’artifice, la réflexologie, l’imprimerie… De plus les objets exposés permettent aux jeunes et aux moins jeunes d’illustrer ce que nous connaissons généralement à travers les récits historiques ou issus de notre éducation.
Le parcours s’organise autour de quatre séquences principales
1- LES MANDCHOUS dont le principal thème est : « conquérir l’empire ». Nous sommes d’emblée accueillis par les tenus d’apparat des guerriers et attirés par ce trône éclairé qui surgit dans pénombre au bout de la galerie.
2- CIEL –TERRE – HOMMES
Deux salles seront consacrées au Ciel à cette relation privilégiée avec le ciel. La première contient un ensemble d’instruments et autres outils d’investigation liés aux observations astronomiques. Ils attestent de l’intérêt porté à ces disciplines au sein du palais. Cette tâche est confiée principalement à des pères jésuites européens qui vont œuvrer près d’un siècle durant à la cour.
Le temple des ancêtres. Il ouvre sur la deuxième salle ; il évoque un autre moment important du rituel impérial.
Un film d’une extraordinaire pédagogie d’une durée de 21 minutes vous permet d’être l’Empereur et d’ouvrir certaines portes qui lui étaient uniquement réservées. Entièrement réalisé en images de synthèse, « Le palais pour le Fils du Ciel » permet de survoler toute l’architecture du palais impérial à l’époque des Qing vous êtes en immersion totale au cœur de la Cité Impériale de Pékin.
3 -LA CITE INTERDITE, « CITE-PALAIS »
La Salle du Trône : on y découvre un grand écran en bois de santal rouge au décor de neuf dragons peints en or et argent installé au Nord et qui protège l’empereur d’influences néfastes lorsqu’il est assis sur le trône. De chaque côté du trône, deux grands éléphants et deux instruments rituels qui scandent les cérémonies : le lithophone en jade et le carillon de cloches en bronze. Les deux instruments de musique sont la manifestation d’un pouvoir transcendant qui revient au seul souverain régulateur de l’harmonie universelle. D’autres salles permettent de rythmer la visite en nous permettant d’entrer dans l’intimité de ces personnages mythiques.
la Salle des empereurs et impératrices, une salle dédiée aux arts du pinceau et aux collections impériales, le Cabinet des Antiques (vie privée de l’empereur)
L’empereur, chef militaire La galerie des batailles, La salle des Tributaires
4-LE JARDIN
Après avoir quitté les salles du Palais, nous nous rendons dans un jardin. Cette dernière section illustre l’admiration que les Qing vouaient à la nature. C’est le lieu de recueillement privé de l’empereur où l’on peut découvrir le magnifique paravent laqué seize panneaux sculptés en laque noir rehaussé d’applications de feuilles d’argent et de feuilles d’or mesure près de 10 mètres de long, mythique émanant du jardin privé de l’empereur Qianlong.
Au terme de cette rétrospective, il apparait que L’empereur devait être considéré comme un être parfait et qu’il devait s’y connaître dans tous ces arts. Mais, d’après les historiens le rôle de dépositaire de l’esprit artistique de son peuple n’avait pas besoin d’être contraint : les empereurs chinois étaient, dans leurs larges majorités, des personnes lettrées, amoureux des belles lettres et artistes-peintres à leurs heures.
La visite est terminée et nous pensons déjà au thème de l’exposition de l’an prochain qui promet sûrement un merveilleux voyage dans le temps.
PRO Paul Raydo Obadia 24 Août 2017
LE GRIMALDI FORUM – INFORMATIONS PRATIQUES
L’exposition « La Cité Interdite à Monaco : vie de cour des empereurs et impératrices de Chine» est produite par le Grimaldi Forum Monaco et bénéficie du soutien de la Compagnie Monégasque de Banque (CMB), de SOTHEBY’S, de GALAXY ENTERTAINMENT GROUP et de d’AMICO.
Commissariat : Jean‐Paul Desroches et Wang Yuegong Scénographie : Grimaldi Forum Monaco
Lieu : Espace Ravel du Grimaldi Forum Monaco 10, avenue Princesse Grace -‐ 98000 Monaco Site Internet : www.grimaldiforum.com
Dates : du 14 juillet au 10 septembre 2017
Horaires : Ouvert tous les jours de 10h00 à 20h00 Nocturnes les jeudis jusqu’à 22h
Prix d’entrée : Plein tarif = 10 € .Tarifs réduits : Groupes (+ 10 personnes) = 8 € – Etudiants (25 ans sur présentation de la carte) = 8 € – Seniors (+65 ans)= 8 € – GRATUIT pour les moins de 18 ans.
Billetterie Grimaldi Forum
Tél. +377 99 99 3000 -‐ Fax +377 99 99 3001 – E‐mail : billetterie en ligne ticket@grimaldiforum.mc et points de vente FNAC.
Nikaïa ? Vous connaissez sûrement pour y être allé au moins une fois, mais, comme nous, vous aimeriez en savoir plus sur ce grand bâtiment, son fonctionnement et, bien sûr, sur l’homme qui est aux commandes.
Cela fait déjà plus de 15 ans que ce merveilleux outil a été inauguré le 4 avril 2001, en présence du Maire Jacques PEYRAT, initiateur de ce projet, en vedette Elton JOHN et des directeurs de l’époque Christine et Charles MICHAELIS.
Depuis l’annonce de la réalisation de Nikaïa, une grande idée germait dans la tête d’un niçois de plusieurs générations : Gilbert MELKONIAN, qui avait comme rêve de travailler un jour au Nikaïa. Son récit nous a inspiré des titres de chansons, des films, ou des émissions TV :Son vœu se réalise en 2003, puisqu’il est Directeur technique, et 2010, la nouvelle direction de Nikaïa lui fait confiance et le nomme DIRECTEUR.
Gilbert nous parle de ce Palais avec passion et nous fait partager son enthousiasme pour réussir un défi permanent!.
« C’est un outil extraordinaire qui peut accueillir de 300 à 56 000 personnes avec une scène réversible. (Seule la ville de Nancy possède un équipement similaire). Aujourd’hui Nikaïa est géré par la S-PASS, une branche d’un grand groupe national, la 3 S, holding qui œuvre dans divers domaines comme sport, spectacle, congrès. »
On pourrait penser que pour faire fonctionner ce bâtiment il faut une armée de salariés, en fait, le nombre fluctue en fonction des évènements et passe de 5 de base à 500 et même 600 ou plus depuis Vigipirate.
Qui est Gilbert MELKONIAN?
Gilbert est niçois depuis sept générations, avec des origines arméniennes du côté de son père et italiennes par sa mère. Même s’il n’a plus de famille en Arménie, il a gardé un lien très fort avec ses racines.
Gilbert a fait ses études à Nice, tout d’abord le lycée Masséna et ensuite l’IUT département informatique, mais comme il a toujours aimé le monde du spectacle, il prend un virage à 180 degrés pour faire de sa passion une priorité. Musicien, il a été accordéoniste pendant 20 ans, et il a voyagé dans le monde entier avec la CIAMADA NISSARDA, groupe folklorique bien célèbre, mais il est également trompettiste ! Aujourd’hui, il adore son métier, cependant il se serait bien vu artiste de théâtre.
Gilbert travaille pratiquement tout le temps : son emploi du temps est très chargé, puisque, en plus d’être directeur du Nikaïa, il fait partie de la cellule développement de la Holding la 3S et de ce fait, il est en général à Paris du mardi matin au jeudi soir.
Un trait dominant chez Gilbert, il est croyant, il nous évoque des moments importants de sa vie, la visite à Saint-Pierre de Rome afin de rencontrer Sa Sainteté le Pape François.
Il nous dit avoir côtoyé les plus grandes stars du monde, mais aucune comparaison par rapport à cette communion avec le Pape François, il se sentait tout petit à ses côtés. Sa rencontre avec le Dalaï-lama a été aussi très marquante pour lui, car il admire la philosophie de ce grand personnage.
Gilbert voyage depuis l’âge de 15 ans et il aime toujours bien faire office de « GO ». En dehors de la France, le pays où il aimerait vivre c’est l’Afrique du Sud et notamment au Cap à la rencontre des deux océans.
À l’occasion de ses voyages, Gilbert est original, il reste artiste dans l’âme et aime bien se mettre en scène avec un accessoire, le plus souvent un chapeau.
Les RESTAURANTS! Nous abordons un moment fondamental dans la vie de Gilbert car il y prend pratiquement tous ses repas ! Devinez, la première des choses qu’il regarde? La carte des desserts, car Gilbert est un gourmet et un gourmand, il peut résister à tout sauf à un bon dessert. (il prend très souvent les desserts en photo).
Il pourrait écrire un guide sur « les meilleurs tiramisus dans le monde »! Il ne nous dira pas quel est son restaurant préféré pour ne faire de peine à personne, mais nous pensons qu’il a dans son agenda une très belle liste.
À bâtons rompus, il répond à nos questions :
Chez l’être humain il aime la sincérité, n’aime pas le mensonge,
En musique il aime la pop américaine.
Point de vue de la nourriture, il est plutôt viande, n’aime pas les crustacés et coquillages. Son plat préféré : le pan-bagnat. Gilbert n’est pas trop sportif, il fait de la marche, mais c’est un inconditionnel de l’OGC Nice et de l’équipe de France de Foot, surtout lorsqu’il y a des enjeux.
Au niveau de réseaux sociaux, il est sur Facebook, il considère que c’est un outil professionnel indispensable et pour le côté personnel, c’est un moyen d’échanger et partager les moments de sa vie avec ses amis. Mais concernant l’amitié, il est très sélectif.
Gilbert aime les projets, la preuve la création récente du « Resto », le nouveau restaurant de Nikaïa, une initiative très intéressante pour dîner avant ou après le spectacle, il est prudent de réserver, car la formule a beaucoup de succès. ( 04 92 29 31 11 ou leresto@nikaia.fr )
Mais faisons confiance à Gilbert, il a encore de nombreuses nouvelles idées à mettre en œuvre pour la satisfaction de tous.
Enfin pour conclure nous avons trouvé quand même une ambiguïté, car il est né un 23 septembre ! Donc il pourrait selon l’heure de sa naissance, être vierge ou bien balance, disons qu’il a pris les bons côtés des 2 signes ; pour la vierge c’est quelqu’un de tenace qui accomplit sa tâche dans l’honnêteté, côté Balance c’est l’harmonie sociale, il évite à tout prix les conflits. De toute façon il aime en toute chose le bon équilibre.
Les deux questions bonus : Quel est votre plus grand regret ? « Je n’en ai pas».
Qu’est-ce qui lui ferait le plus plaisir ? Après une longue de réflexion, il nous dit « être heureux »
.
Bloc note pour tout savoir :
Palais Nikaïa 63, Boulevard du Mercantour – 06200 NICE
Avec un nom de famille comme Graff, on aurait pu penser qu’en ajoutant « eur », Antoine serait devenu Graffeur !
Mais non, c’est une autre première voie qui l’attend, il commence à peindre dès l’âge de huit ans et, adolescent, il obtient sa première commande !
Sa vie ressemble à son œuvre, avec des pics et des creux et pourrait être résumée en trois temps : Artiste, chef d’entreprise et Artiste d’un nouveau genre.
Tout d’abord les Beaux-Arts, puis une série d’activités, concept très réussi pour vitrines pour pharmaciens, Il crée même une imprimerie et dirige 17 personnes et connait le stress des responsables d’entreprises.
Télémaque, Arman, César, Villeglé défilent dans sa nouvelle entreprise pour y exécuter des estampes originales. Il crée même une galerie à Strasbourg : « La Main bleue »
Mais pour Antoine : « L’art ce n’est pas copier mais c’est faire une nouvelle proposition »
Plus facile à dire qu’à mettre en œuvre !
Insatisfait, Antoine Graff, vend tout, se cherche et sombre progressivement dans la déprime.
La révélation
Un matin comme à son habitude, il prend son petit déjeuner et les plis du papier qui entoure sa motte de beurre qui se déploie en plis exubérants, va être le début de sa nouvelle orientation. Il se cherche pendant 5 ans avant d’avoir la maitrise de cette technique du froissage et du pli qui font d’Antoine Graff un artiste unique dans son genre.
Antoine nous dit que le plus dur a été pour lui d’oublier ce qu’il avait appris, il a dû tout réinventer.
Sa matière première devient le papier, et Antoine Graff le froisse le façonne et le fige. Il donne du rythme au papier et au final son œuvre garde un langage aléatoire pour que chacun y trouve sa propre interprétation. « Je ne veux rien imposer » dit-il.
Sa devise est simple « la présence d’un papier c’est tout. »
Chaque œuvre appartient à un ensemble comme Monades, Epis, Monades Dialectiques ou Cryptages. Une grande partie de l’œuvre d’Antoine Graff se nomme « Monade », ce terme est employé par le philosophe Gottfried Wilhem Leibniz (1646-1716) qui nomme « Monades » les esprits et explique qu’ils sont tous des « miroirs de l’univers », et permettent à chacun d’avoir une perspective unique et singulière qui est la sienne.
De sa rencontre avec César, Arman, Sosno, Ben, il en tirera un très grand souvenir et un tournant dans sa carrière, puisqu’il devient Niçois en 2001 et travaille dans son atelier sur les collines niçoises.
Diaporama les étapes du « FROISSAGE »
Antoine-graff-le-départ
Antoine-Graff-les-mesures
Antoine-Graff l’humidification
Antoine-Graff-froissage-1
Antoine-Graff froissage-2
Antoine-Graff-la presse
Antoine-Graff-à la sortie de la presse
Antoine-Graff-le début de la mise en plis
Antoine-Graff-la fin de la mise en plis avant phase finale
Et maintenant….
Antoine Graff recherche toujours des nouveautés dans la technique. Sur La photo ci-après on aperçoit en bas en blanc le résultat du chantournage (Découper le cadre en bois selon les profils de plis )
Voici la nouvelle technique à l’étude : envisager la possibilité de ne plus chantourner les cotés des cadres mais de coller directement le papier sur les tranches du cadre
Et pour finir :
Passionné de tennis, Antoine Graff travaille pour une prochaine exposition « UniversPantone». Un paradoxe : utiliser la codification rigoureuse : Le nuancier universel Pantone, pour réaliser des œuvres d’art où, l’on surfe, l’on glisse d’un pli à l’autre sans fixation ni rigidité.
Où trouver les oeuvres d’Antoine Graff ?
4 – AUCTION
2 rue du Congrès
06000 NICE – Tel. 04.93.62.37.75
Mail: contact@4-auction.com
L’atelier Franck MICHEL
28 Rue Catherine Ségurane
06000 – NICE
Tél : 04 93 04 62 89 / 06 63 49 66 80
Mail : contact@latelierfranckmichel.fr
Et pour conclure, s’il fallait classer Antoine Graff nous dirions que ce n’est pas un « sans papier », mais un plasticien original qui donne la liberté à chacun de s’évader dans les plis de son imagination. Antoine Graff est tellement spécifique, que vous n’aurez plus besoin de consulter sa signature pour savoir que c’est une création d’Antoine Graff.