En cette période de confinement, nous avons donné la parole aux chefs qui ont été une source d’inspiration pour nos articles. Aujourd’hui, ils se trouvent dans une situation extrêmement difficile et chaque chef la subit à sa manière. Certains ont choisi d’adopter une solution avec la vente à emporter. Ces chefs méritent vos encouragements ainsi que votre soutien. C’est une question de SURVIE. Cette semaine, nous vous présentons quatre expériences :
L’ATELIER est un établissement tenu par Stéphane et Fleur Chenneveau au 17 rue Gioffredo à Nice. Le chef, d’origine vendéenne, a reçu une formation dans des établissements prestigieux avant de se mettre à son compte. La grande fierté du couple, une cave à vins sublime. Parmi ses innovations il a osé revisiter la socca et il en a fait un plat signature original et goûteux. Pensez à eux dès à présents. Ces chefs ont tous en commun une envie d’entrer en résistance et ils ont crée des nouvelles formes de restauration. ÀCHAQUE JOUR SON CHEF.
JOUR 1 L’atelier au 17 rue Gioffredo Nice
Vous ne pouvez plus venir dîner à l’Atelier pour l’instant ? L’Atelier se propose de vous faire déguster ses spécialités chez vous !!
À compter du vendredi 24 avril 2020, passez votre commande à partir 12 heures pour le soir.04 93 85 50 74 et nous nous convenons d’un créneau pour venir la récupérer en toute sécurité. Livraisons possibles aux alentours, nous sommes au 17 rue Gioffredo à Nice. Également par mail : stephane.chenneveau@gmail.com ou par SMS au 06 26 84 38 18 → Choix des soccas garnies : Prix unique 12 € • Socca Bresaola • Socca Pata Negra • Socca Saumon Fumé • Socca crème de truffe & gouda truffé • Socca jambon fromage • Socca Poulet César → Dessert : 5 € • Tiramisu aux fruits rouges • Snickers de l’Atelier revisité → Pour vos apéros, nous vous proposons également à emporter des planches de charcuterie de Pata Negra, ou fromage ou mixtes au prix unique de 14 €. Nous avons également mis en place notre carte des vins à emporter avec une large sélection à –30 %, n’hésitez pas à nous demander. Paiement à la livraison de la commande. CB acceptées au restaurant à partir de 30 € (Visa/Amex) et uniquement espèces pour les livraisons.
NOTRE CARTE DES VINS (cliquer sur la carte)
Vous pouvez nous suivre sur notre ou sur, nous envoyer 17 rue Gioffredo 06000 Nice 04 93 85 50 74 ou 06 26 84 38 18.
Dans l’attente de votre appel, Stéphane et Fleur Chenneveau ________________________________
À suivre, JOUR 2 BOOTGRILL
Bootgrill est dirigé par Thierry Cornuet, un personnage truculent venu de la Belle Province et qui a subi de nombreux coups du sort dans sa vie. Il s’est reconverti depuis 2 ans dans sa spécialité culinaire canadienne : le barbecue. Le succès fut au rendez-vous et Bootgrill compte de nombreux aficionados. Aujourd’hui, une fois de plus il relève le défi. C’est fondamental.
À suivre, Jour 3
RECETTA DE JOU, Marc Seassau annonce la couleur avec l’enseigne de son exploitation. Ancien contrôleur de la SNCF, Marc est tombé en adoration devant les marmites de sa mère et de sa grand-mère qui mitonnaient d’authentiques plats niçois. Il nous fait partager sa passion et il a hâte de reprendre le travail.
À suivre, Jour 4
CAFÉ PAULETTE, Arnaud et Céline FALLET ont créé, Place du Pin un concept innovant : Un côté bistrot, un brin de coffee-shop, une belle dose de ferme auberge bio, et une formule de bar à tapas pour les soirs, avec toujours, le respect du choix du bon produit. Tout au long de la journée cet établissement est le rendez-vous incontournable de tous ceux qui aiment le bien manger et le bien boire. Ils attendent avec impatience la réouverture et avec plaisir, ils vous font partager une recette succulente accompagnée d’un nectar.
En cette période de confinement, le coronavirus ne doit pas nous faire oublier que les autres maladies ne sont pas inactives. Nous avons donc tiré parti de cette situation exceptionnelle pour vous présenter une technique innovatrice relative au traitement du cancer du sein sous certaines conditions : taille de la tumeur et âge. (Cette technique est pour l’instant réservée aux patientes de 60 ans ou plus. En effet, après 60 ans le risque de rechute locale est moindre).
Présentation du sujet : Il s’agit de l’emploi d’une nouvelle technique utilisant l’appareil « Papillon +® » pour une radiothérapie de contact, en moins d’une minute, pour traiter le cancer du sein ! Voici le nouveau TGV (le Traitement à Grande Vitesse).
Remarque préalable : cet article a un but pédagogique pour expliquer de façon simple à nos lecteurs : – À quoi sert une radiothérapie, – L’historique de ce dispositif avant-gardiste – L’emploi de cette « Technique Papillon ». Tous ces propos ont été validés par le Professeur Jean-Pierre GÉRARD.
Onco-radiothérapeute, Jean-Pierre GÉRARD poursuit actuellement ses activités de cancérologue clinicien dans le domaine des cancers du rectum. Il pilote l’essai randomisé européen OPÉRA. Il est également impliqué dans celui de l’appareil Papillon+® pour la radiothérapie per opératoire des cancers du sein. 1979, Nommé Professeur de Cancérologie-Radiothérapie à l’Université de Lyon. 1994, Doyen de la Faculté de Médecine de Lyon Sud. 1999, Président de la Société Européenne de Cancérologie – Radiothérapie ESTRO. 2001-2009, Directeur Général du Centre Antoine-Lacassagne à NICE
Pourquoi une radiothérapie ?
La radiothérapie est un traitement local du cancer par des rayons qui détruisent les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier tout en préservant le mieux possible les tissus sains et les organes avoisinants. Parmi les différentes radiothérapies, on distingue :
Radiothérapie externe :les rayons sont émis en faisceau par une machine située à distance du patient, ils traversent la peau pour atteindre la tumeur. Les progrès technologiques ont permis de mieux protéger les tissus sains et les organes à risque tout en délivrant la dose thérapeutique optimale pour traiter le volume cible. Il existe différentes techniques en fonction de la forme du faisceau d’irradiation et du volume à traiter. Le choix va dépendre de la taille des tumeurs et de leurs formes. Parmi les possibilités les plus modernes, la Protonthérapie, utilise des protons à la place des rayons classiques (à ce sujet, consulter notre article sur le Cyclotron) cliquez ICI
Radiothérapie de contact :Technique qui utilise des rayons au contact direct de la zone à traiter. La radiothérapie de contact est effectuée avec des appareils dédiés émettant de petits faisceaux de rayons X de faible énergie 50 kV (kilovolt), permettant le traitement de cancers dans trois domaines :
Irradiations de lésions accessibles superficielles (cancers de la peau, de la paupière…)
Irradiations endocavitaires (à l’intérieur de la cavité): petits cancers du rectum de moins de trois centimètres.
Irradiations per opératoires (au cours d’une intervention chirurgicale) : cancers du sein.
Un exemple de radiothérapie de contact dans la cadre du traitement du cancer du sein.
Important : (la tumeur doit être de type T1 inférieure ou égale à 20 mm pour une personne âgée de plus 60 ans). Avant 2011 : Grâce au dépistage, les petits cancers du sein, tumeur unique de moins de 2 cm de diamètre (sans atteinte ganglionnaire) sont diagnostiqués de plus en plus fréquemment. Ils guérissent dans la majorité des cas et sont traités en enlevant la tumeur lors d’une intervention chirurgicale (tumorectomie), suivie un mois plus tard, de 6 semaines de radiothérapie pour éviter une rechute locale dans le sein préservé.
INTRABEAM®
Depuis 2002 : il était certes parfois possible de réaliser la radiothérapie pendant l’intervention chirurgicale avec l’appareil Intrabeam®, mais le temps d’irradiation reste long (30 minutes). C’est pourquoi le Pr Jean Pierre GÉRARD, radiothérapeute au Centre Antoine Lacassagne de Nice, a conçu en 2016, en collaboration avec une start-up britannique (ARIANE cie), un tout nouvel appareil nommé « Papillon+ »®. Grâce à lui, le temps d’irradiation est réduit à 1 ou 2 minutes !
PAPILLON +®
Comparaison des trois stratégies du traitement d’un cancer du sein avec radiothérapie :
Papillon +®
Intrabeam®
Radiothérapie externe
Chirurgie ambulatoire
Chirurgie ambulatoire
Ambulatoire
Une seule journée
Une seule journée
Radiothérapie 1 à 2 minutes
Radiothérapie 20 à 40 minutes
6 semaines
Optimisation bloc opératoire
Moindre optimisation bloc opératoire
Guérison sans mutilation
Guérison sans mutilation
Guérison sans mutilation
Sentiment de moindre gravité
Sentiment de moindre gravité
Plus anxiogène
La première patiente bénéficiant de cette nouvelle technique a été opérée le 26 octobre 2018 : 7 h 00, arrivée de la patiente au Centre Antoine Lacassagne. 9 h 00, la patiente a été endormie dans une salle d’opération dont les murs sont radioprotégés, l’appareil Papillon +® est positionné à côté de la table d’opération. Juste après la tumeur enlevée (la tumorectomie), la radiothérapie peut commencer. Pour ce faire, les médecins positionnent avec une grande précision sur la zone concernée, un applicateur sphérique de 3,5 cm de diamètre afin de placer en son centre, le tube à rayons X du papillon +. 10 h 15, tout le monde quitte la salle d’opération, l’irradiation peut alors débuter et dure 40 secondes, la patiente étant sous anesthésie générale. 10 h 17, toute l’équipe reprend l’opération pour fermer l’incision chirurgicale. 10 h 45, l’intervention est terminée. La patiente part en salle de réveil. Midi, la patiente s’est parfaitement réveillée. 16 h, visite de contrôle dans sa chambre. 17 h, la patiente rentre chez elle. Une première mondiale réussie ! L’efficacité de PAPILLON +® Un essai est en cours sur 46 patientes atteintes d’un cancer du sein afin de démontrer l’efficacité de Papillon +®. L’Agence Nationale de Sécurité du médicament (ANSM) étudie actuellement l’efficacité de l’Intrabeam® pour un usage étendu à l’ensemble des centres du territoire français. Si l’Intrabeam® est validé par l’ANSM, Papillon +® devrait très probablement connaître un destin similaire. Il est vraisemblable qu’en 2021 cette technique pour l’instant réservée aux patientes de 60 ans ou plus (après 60 ans le risque de rechute locale est moindre), sera ouverte à un plus grand nombre.
Raccourci illustré d’une longue histoire de la radiothérapie de contact.
Un grand merci au Professeur GÉRARD pour sa confiance et son aide précieuse dans la rédaction de cet article.
Ce sujet fait partie d’une trilogie. En effet, dans ce premier chapitre, nous avons mis l’accent plus particulièrement sur l’utilisation de Papillon+® dans le cadre du traitement du sein. Nous avons évoqué l’essai randomisé OPÉRA qui fera l’objet d’un deuxième chapitre à paraître mi-mai. Pour terminer cette saison 1, nous vous présenterons en fin d’année, les résultats préliminaires de l’essaiOPÉRAet ainsi vous serez les premiers à savoir si l’appareil PAPILLON® permet, en cas de tumeur précoce, de préserver le rectumen évitant une chirurgie lourde.
Adresse utile : Centre Antoine Lacassagne 33 Avenue de Valombrose 06189 Nice Cedex 2 mail : jean-pierre.gerard@nice.unicancer.fr PRO Paul et Raydo OBADIA, avril 2020
Photos: Professeur GÉRARD, CENTRE ANTOINE LACASSAGNE, PIXABAY
Avec le blog acomme, vous allez enfin connaître le secret de l’ouverture des huîtres par le Champion du Monde, en images et en vidéo. Auparavant, découvrons quelques faces cachées de deux personnages attachants et atypiques rencontrés au salon Agecotel 2020.
MERCOTTE
MERCOTTE (Jacqueline Mercorelli)
MERCOTTE est une critique culinaire, blogueuse, animatrice télévisée sur M6, le Meilleur Pâtissier depuis 2012. Nous lui avons posé la question sur sa venue à la télévision : « je n’ai rienfait pour entrer à la télévision on est venu me chercher ». C’est une littéraire, après hypokhâgne, elle obtient une licence d’anglais. Elle se marie et devient mère de quatre enfants. Passionnée de rallyes, elle sillonne avec son mari les routes de l’Europe. Avec la crise du pétrole, elle change d’objectifs et organise des cours de cuisine dans sa région natale, la Savoie. Ses cours ont beaucoup de succès et cela l’encourage à créer un blog, concept rarissime, 15 ans en arrière.
Son penchant pour les gâteaux la conduit à suivre un premier stage chez VALRHONA. Après quelques autres stages, elle nous confie « il y a un pas de géant entre les gâteaux et la pâtisserie » ! Elle s’éclate aujourd’hui en compagnie de Cyril Lignac et de la pétillante Julia Vignali, lors de l’émission Le Meilleur Pâtissier sur M6.
Ses goûts culinaires : les ris de veau et sa pâtisserie favorite, le Saint Honoré, car il requiert beaucoup de technique.
Ses belles maximes : « Je ne fais rien sans gaieté je vis et je pense positif, je suis née optimiste, tout ce qui est négatif je l’oublie. Quand j’ai une passion, je vais jusqu’au bout de mes passions. Mon secret ? Un brin de pédagogie dilué dans une bonne dose de gourmandise ! »
Un conseil, pas de selfie, elle en a horreur, mais ravie de poser pour une photo traditionnelle. Mercotte, est aussi animatrice de radio et écrivaine :
Gérard BAUD
Gérard BAUD n’était pas destiné à faire de la télé. En effet, après une formation à l’école hôtelière de Besançon, il devient à son tour professeur et parcourt le monde afin de transmettre son savoir. Alors qu’il est à l’île d’Arouba, dans les Caraïbes, il invite un certain Pierre Héry avec lequel il sera en relation. 40 ans plus tard, c’est le même Pierre Héry qui le fit entrer à TF1. « Il ne faut jamais minimiser une rencontre ».
Depuis 2003 Gérard est responsable de la partie gastronomique de l’émission téléshopping sur TF1. Aux côtés de Marie-Ange Nardi il nous dit : « téléshopping c’est une boutique de vendeurs pour donner la parole à un produit qu’il ne l’a pas ».
Ses goûts culinaires : les farcis Niçois et à la socca, mais son origine de Belfort le pousse aussi vers la cancoillotte, les ruchtis (rösti) et les späetzle. Ce qu’il adore, c’est le coq au vin jaune et aux morilles.
Ses préférences en vin : il aime bien le cépage Rolle qui fait partie des principaux cépages du vin des collines de Nice, le Bellet. Il a été surpris par le : Vega Sicilia Unico Ribera del Duero. Son favori en rouge français, un côtes-du-rhône : le Châteauneuf-du-Pape. Sa maxime : « La passion c’est la force de croire !!! », mais il est aussi :
Marcel LESOILLE
Comment devient-on champion du monde des écaillers et recordman d’ouverture d’huîtres creuses ?
En fait, c’est une longue histoire qui commence alors que Marcel avait 10 ans : pour épater les filles, il allait chaparder quelques huîtres qu’il ouvrait pour ces demoiselles. Il s’est fait attraper et cela lui a donné la hargne pour devenir champion.
Après l’armée, il travaille dans plusieurs établissements et chez les ostréiculteurs pour bien apprendre son métier. Il arrive à Lyon et en 1994, Monsieur Paul Bocuse l’ inscrit au Championnat du monde des écaillers qu’il remportera. En 1999, il bat le record du monde avec l’ouverture de 2064 huîtres en une heure. À ce jour, ce record n’a jamais été battu. Depuis 1995, il est 11 fois champion du monde. Il est autorisé à porter le col mondial de l’arc culinaire. Ses goûts culinaires : le boudin Ses préférences en vin : Le côtes-du-rhône : Châteauneuf-du-Pape. Sa maxime : Savoir écouter, observer, étudier pour apprendre et se perfectionner. Il a bien voulu partager son secret sur l’ouverture de l’huître. Voici donc en photo et en vidéo au ralenti le secret.
PRO Paul et Raydo Obadia février 2020 Photos et Vidéos PRO
Nous avons rencontré un pur chocolatier, PHILIPPE CORNET, qui représente la 3e génération de la lignée des CORNET.
Le chocolat : une histoire de père en fils.
Après la Deuxième Guerre mondiale, en 1946, Maurice CORNET cherche une région climatique favorable aux des problèmes de santé d’un membre de sa famille. Il s’établit à Cagnes-sur-Mer comme Pâtissier Chocolatier Glacier, 2 place de Gaulle. En 1958, il est rejoint pas son fils Pierre. En 1972, ils arrêtent la pâtisserie et se spécialisent dans la chocolaterie et la confiserie. Sa conjointe est à ses côtés, ils reprennent la direction de l’entreprise.
En 1985, 2e magasin rue hôtel des postes à Nice. Ils sont heureux de faire ce métier et s’épanouissent dans leur travail. La voie était donc toute tracée pour Philippe qui représente la 3e génération. En 1985, après des études de pâtissier au lycée hôtelier à Nice, il parfait sa formation dans la connaissance des bases de la chocolaterie à Lyon chez Bocuse et Bernachon. En 1990 il intègre l’entreprise familiale, se marie en 1992 et, comme l’histoire se répète, son épouse, Nathalie, s’occupe de la partie boutique, vente et packaging. Au décès du père, ilsreprennent les rênes de l’entreprise. En 2017, il décide de déménager et de créer un laboratoire de 300 m². C’est un superbe local, vitré, esthétique conforme à l’évolution des normes hygiéniques. Le maître mot c’est la transparence. Il aménage un point de vente et se plaît à dire : « venez nous voir travailler, tout est ouvert, vous pouvez vérifier par vous-même ». Cette année là, Clément, le fils aîné rejoint l’entreprise.
PHILIPPE, NATHALIE, CLÉMENT
Pourquoi l’Oiseau d’or ?
Le grand-père aimait les oiseaux, chez lui il avait une énorme volière et dans sa boutique il installa une grande cage avec des canaris. C’est pourquoi il a baptisé son établissement l’Oiseau d’or.
Le secret pour réaliser de bons chocolats.
Il faut savoir que le chocolat est issu de la cabosse du cacaoyer dont les graines sont extraites et torréfiées. Après avoir enlevé la coque et les germes, on sépare la matière solide du liquide qui constitue le beurre de cacao.
À L’oiseau d’or, on utilise un mélange personnalisé pour la couverture en chocolat. C’est du noir à 70 % en provenance des pays suivants : Haïti, Saint-Domingue et Équateur. C’est la qualité des matières premières qui constitue la base de la réussite du produit final. Ici, toutes les couvertures de chocolats ne contiennent pas de matières grasses autres que celles du cacao. Pas de conservateurs et les arômes sont naturels.
Un exemple de fabrication
Ganache Tarte Citron. La première couche est constituée d’un praliné biscuité puis d’une ganache citron. Le tout est enrobé de chocolat noir. (c’est le chocolat préféré de Philippe).
La gamme des produits de l’oiseau d’or
La plus la plus grande partie est constituée par les ballotins comprenant 54 produits différents. Nous en avons sélectionné un par catégorie dont le nombre de produits différents figure entre parenthèses.
Mais, il faut ajouter, dans le chapitre confiserie : Calissons, Nougats, Pâtes de fruits, Marrons glacés, Caramels, Guimauves. Pour compléter l’offre, voici les gourmandises : Tablettes de chocolat, Pâte à tartiner, Macarons, Amandes Cacao. Ici, tout est fait artisanalement dans le respect de la tradition.
Les grandes questions : Noir / Lait ? le % ? Bio ? Végan ?
Le chocolat noir l’emporte sur chocolat au lait, il représente les 2/3 de la production. Philippe nous précise que la dégustation du chocolat est un moment de plaisir et que chacun doit trouver son bonheur, c’est pour cela que dans les tablettes de chocolat l’éventail est large : noir… 70, 80, 100 %, chocolat au lait, ou blanc, classiques ou fantaisies, toujours avec du « vrai » chocolat pur beurre de cacao !
Les tablettes bio existent, ce qui entraîne un nettoyage complet des moules. Quant au végan, les contraintes sont nombreuses : pas de matière première d’origine animale, pas de lait, pas de beurre, pas de miel, pas d’alcool car certains filtres sont créés à partir du poisson, pas de ganache à cause de la crème, il en résulte une quinzaine de pralinés noirs végan.
Le conseil du Chocolatier
Un chocolat peut être conservé pendant deux mois maximum, la température idéale de conservation est de 16 à 18°, pas de réfrigérateur, l’idéal c’est une cave à vin. Pour déguster, la température idéale est de 20-22°
Une innovation : Les ateliers
Depuis qu’ils sont dans ce nouveau local, Philippe et Clément proposent des ateliers au public. Pendant 3 heures, pour une somme de 80€ vous pouvez réaliser une expérience unique avec l’apprentissage des différentes techniques : le tempérage, la fabrication d’une ganache ou d’un praliné, le maniement de la poche à douille ainsi que le trempage. Important, vous repartez avec vos créations. Les prochaines séances en 2020, le 25 janvier, le 2 février et le 28 mars pour un spécial pâques. (toques et tabliers fournis, maximum 10 personnes, de 14h30 à 17h30.
Quand le chocolatier fréquente un restaurant
Dans la famille CORNET, on est plutôt famille, mais nous avons posé la rituelle question sur les restaurants de prédilection et voici le résultat : À L’Ombre du Pin : 52 Promenade de la Plage, 06800 Cagnes-sur-Mer, +33 4 93 89 71 54 La Brasserie du cours : 3 Cours du 11 Novembre, 06800 Cagnes-sur-Mer +33 9 84 23 16 64 La Bourride : 5 Rue du Capitaine de Frégate Hippolyte Vial, 06800 Cagnes-sur-Mer +33 4 93 31 07 75
Conclusion
Nous avons rencontré un vrai artisan qui aime son métier et qui trouve que le terme chocolatier est souvent galvaudé. Ici, on a le respect des ancêtres et de la tradition. Son meilleur souvenir la mise au point de recettes avec son père et maintenant avec son fils. Souvent, Philippe se demande ce que son père et son grand-père pensent de l’évolution dans la continuité de l’entreprise. L’esprit familial est très fort, on ressent l’ADN du chocolatier, ici, on vit et on respire chocolat. Concernant les CORNET nous pensons que la citation de Stendhal s’applique à merveille : « la vocation, c’est d’avoir pour métier sa passion ».
Stéphane CHENNEVEAU, tel est le nom de ce chef qui a créé à Nice un atelier de restauration imaginatif où on a le loisir de déguster des vins d’exception. Nous avons été séduits par sa prestation et son itinéraire. Il est seul dans sa cuisine et mène à la baguette tous les instruments qui l’environnent. Il aime à se présenter comme artisan cuisinier.
Un parcours semé d’étoiles
Apprentissage dans sa Vendée natale puis, commis dans deux étoilés, à Tours au relais château Le domaine de Hautes Roches, ensuite au Domaine de Haut de lois. Il entame sa route vers le sud à Lyon dans un établissement deux-étoiles au Michelin où il rencontre Jacques Maximin consultant en cuisine. C’est ainsi qu’il découvre la cuisine du sud : huile d’olive, parmesan, risotto, pistou. Après une année chez Régis Marcon, c’est le Louis XV à Monaco.
Il a presque atteint son objectif : bouger pour voir des cuisines et comprendre l’univers des chefs. Nous sommes en 1998 et le futur chef parfait sa connaissance par des expériences dans des Palaces : Hôtel de Paris, L’Hermitage à Monaco. Un accident de la route l’oblige à un repos forcé de 3 ans. Il refait surface à Monaco au Quai des Artistes comme simple extra et au bout d’un an et demi il devient le chef. Il se perfectionne dans une facette indispensable du métier qu’il ignorait : les achats, les ratios, car jusqu’à présent, c’était plutôt de la gastronomie qui consiste à travailler le produit, les cuissons, les assaisonnements. Une dernière expérience au Beefbar à Monaco pour réaliser son rêve :« Être chez moi ».
L’atelier : Restaurant à vins
Ilest un passionné de cuisine et de vins. En février 2010, il crée cet établissement et innove comme précurseur, en effet, les cuisines ouvertes, ce n’était pas commun à l’époque. Pourquoi le terme d’atelier ? Il souhaitait que les clients soient comme dans un garage ou l’on voit les personnes travailler et l’on aperçoit les outils. En ce qui concerne le vin, cela n’a pas était immédiat, il voulait se différencier des bars à vins, qui servent des accompagnements peu qualitatifs et donc décide de faire un véritable mariage entre la vraie bonne cuisine et le bon vin.
La carte change au gré de l’inspiration du chef.
Stéphane décide tout seul de sa carte, pas de règle de changement, il conserve ce que les clients aiment bien manger : le saint-pierre ou la pièce du boucher. Selon son humeur ou des saisons, il adapte la carte. Il adore la pâtisserie et donc dans ce restaurant tout est fait maison, du petit pain au thym au brownie du café. Le choix de la carte est suffisant pour trouver son bonheur et c’est très bon.
Le chef adore le bon vin et la carte de 37 pages propose pas moins de 500 références de son choix. Chacun pourra trouver son bonheur. Toutes les régions de France sont présentes ainsi que quelques vins du monde.
Ses coups de cœur : Parmi les fiefs Vendéens : la Grande Pièce de Thierry Michon comme un clin d’œil à sa région. Le Beaujolais, Morgon, Brouilly, Régnier, Juliénas. Très honoré d’avoir le Côte du Rhône Château Rayas. Le prix des vins s’échelonne de 25€ à 300€. En salle, pour les conseils, vous pourrez compter sur la science de FLEUR.
Une belle histoire d’amour
STÉPHANE et FLEUR
FLEUR est arrivée il y a 3 ans dans la vie de Stéphane. Elle était responsable d’une agence d’intérim dans la santé et elle venait de temps à autre à l’atelier, mais ne l’avait jamais remarqué. Pourtant, des amis communs avaient prédit qu’ils se rencontreraient ! Un jour Stéphane pris son courage à deux mains et décida de l’inviter au restaurant à 15 heures ! ce n’était pas l’ heure habituelle de Fleur, mais elle accepta ! Il lui fit découvrir sa socca, le cépage gamay et la passion de son métier. Elle a été séduite par son charisme, son professionnalisme et sa gentillesse, lui a sombré sous le charme de son regard, de sa beauté et de sa jovialité. La serveuse partie, elle est venue l’aider. C’était tout nouveau et elle était tétanisée. En effet, Stéphane lui demandait d’envoyer, et d’activer le service, mais ce fut très dur le premier mois. Il lui a appris à aimer et reconnaître les vins, « c’est mon meilleur prof » dit-elle. Depuis elle est devenue une experte dans la connaissance des vins.
Les reconnaissances et les réseaux sociaux
Stéphane n’est pas fanatique des associations. Il est membre du Collège Culinaire de France, cependant, il reconnaît qu’une assiette au Michelin en 2016 a permis d’augmenter le chiffre d’affaires de 40 % cette année-là. Même si cet établissement est présent dans les réseaux sociaux classiques et possède un site internet, il n’est pas un mordu de la mise en ligne des informations. Les réservations se font de plus en plus par le biais d’internet, ce qui supprime tout dialogue préalable. Ne demandez pas le code Wifi, l’établissement en possède, mais ne le divulgue pas, ici on préfère que votre attention soit captée par la dégustation.
Le chef aime
Son plat favori, c’est le pot-au-feu, mais également la blanquette en fait partie. Le tout accompagné d’un vin de ses cépages de prédilection la Syrah et le Gamay. Quand il va au restaurant, il nous dit : « Je choisis mes restaurants plus par rapport à la carte des vins, car j’ai remarqué qu’en général, dans les établissements qui ont une belle carte des vins, on y mange bien.« Voici la liste des restaurants qu’il fréquente volontiers : Le Café de la Fontaine : 4 Avenue du Général de Gaulle, 06320 La Turbie Le Goupil : 21 Rue Barla, 06300 Nice, lire notre article sur notre blog Le Séjour Café : 11 Rue Grimaldi, 06000 Nice, lire notre article sur notre blog le Bistrot-Quai : Port de Saint-Laurent-du-Var, 06700 Saint-Laurent-du-Var Flaveur : 25 Rue Gubernatis, 06000 Nice La Table de la Réserve : 5 Boulevard du Maréchal Leclerc, 06310 Beaulieu-sur-Mer
Ce nouveau restaurant est le résultat d’une rencontre entre un Chef Cuisinier et un Chef Pâtissier.
Le Cuisinier : Alexandre BUCHET, il aurait pu être rugbyman comme de nombreux membres de sa famille, mais le destin en a décidé autrement, il se tourne vers les fourneaux et effectue son apprentissage au Lycée Paul AUGIER de Nice. Il commence sa carrière au Bistrot d’Antoine, puis fait ses armes au Métropole à Monaco pendant sept ans aux côtés de Christophe CUSSAC .
Le Pâtissier : François-Xavier LEMOINE, après le Lycée professionnel Paul VALERY à Menton, un CAP dans une école à Bordeaux, il entame sa carrière en boutique puis au Métropole avec le chef pâtissier PatrickMESIANO. Après un séjour aux États unis, il est chef pâtissier au ChâteauÉza et au Royal Riviera, il revient au Métropole comme chef pâtissier adjoint pendant 2 ans. Bien que diplômé de cuisine, il préfère faire les gâteaux à la cuisine.
Le DÉCLIC : En mars-avril 2018, les deux compères émettent l’idée de s’associer pour créer un restaurant. Ils définissent leur objectif : un établissement de charme avec peu de couverts, dans le quartier du port. Le 15 octobre 2018, le rêve devient réalité rue Barla à Nice.
François-Xavier Lemoine et Alexandre Buchet.
Le Goupil, tel est son nom.
Alexandre souhaitait un logo avec un renard, François-Xavier proposa le mot désignant cet animal au Moyen âge : « le GOUPIl » était né. D’ailleurs, un vrai renard de Saint-Martin-Vésubie trône en bonne place dans la salle. Le nom n’est pas le symbole d’une quelconque allusion au trait caractéristique du renard, bien qu’Alexandre se plaît à dire qu’il emploie la ruse pour trouver des matières premières que les autres n’ont pas et qualifie volontiers le restaurant de « Bistrot rusé« .
Esprit es-tu là?
Deux portraits de Joël Robuchon sont dans la salle pour témoigner du respect et de la reconnaissance de nos deux patrons à leur Maître. Alexandre Buchet nous avoue que « Monsieur Joël Robuchon était un père pour nous, bienveillant toujours à l’écoute, de par sa présence il nous reboostait et nous rappelait sans cesse : le plus dur c’est de faire simple. Nous faisions de nombreux sacrifices, mais travailler pour le chef le plus étoilé au monde valorisait notre action. Nous sommes obligés de rester dans le même esprit, car nous sommes marqués au fer rouge. » Il est vrai que nous retrouvons dans la cuisine du GOUPIL, ce désir de faire simple et bon. La purée qui accompagne les plats c’est une authentique, conforme à la recette originale.
Une devise : Only classic-No shit!
Avec cette devise, les deux créateurs ont voulu faire un pied de nez à la malbouffe. Si l’on traduit littéralement cela donne « que des classiques par de la merde« . Ce slogan intrigue de nombreux clients étrangers qui apprécient avec un petit sourire cette promesse.
L’ardoise change tous les 15 jours.
L’ardoise comporte 5 entrées de 9 à 17 €
L’ardoise comporte 5 plats de 22 à 31 €
Pour terminer 4 desserts
Une formule attractive pour le midi
Les chefs aiment
Alexandre est plutôt viande, il aime la simplicité pour lui, un bon poulet rôti et purée constituent un plat favori. François-Xavier serait plus ris de veau, tarte aux pommes.
Quand ils ne sont pas dans leur restaurant, Alexandre aime bien :
– L’auberge de l’aire Saint Michel : Quartier Gairaut, Chemin de Châteaurenard, 06100 Nice – Les agitateurs : 24 Rue Bonaparte, 06300 Nice pour lire l’article de notre blog cliquez ICI – Lou pantail : 107 Avenue Saint-Lambert, 06100 Nice
Pour François-Xavier, ce serait plus les restaurants gastronomiques pour éduquer sa fille à goûter à tout, mais il fréquente en voisin Les Agitateurs.
En conclusion
Voici une très belle adresse où l’on retrouve une cuisine familiale simple avec la finesse de Joël Robuchon, où les patrons sont plus enclins à une publicité de bouche à oreille plutôt qu’une utilisation outrancière des réseaux sociaux. On ressent le plaisir de bien faire pour la satisfaction du client. Une remarque importante, les jours de fermetures sont le samedi et le dimanche, nos patrons nous confient : » c’est un choix de vie pour avoir une vie de famille et sociale ».
D’octobre à la fin novembre est le moment idéal pour les amateurs de truffes blanches de se rendre à Alba (Italie), agglomération moyenne de 31 000 habitants située dans la province de Coni en plein Piémont. Comme cette ville organise la foire internationale de la truffe blanche, nous avions profité de cet objectif pour découvrir cette région avec des amis pendant 4 jours. Voici la carte de notre périple.
1- Direction Hôtel San Giovanni de Saluzzo
Saluzzo : une des villes qui a le mieux préservé l’atmosphère de la ville médiévale. La petite place et l’église de S. Giovanni, un chef-d’œuvre authentique avec son traditionnel clocher roman-gothique, où nous retrouvons les peintures de Pietro da Saluzzo (moitié XVe siècle). L‘hôtel San Giovanni a été créé dans l’ancien couvent transformé tout en conservant l’infrastructure du XVe siècle, avec seulement 13 chambres, tout confort, à un prix très abordable. Cet hôtel de charme a conservé l’âme originelle. Le cloitre, le réfectoire, la fresque du XVe siècle de la salle de réunion, sont autant de vestiges du passé de ce lieu.
Restaurant « Al Convento di San Giovanni «
C’est le restaurant de l’hôtel. On peut y accéder directement de l’étage supérieur des chambres, par la réception ou par l’extérieur par Rue Tapparelli D’Azeglio. Dès l’entrée, le décor est planté dans une ancienne dépendance du couvent, la salle voûtée rappelle en tous points, l’histoire de ce lieu.
Concernant le menu, nous nous sommes laissés faire pour découvrir la finesse des plats proposés à notre très grande satisfaction.
Castagnito : est une commune rurale située à une dizaine de kilomètres d’Alba. Dans cette petite commune, il existe laTrattoria del Peso qui mérite le détour à plus d’un titre : qualité, quantité, prix. La cuisine est parfaite et le service d’une efficacité rarement égalée par ailleurs. Ici on travaille en famille sous l’autorité de la mama, le fils est le chef et la fille gère la salle avec maestria.
Ici, on ne choisit que le plat principal, tout le reste défile avec une satisfaction maximale. Voici les entrées, les plats, les fromages et desserts.
TRATTORIA DEL PESO Via Vezza, 3 TEL +39.0173.213148 ou +39 3337 490 666
3-CASTELLINADO : MONGALETTO Hôtel-Restaurant
Dans ce petit village de Castellinaldo qui se trouve à une dizaine de kilomètres d’Alba, nous avons séjourné dans l’agritourisme Mongalletto. Agrotourisme est une forme de tourisme dont l’objet est la découverte des savoir-faire agricole d’un territoire. En l’occurrence ici il s’agit de la passion du vin et de la truffe. Cet établissement est plus qu’une ferme auberge, mais se rapproche de l’hôtel traditionnel avec la découverte de son environnement, sans oublier son restaurant. AGRITURISMO MONGALLETTO Via Priocca, 7 12050 Castellinaldo (CN), ITALIE info@mongalletto.it Tel : +39.0173.213251 https://www.mongalletto.it/
Dégustation de vins à la cantina MARSAGLIA
Durant le séjour, il faut organiser au moins une dégustation. Nous avons choisi sur les conseils d’un ami, La cantina Marsaglia qui présente un bel échantillon de ce qui se fait dans cette région. C’est donc à Castellinaldo, au cœur des collines du Roero, qu’Enrico et Monica nous ont reçus. Ils poursuivent avec la même passion et le même engagement qui a animé le grand-père, à produire des vins de haute qualité. Leur philosophie réside dans le fait que la qualité du vin est obtenue dans le vignoble. Le choix est parfois difficile. Marsaglia Società Agricola Semplice Via Mussone, 2 – 12050 Castellinaldo d’Alba (Cn) – Italia el +39 0173.213048 cantina@cantinamarsaglia.ithttp://www.cantinamarsaglia.it
Pour notre ami Charley, le choix est difficile!
Puis, nous avons diné au restaurant de l’hôtel pour déguster vins et truffes.
89e Foire internationale de la truffe blanche d’Alba
La truffe blanche de la région d’Alba est mondialement connue. Cette année, la foire avait lieu du 5 octobre au 24 novembre au Palazzo Mostre e Congressi sur des week-ends consécutifs. C’est un événement important qui transforme la ville.
La truffe blanche d’Alba a une forme ronde, mais elle est également plate et irrégulière avec une couche extérieure jaune pâle voire même l’ocre. La recherche commence à la fin de l’été, pour se terminer en l’automne et parfois jusqu’au début de l’hiver. C’est un champignon spontané: il n’existe actuellement aucune technique de culture. Son prix est très variable en fonction de la taille et la qualité. Nous avons constaté un prix moyen de 300€ l’hecto.
Autres spécialités régionales telles que des vins, fromages, pâtes et pâtisseries sont également offerts à cette foire spéciale, qui constitue une destination incontournable et un point culminant de l’année pour les gourmets du monde entier. Des show-cooking et ateliers de cuisine sont prévus sur inscription.
5-OSTERIA IL BARRIQUE
Pendant la foire il devient difficile de déjeuner dans les restaurants, car tout est complet très longtemps à l’avance. Nous sommes sortis d’Alba en direction de Bra et sur le chemin nous avons déniché à Pocapaglia, uneosteria qui a accepté de nous recevoir à 8, malgré l’heure tardive et qui nous a agréablement surpris par un très beau cadre, qui a proposé des plats de qualité à un prix plus que raisonnable : Vitello tonnato, caponata, anguille, tartare, raviolis, risotto aux cèpes, truffe… et vins de pays. Osteria il Barrique Borgata San Martino, 4, 12060 Pocapaglia CN, Italie Tél. : +39 0172 055161
6-Neive : une des plus belles cités médiévales d’ Italie
Neive est une petite commune de 3000 habitants qui possède la particularité d’être inscrite sur la liste des plus belles cités médiévales en Italie. C’est une perle au cœur des célèbres vignobles des Langhe. C’est un enchantement de se promener dans le centre de ce village qui a conservé un caractère moyenâgeux. Autour de la ville, des vignes s’étendent à perte de vue. La région regorge de vignobles, dont beaucoup sont ouverts à la visite.
Depuis certains points de la ville, on peut même voir les vignes à perte de vue et notamment la très célèbre ville du vin Barbaresco.
7- BARBARESCO
Barbaresco est renommé à plus d’un titre. Tout d’abord, c’est l’appellation la plus connue du Piémont, au même titre que le Barolo. Sa tour d’une hauteur de 36 mètres permet d’avoir une vue à 360° sur la région des Langhe Roero. Son château et enfin son œnothèque régionale qui est abritée dans une ancienne église adaptée pour la cause. Tout est axé sur la dégustation.
Les appellations et les vins sont fort nombreux. Afin de s’y
retrouver, voici les principales dénominations et appellations.
DOCG Denominazione di Origine Controllata e Garantita Dénomination d’origine contrôlée et garantie DOPDenominazione di Origine Protetta. C’est l’équivalent italien de notre label AOP, « Appellation d’origine protégée ». Comme son nom le suggère, cette certification garantit que les produits sont cultivés et emballés localement. DOCDenominazione di Origine Controllata se veut être un équivalent approximatif du principe d’AOC français, désignant les vins de qualité selon la législation vinicole européenne. Pour être certain d’acheter un bon produit, choisissez l’appellation DOP.
Fin de séjour à Alba Hôtel Calissano
Après l’hôtel de charme, celui d’agritourisme, voici un très bel hôtel classique 4 étoiles situé à proximité (9 minutes à pieds) de la foire d’Alba et qui offre toutes les qualités pour un confort maximum à un prix très abordable. À remarquer un très grand parking couvert relié directement à l’hôtel.
Le restaurant est très satisfaisant et le petit déjeuner très copieux. Pour ceux qui souhaitent passer un séjour à Alba, dans un hôtel pratique et confortable c’est le lieu idéal.
En conclusion, une belle escapade en terre italienne pour découvrir une partie des richesses du Piémont. Merci à nos amis Bernadette et Alain, Christine et Charley, Patricia et Bertrand.
PROPaul et Raydo Obadia novembre 2019 Photos PRO, Charles Michaelis et facebook
C’est une institution à Nice de plus de 100 ans, située au 10 rue Massenet, à deux pas de la rue de France et de la promenade des Anglais. La double entrée en fer forgé, le marbre ont séduit Antoine CANDON à la recherche d’un lieu avec une âme pour s’installer à Nice, voici cinq ans.
Qui est Antoine CANDON ?
ANTOINE GANDON
Né à VIchy, il puise son inspiration culinaire grâce à son père Maryan Gandon. un grand chef qui a œuvré dans des restaurants français ou internationaux les plus prestigieux : Cannes, La Baule, Paris, Méribel, Monaco…) Cependant, il n’a jamais voulu être le fils duchef. Sa formation initiale commence au fameux lycée Paul Augier de Nice. Un BTS en poche, il parfait sa connaissance par l’apprentissage auprès d’éminents chefs. Joël Robuchon et ChristopheCussac à Monaco, au Cheval Blanc à Courchevel. Puis il traverse l’atlantique pour aller chez Daniel Boulud à New York, qui l’enverra ouvrir le restaurant Lumière à Vancouver. Puis direction Paris au Meurice avec Yannick Alleno. Enfin l’appel de Nice pour prendre les rênes de FRANCHIN. Cet apprentissage, il le partage avec son équipe.
La cuisine d’Antoine GANDON.
Elle est avant tout d’inspiration provençale avec quelques touches asiatiques, mais elle demeure une cuisine de partage, traditionnelle, bistronomique, en harmonie avec le cadre du lieu séculaire.
La carte change toutes les saisons, mais Antoine GANDON met à l’honneur des plats signatures.
La clientèle du FRANCHIN
Elle est très diverse, Antoine a comme objectif de faire revenir la clientèle locale qui avait délaissé cet endroit. Pour ce faire une très belle formule attractive pour le midi à 16 €.
Néanmoins, les touristes nombreux et fidèles apprécient ce lieu emblématique de la cuisine française. Antoine met à la carte des plats traditionnels comme l’aïoli, les joues de veau polenta ou le pot-au-feu en hiver. D’ailleurs c’est l’un des plats préférés d’Antoine, qui aime bien aussi la potée de joues de veau et donc les plats de famille du patrimoine français. Pour ce faire, il fait appel à des locaux pour se servir en matière première.
Le bio, le végan ?
Antoine GANDON y croit, mais le doute médiatique entre le bon bio et le mauvais bio le préoccupe, mais quand il le peut, il choisit des produits issus de cette filière, à condition qu’ils soient locaux. Quant au Végan, il répond positivement à ceux qui en ont font la demande. Pour ce faire, il a mis à la carte La salade végan, belle maman, qui a beaucoup de succès même auprès des non-adeptes.
Quand Antoine GANDON va au restaurant.
Antoine tient à complimenter la nouvelle génération de jeunes chefs qui bouleversent quelque peu le paysage culinaire de la côte. Parmi de nombreuses adresses, voici ses préférences: Le Canon, 23 rue Meyerbeer, 06000 Nice et salue la passion de Sébastien pour le très bon produit. Les Agitateurs, 24 rue Bonaparte, 06300 Nice voir notre article ICI Olives&Artichauts, 6 rue Sainte-Reparate, 06300 Nice. Par modestie, Antoine n’a pas cité le restaurant de son père Zarzetto, 3 rue Dalpozzo, 06000 Nice qui est une belle adresse récente et réputée à Nice.
Un logo qui a une histoire
Nous avons demandé à Antoine, pourquoi l’emblème du cerf comme logo. Il s’agit d’un clin d’œil au Canada, pendant son périple, il a heurté, comme beaucoup d’autres automobilistes dans cette région, un cerf et en souvenir de la souffrance que cet animal a dû endurer il en a fait son logo. C’est une touche moderne pour son restaurant de tradition.
Au départ de Nice, Rome se trouve à 55 minutes par avion et nous voici arrivés dans la ville éternelle. Depuis l’aéroport, nous avions réservé une voiture avec chauffeur. Le coût n’est que de 3€ de plus qu’un taxi officiel à savoir 52€, mais la prestation est à recommander. https://welink.fr/transfert-rome-depuis-aeroport. Direction Singer Palace Hôtel, très agréable dans un quartier central et à proximité de tous les monuments importants, Piazza Venezzia,la Fontaine de Trévi, Panthéon, le Colisée. Nous avons apprécié tout particulièrement le petit déjeuner de qualité et très copieux sur la terrasse de l’hôtel avec vue panoramique.
La Fontaine de Trévi
Elle fait partie des lieux incontournables de Rome. Rendue célèbre par le cinéma et notamment La Dolce Vita. Largeur 50 mètres, hauteur de 26 mètres. La plus imposante des fontaines de Rome séduit autant les Romains que les touristes depuis son achèvement en 1762. Le personnage central est Neptune, le dieu des mers. Il trône sur un char en forme de coquillage, entouré par des créatures marines telles que des hippocampes, des tritons et autres animaux mythologiques.
La Piazza Venezia
C’est une des plus grandes places de Rome dominée par l’imposante masse blanche du Vittoriano, le Monument à Victor Emmanuel II, premier roi d’Italie après la réunification de l’Italie au 19e siècle. Sur sa gauche du monument, le forum de Trajan, dont la construction date de 106 à 113 après Jésus-Christ.
Le forum de Trajan
Le Capitole
C’est l’une des sept collines de Rome. Du haut des 125 marches, nous avons une belle vue sur Rome. Au sommet, la belle Basilique Sainte-Marie D’Aracœli
La Piazza Navona
Située en plein cœur historique de la ville, la place Navone est l’une des plus belles places et les plus connues de Rome. La fontaine des Quatre Fleuves et l’église Sainte-Agnès-en-Agone sont les deux joyaux de cet endroit.
Sapore di Mare
Voici un restaurant qui est situé à deux pas de la place Navona. C’est un restaurant très prisé par les Italiens. Sa réputation n’est pas surfaite. L’entrée est très discrète, avec côté cuisine un étal digne d’une poissonnerie. Le décor est sobre, mais raffiné. Le chef, Gino Tarquinio, privilégie la qualité, sélectionne ses produits et, à partir d’eux, réalise le menu. La philosophie du restaurant s’articule autour de l’alchimie harmonieuse de deux facteurs: la sélection rigoureuse des matières premières et le choix de tout préparer au dernier moment.
Il faut apprécier le monument depuis l’extérieur et ses faramineuses dimensions Longueur : 187,75 m Largeur : 155,60 m Hauteur : 50,75m. Sa construction ordonnée par l’empereur Vespasien date de 70 à 80 après J.-C. permettait sur quatre niveaux d’accueillir 50 000 spectateurs.
La visite commence au deuxième étage d’où l’on peut admirer la construction et les vestiges de l’arène. On est surpris par ce que l’on peut voir aujourd’hui: l’Hypogée. Il s’agit du système de tunnels où se trouvaient jadis les salles d’entraînement, les cages des animaux sauvages et les prisons des condamnés à mort. Avec un peu d’imagination on peut se faire une idée de cette Hypogée, recouverte d’un sol en bois, lui-même couvert de sable. Et c’est sur ce sol, disparu aujourd’hui, qu’avaient lieu les combats de gladiateurs.
La voie sacrée
La Voie Sacrée (en latin : Sacra Via, plus rarement Via Sacra) est la plus ancienne et la plus célèbre des rues de la Rome antique pour aboutir à l’Arc de Constantin qui est le plus moderne des arcs de triomphe.
La Pace del Palato
Voici un très restaurant qui existe depuis 2003. C’est un établissement familial qui conjugue pour le plaisir du palais, tradition est innovation. Renato le père, et son fils Francesco le chef, ont réussi une cuisine directe et immédiate tout en étant extrêmement raffinée tant en composition qu’en présentation et en design. Pour le service, Fabiana et Emmanuele sont parfaites, accueillantes et conviviales. Renato est omniprésent et passe de table en table. Une adresse parfaite à retenir et à tester absolument. Nous avons apprécié les Antipasti de la casa et les pâtes maisons aux truffes. La Pace del Palato : Via del Teatro Pace, 42 Rome Tel : +39 06 6813 5463 lapacedelpalato@hotmail.ithttp://www.lapacedelpalato.com
Le Musée du Vatican
Il faut savoir que c’est l’un des musées les plus visités au monde et la fréquentation est trop importante pour apprécier les différentes parties (sept millions de visiteurs par an !). En fait, il existe des musées dans le musée, des chapelles, des galeries, une pinacothèque, un jardin avec vue sur la Basilique Saint Pierre.
Cet ensemble est fabuleux, car les sollicitations sont exceptionnelles et fort nombreuses, citons musée Pio-Clementino, les musées grégoriens égyptiens, Étrusques et profanes, la chapelle Sixtine, les chambres de Raphaël. Parmi les galeries. La galerie des cartes de 120 mètres de long avec des fresques énormes et des cartes.
La première des choses à faire et de réserver votre billet coupe-file en ligne Ici, cela évitera de faire une queue qui peut parfois durer jusqu’à 3 heures ! Si nous devions refaire l’expérience, nous choisirions l’option de visite à 7h30, car il est impossible d’apprécier les œuvres avec autant de monde. L’escalierde Bramante, dans les musées du Vatican, est célèbre pour sa double hélice. Une verrière située au-dessus apporte la lumière nécessaire pour l’éclairer. Il permet la sortie des visiteurs du musée
Sortie du Musée pour aller vers la Place Saint-Pierre
Osteria de Memmo I Santori
Voici un restaurant tel qu’on l’imagine dans l’imagerie des restaurants italien. Le patron, torchon sur l’épaule est un peu bourru, mais ce n’est qu’une apparence. Depuis plus de 40 ans, le restaurateur Memmo, a mis en exergue ses points forts : fraîcheur, qualité des produits, convivialité. Le respect des produits de saison et le soin des plats typiques sont une des caractéristiques de la cuisine. Nous avons pris les antipasti de la maison et Taglioni cacio et pepe (une spécialité romaine). Osteria de Memmo I Santori – Via dei Soldati 22-23 tel : 06.68135277 http://www.osteriadememmo.itinfo@osteriadememmo.it
Château Saint Ange-Castel Sant Angelo
Situé sur la rive droite du Tibre et à proximité du Vatican, le château Saint Ange doit son nom à l’archange Saint Michel qui serait apparu au Pape Grégoire Ier durant une procession. L’archange aurait rengainé son épée, signifiant ainsi la fin de la peste sévissant alors dans la ville. Depuis, la statue située à son sommet commémore l’événement.
Janicule ( Gianicolo )
Considérée comme étant la huitième colline de Rome, le Janicule est unlieu paisible, où il fait frais et il est agréable de s’y promener pour profiter de vues imprenables sur Rome. Elle a été le champ de bataille où Garibaldi a résisté aux attaques des troupes françaises. Son sommet présente de nombreuses sculptures du général pour lui rendre hommage.
Termes di Caracalla
C’est l’un des plus grands et spectaculaires complexes thermaux de l’antiquité construits entre les années 212 et 216 après. J.-C. sous le règne de Marc Aurèle, plus connu sous le nom de l’empereur Caracalla,
Fontaine Bernini
La fontaine de Triton a été construite à Rome, près de la Fontaine de Trevi et a été réalisée par le grand maître de ce qui est baroque italien, Gianlorenzo Bernini. Elle est située dans le centre de la Piazza Barberini
Sainte-Marie-des-Anges (Santa Maria degli Angeli e dei Martiri)
C’est le Pontife Pie IV qui, en en 1560, a chargé Michel-Ange de transformer une partie des thermes en une église C’est la seule église de la Renaissance à Rome. La façade de cet établissement n’a rien à voir avec la beauté intérieure de ce lieu. Nous sommes en présence d’ une riche décoration composée de grandes fresques sur les murs et d’énormes colonnes de marbre de différentes couleurs. Une beauté à vous couper le souffler.
Hostaria Constanza
Voici un restaurant historique pour déguster les saveurs des spécialités authentiques de la cuisine romaine. Ce restaurant qui annonce plus d’un demi-siècle d’histoire est l’un des plus connus du centre-ville de Rome pour son service traditionnel et la qualité de ses produits. Situé à quelques pas de la Piazza Campo de Fiori, dans un lieu pittoresque riche en histoire. Hostaria Costanza propose un menu complet de plats de la tradition culinaire locale revisitée par le chef. Piazza Paradiso, 65 00186 Roma +39 06 68801002 +39 06 6861717 hostaria.costanza@gmail.comhttps://www.hostariacostanza.it
La basilique Sainte-Marie-Majeure
Sainte Marie Majeure, est l’une des 4 basiliques majeures de Rome, faisant partie des 7 églises de pèlerinage. Elle fut commandée au XIIIème siècle par le pape Nicolas IV. Pour ceux qui croient aux légendes, le pape Saint Ibère aurait vu apparaître la Sainte Vierge dans la nuit du 4 au 5 août 358. Elle lui demanda l’édification d’une église, en lui indiquant un endroit précis : la colline Esquilin, l’une des sept collines de Rome. Le lendemain, il aurait neigé à ce lieu même, alors que l’on était en plein mois d’août ! C’est un très bel édifice.
Pour terminer deux adresses gourmandes
Les glaces de Giolitti, le meilleur glacier de Rome depuis 1890 . Via degli Uffici del Vicario, 40, 00186 Roma
Le meilleur café de Rome San’Eustachio depuis plus de 70 ans C’est le temple de espresso et de la granita de café. Piazza di S. Eustachio, 82, 00186 Roma RM, Italie
Remerciements
Merci pour leurs judicieux conseils, et bonnes adresse à Nicole Rubi, Gérard et Isabelle Perez, Christiane Petrilli, le personnel de l’hôtel Palace Singer et notre chauffeur Marco.
PRO Paul et Raydo Obadia octobre 2019 Photos PRO et Instagram
Avant d’entrer dans le vif du sujet comme nous avons coutume de procéder, nous allons vous raconter une histoire. Cette fois-ci, il s’agit de l’histoire de la famille GEILLE.
Le fils, ROBIN a accompli toute sa scolarité à Nice et a poursuivi ses études à ESRA (École axée sur l’audio-visuel). Ses études terminées, il part au Luxembourg dans le secteur de l’animation 3D. Une occasion le rappelle à Nice, voici quatre ans, pour créer un restaurant : Mon Petit Café rue Grimaldi. Il est vrai que toute sa jeunesse, il a baigné dans les établissements de ses parents.Tous les midis je déjeunais au restaurant, je me suis même initié à la cuisine et la plonge.
La fille, MARINA, nous avons déjà évoqué sa carrière dans notre article sur le Séjour Café, elle est diplômée en communication et commence une carrière à Paris. Mais l’appel de Nice et de la restauration est plus fort que tout et c’est sans hésiter qu’elle répond positivement au projet de création d’un restaurant à Nice avec ses parents.
La mère, MARILENE, d’origine vénitienne, réussit très bien une carrière de responsable des relations publiques dans une célèbre marque de champagne, pour ensuite développer avec son mari toute une activité dans la restauration. Elle adore ses clients et le contact passe très facilement.
Le Père, RENAUD, ses racines bretonnes sont toujours en lui. Nous comprenons mieux, pourquoi après avoir parcouru l’Afrique en tant que directeur chez Unilever et consultant pour PME, il revient à ses premières amours et honore la mer en créant des restaurants. Tout d’abord dans sa région natale, le Bistrot du Port à Quiberon, puis à Menton et à Nice pour créer : les Viviers. En 2006, il met un terme à sa carrière, mais il n’est jamais loin des deux restaurants de ses enfants.
L’ADN DE LA MER
Les grands-parents :
Du côté de la branche maternelle, c’est l’Italie et plus particulièrement Venise avec MARIA , la Mamma qui a bercé l’enfance de sa fille et de ses petits-enfants. Elle a inculqué le sens de la famille joyeuse et la transmission du bon goût des risottos, des ragoûts et autres spécialités. Le plaisir de l’accueil restera une constante de la famille.
La mer est le lien qui unit cette famille et le grand-père paternel breton n’y échappe pas. Très bon pêcheur de bar, Marina et Robin se souviennent de sa grand-mère qui disait : « Mais NORBET, des bars de 6kgs j’en ai déjà plein le congélateur ». Et pour varier les menus, les petits enfants allaient pêcher les crevettes pour les déguster avec les légumes du jardin de la mamie.
Cette famille possède de nombreux points communs : • Ils ont tous commencé une carrière avant de devenir restaurateurs. • la première lettre de leurs prénoms (un M pour la branche féminine et un R pour la masculine). • Ils partagent le sens de l’hospitalité, la gastronomie, les beaux et bons produits, le terroir, l’accueil, la famille et les amis. • Le restaurant Mon Petit Café, n’échappe pas à la règle.
Le décor :
C’est un peu comme à la maison, avec toujours un clin d’œil à la mer
le chef
Le chef DAVID ANGELOT est à la barre depuis trois ans. la quarantaine passée, il, possède une solide une expérience à Paris qui commence en 1997 avec Alain Passard à l’Arpège, 3 étoiles au Michelin puis le Jamin, 2 étoiles chez notre célèbre ami Joël Robuchon. Il poursuit à l’Ambroisie avec Bernard Pacaud, 3 étoiles au Michelin, avec Christian Le Squer au Pavillon Ledoyen 3 étoiles au Michelin, le bistro-gastro le Caméleon, la Cristal Room Baccarat et enfin à Calvi à Émile’s. Depuis trois ans, il gère la destinée de Mon Petit Café.
La formule
La formule est semblable à celle du Séjour Café, à savoir, une ardoise qui varie en fonction des saisons et qui comporte en moyenne 5 entrées, 5 plats, 5 desserts. Mais chaque chef a sa touche personnelle . Voici deux exemples de Mon Petit Café.
Poulpe en aïoli
Brouillade d’oeuls bio & cèpes
Bar rôti aux agrumes et avocat.
File de boeuf et Girolles
Les affiliations et distinctions de Mon petit café
• Maîtres Restaurateurs qui sont une reconnaissance de la qualité et du respect de certaines règles de base pour la satisfaction du consommateur • Une assiette au guide Michelin • Collège Culinaire de France qui est une reconnaissance des pairs fondateurs de cette association qui a pour but de fédérer tous celles et ceux qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes pratiques du métier d’artisan restaurateur.
Questions à Robin Geille
Les réseaux sociaux : très importants car ils permettent de communiquer et de présenter des photos Les avis sur internet : indispensables aujourd’hui, car les internautes font des recoupements, ils passent de Tripadvisor à Google en consultant le Michelin Quel est votre plat préféré : Fritto Misto sans hésitation, mais celui qui est bien fait. Les deux restaurants de prédilection :
Le Petit Hôtel du Grand Large 11 Quai Saint-Ivy, 56510 ST PIERRE QUIBERON +33 2 97 30 91 61 Balzi Rossi Via Balzi Rossi, 2, 18039 VENTIMILLE Italie +39 0184 38132
Pour ne pas conclure…
Un restaurant à taille humaine, chaleureux, accueillant, avec une excellente cuisine du marché, fréquenté par une clientèle locale et des touristes qui viennent et reviennent.