Un Proviseur pas comme les autres…
Nous allons vous faire partager un parcours atypique d’un homme qui aime le surpassement.
Denis FERAULT, Proviseur du Lycée des métiers Hôtellerie Restauration Paul Augier à Nice depuis septembre 2017. Ce qui le différencie de tous ses collègues, c’est qu’il est MOF (meilleur ouvrier de France). Un fait unique et rarissime pour que nous lui consacrions un article.
Pas de courte échelle.
En effet, il gravit tous les échelons par sa volonté de réussir.
Dans sa famille, aucun antécédent qui aurait pu le prédisposer à choisir cette voie. Par la force des choses, il débute, à l’âge de 15 ans sa formation d’apprenti au CFA de Besançon, ville dont il est natif, et obtient un CAP « salle ». Déjà on perçoit une volonté de se différencier puisqu’il travaille en parallèle au restaurant de son village, le Vigny.
L’homme des challenges.
À 18 ans, il s’engage dans la Marine nationale et prépare tout seul le concours d’entrée de l’école des maîtres d’hôtel de la marine nationale de Saint Mandrier. Non seulement il le réussit mais sort major de sa promotion. Il choisit le Ministère de la mer et apprend toutes les subtilités du métier et notamment, les exigences du protocole. Un jour, le Premier Ministre de l’époque, Pierre MAUROY, lui demande s’il a déjà embarqué sur un bateau, il lui fait part de son souhait de servir sur la Jeanne D’Arc. Son rêve devient réalité en 1983. Il passe trois années à découvrir les cinq continents et met en exergue le raffinement du “service à la française” en servant des hôtes prestigieux.
Après un passage à Djibouti, il démissionne de la marine au grand étonnement de ses supérieurs et prend le chemin de la vie professionnelle.
À 22 ans, avec comme seules armes sa valise et son pompon rouge, il retourne à Paris, rencontre sa future femme puis obtient son premier poste au Grand Large sur l’île d’Oléron dont la spécialité est le homard et la sole. Il aime les challenges et se présente en candidat libre, il obtient du premier coup le Brevet professionnel et le BTS. Fort de ses succès, il continue sa carrière dans les relais et châteaux et commence en Angleterre au « Manoir aux Quat’ Saisons » sous les ordres de Raymond Blanc qui lui permet de découvrir les grands crus et surtout d’avoir le privilège de servir la famille royale.
De son passage sur la Jeanne, il a gardé le besoin de changement. Donc après une immersion en terre bourguignonne à la Côte Saint-Jacques à Joigny, il retourne à Paris pour un nouveau challenge. Participer avec succès à l’obtention de deux étoiles pour la première grande table d’hôtel à Paris avec le Clos Lonchamp au sein du Méridien Étoile.
Après avoir appris presque tout, tout seul, il a envie de transmettre et d’enseigner. Il commence par Calais puis Le Touquet, Tahiti, Auxerre, il se stabilise au lycée hôtelier Savoie-Léman à Thonon-les-Bains. La compétition lui manque et il s’impose deux objectifs importants :
– Décrocher le MOF du Maître d’Hôtel en 2007. Après avoir obtenu cette distinction, son avenir change, toutes les portes s’ouvrent, il collabore pour un guide gastronomique et devient conseiller pour le chef Régis MARCON.
– Se présenter, en 2008 au concours de Personnel de Direction de l’Éducation Nationale. 700 postes à pourvoir pour les 7000 candidats. Comme à son habitude il réussit du premier coup et commence une nouvelle ère.

L’homme des défis.
Après avoir occupé le poste de Principal adjoint, à Étampes, il est nommé comme Principal dans un collège d’éducation prioritaire dans le « 93 » au milieu de la cité du Clos Saint-Lazare. Il participe à la reconstruction de cet établissement et son objectif est de donner une autre image que celle véhiculée par les médias. Il réussit puisque 4 ans après il existera une liste d’attente pour avoir une place dans ce collège et quelques élèves seront même acceptés par le Lycée Henri IV. Pendant 3 ans, il partage son expérience avec Olivier Ayache-Vidal qui réalisera le film les Grands Esprits.
Après cette expérience, il désire devenir le Proviseur du Lycée Paul AUGIER à Nice. Cependant il existe une difficulté : 70 collègues ont le même souhait. Seulement, un seul candidat MOF ! Il est nommé à Nice pour la rentrée de septembre 2017.
Un nouveau défi l’attend : la reconstruction du Lycée. 30 millions ont été affectés pour réhabiliter les 8 étages et construire une nouvelle aile côté nord. Cette situation n’impressionne pas le proviseur qui a d’autres ambitions pour cet établissement.
Il veut mettre en application les principes de base de la bonne éducation qui ouvrent toutes les portes, à savoir, être à l’heure, respecter sa tenue vestimentaire avoir toujours présent à l’esprit l’hygiène. Il désire que tout son personnel connaisse les marqueurs régionaux dans le cadre d’un développement durable, respectueux des saisons. Son souhait, que le Lycée Paul AUGIER devienne un pôle reconnu par la profession régionale, nationale, voire internationale. Pour ce faire il envisage plus de rigueur dans la sélection et dans la vie professionnelle.

De plus, il est l’un des initiateurs du Trophée du Maître d’hôtel dont la première édition a eu lieu au SIRAH en 2017. Compétition réservée aux Maîtres d’hôtel, chefs de rang ou encore sommeliers qui doivent avoir comme principes : l’innovation, la transmission et l’excellence.
L’homme
Aujourd’hui, Denis FERAULT est un homme comblé à 54 ans, il est marié avec Michèle, ils ont trois enfants qui ont tous suivi une voie différente, mais toujours dans le domaine de l’hôtellerie. Après 18 déménagements, ils ont adopté Nice, une ville magnifique entre mer et montagne, très dense aux multiples activités. Il nous dit : J’ai parfois l’impression d’être dans un autre pays, avec tous ces commerces dont certains me font penser à l’Italie.
À la grande joie de sa femme Michèle, Denis fait la cuisine. Ils aiment particulièrement faire leur marché à la libération.
Denis cuisine la poularde au vin jaune et aux morilles, la truite sauvage de la loue (rivière qui traverse le Doubs et le Jura), et le gibier. Pour accompagner ces mets, un excellent bourgogne, blanc ou rouge et de préférence un chablis ou un meursault. Pour terminer un bon fromage comme le comté avec un peu de bleu et du banon. Pour les desserts, de préférence une tarte.
Avec toutes les qualités de son nouveau Proviseur, le Lycée Paul Augier tient bon le cap et tient bon le flot.
Bon vent, Monsieur le Proviseur…
PRO (Paul et Raydo Obadia) juin 2018
Photos Denis Férault et PRO


de 14h00 à 20h00 un vrai soin super gourmand, un moment de plaisir intense autour de la pose d’un masque visage au chocolat cru pour redonner de l’éclat au teint suivi d’une mise en beauté.

Comme tout le monde, nous savions que nous avions un cyclotron à Nice, mais nous n’avons jamais approfondi le sujet. Pour en savoir un peu plus, rendez-vous est pris avec le professeur Jean Pierre GÉRARD, directeur honoraire du centre Antoine Lacassagne, consultant en radiothérapie.
être précisément dirigé vers sa cible grâce à des lentilles magnétiques. Ils déposent ainsi la totalité de leur énergie à une profondeur déterminée, en l’occurrence au niveau de la tumeur. Technique utilisée particulièrement pour des cancers localisés dans l’œil où la chirurgie est difficile et mutilante. Le patient après de nombreux repérages porte un masque de protection et est installé sur le fauteuil de traitement.





Avec un brin de nostalgie, nous nous sommes rendus dans cette institution Niçoise qui est appelée à fermer ces portes dans quelques jours. C’est La MAISON BESTAGNO qui depuis 1850 est la référence en matière de parapluies, ombrelles et cannes. Avec une extrême gentillesse, Monsieur Henri BESTAGNO, dit Gino, nous accueille dans son temple situé dans le vieux Nice, au 17 rue de la Préfecture.


Un regain pour les ombrelles. 








En Italie à PIACENZA, le tout jeune Alfred MALACARNE, fait partie du voyage vers la France, car son père maçon, est obligé de quitter le pays après avoir séduit une fille d’une noble lignée. En ce temps-là, on ne badinait pas avec la mixité sociale. Le voilà donc expatrié à Nice Au moment d »entrer dans la vie active, il devient, ce qu’on nomme en niçois, un « BOCHA », c’est-à-dire un apprenti maçon. Pendant ses loisirs, Il pratiquait la lutte gréco-romaine à un haut niveau. En tant que sportif, il avait créé en 1904, avec son frère Charles et une bande de copains, l’OGCN, plus communément appelé le GYM, Robert nous montre un porte-clefs en or, cadeau du club pour la commémoration des cinquante ans.

Monsieur Martinez, estimant cet établissement peu rentable décide de céder la plage. En 1923, Alfred se porte acquéreur, mais le prix à payer est de 20 000 francs de l’époque. Sa femme, Carmen vend son bistrot « La Cave Niçoise », 5 rue Masséna, pour devenir propriétaire. C’est la période de la transformation de la promenade et de la structure de la plage. Mais la guerre met fin à cette belle aventure, les allemands réquisitionnent, son fils, Alphonse, négocie 48 heures pour tout débarrasser. Celle-ci devient un dépôt de munitions que les occupants font sauter lors de leur départ.
Après la guerre, la relève est assurée par le fils Alphonse qui achète les Bains de la Plage pour le franc symbolique, puis l’aquarium. Pendant la construction de la Promenade des Anglais, Monsieur Malacarne exerce son métier au Beau Rivage. Mais à la fin des travaux, il opte pour le Ruhl. C’est l’époque où la famille MALACARNE gère en permanence au moins 2 plages. Dans les années 50-55, Alphonse qui exerce le métier de constructeur se porte acquéreur de l’Hôtel
Robert, à son retour du service militaire, dans les années 75, rejoint son père et Claudine, sa sœur qui n’a jamais quitté la plage. Avec le père, ils forment un trio exigeant pour la satisfaction de la clientèle. Alphonse, arrive toujours le premier sur la plage, il a l’œil et rien ne lui échappe du haut de son fauteuil. Mais comment s’affirmer, alors que le père est omniprésent. Un matin, Robert décide d’arriver avant son père et continuera ainsi, jusqu’au moment où son père accepte l’idée que la relève est assurée. Aujourd’hui, Robert et Claudine sont bien conscients, qu’ils ne sont pas propriétaires, puisque, depuis la loi sapin, ils doivent satisfaire les exigences de la DSP tous les 15 ans. La prochaine aura lieu en 2019 et Les MALACARNE, avec leur relève, espèrent fêter les 100 ans du RUHL-PLAGE en 2020.

Pendant la guerre, la plage était ouverte au public jusqu’en novembre 1943 et un jour la milice est arrivée de façon inopinée pour réaliser un contrôle. Madame Cohen avait pour habitude de vendre des lunettes et pour les exposer, les mettait sur ses bras tout en déambulant sur les galets. Pour elle, la milice, c’était le désastre. Elle ne savait que faire et était terrifiée et transpirait à grosses gouttes. Alphonse, le père de Robert, n’écoutant que sa fibre patriote, il lui enleva toutes les lunettes, la prit par le bras et sortirent tous les deux devant le regard inquisiteur des miliciens. C’est alors qu’Alphonse eut cette réplique salvatrice : hé bien messieurs, vous avez fait peur à ma femme, vous voyez dans quel état vous l’avez mise! . Longtemps après, Madame Cohen a souvent raconté cette histoire à Robert et Claudine avec une compassion qui se lisait dans ses yeux.
Les MALACARNE sont intarissables. Ils ont toujours, comme principe, le respect du client avec un service irréprochable, le tout teinté d’une attention toute particulière pour ceux qui choisissent leur plage. C’est leur recette, depuis presque un SIÈCLE !
Cette année-là, ils ne sont que sept à gravir cet échelon suprême, dont un seul pour la région PACA, Jean-Denis RIEUBLAND du Domaine de Terre-Blanche à Tourrettes, dans le var.
En 2007, il devient le chef des deux restaurants du NEGRESCO, la ROTONDE et le fameux CHANTECLERC. Dès 2008, il confirme sa première étoile, il crée une équipe, et son objectif, faire revenir la clientèle et surtout la fidéliser. En 2011, Pierre BORD, qui succède à Nicole SPITZ, insuffle un dynamisme contagieux si bien, qu’en 2012, le chef obtient sa DEUXIÈME ÉTOILE.
Sa recette préférée : Langoustines rôties aux piments d’Espelette, cromesquis de tête de veau, pour le mélange terre mer et le clin d’œil à la cuisine traditionnelle avec la tête de veau.
Bonne dégustation.









La Cité interdite est l’un des ensembles palatiaux les plus prestigieux qui existent et le site le plus visité au monde avec quelque 10 millions d’entrées par an. À la fois palais et musée, c’est autour de lui que la nouvelle capitale de Pékin s’est ordonnée. La Cité interdite est le résultat de la volonté du troisième des empereurs des Ming et fut construite d’un seul jet entre 1406 et 1420. Elle deviendra le berceau du pouvoir où se succéderont les empereurs Mandchous sur près de trois siècles.
La personnalité des empereurs Qing est au centre de l’exposition et plus particulièrement les souverains Kangxi (1662 -‐1722), Yongzheng (1723 -‐1735) et Qianlong (1736 -‐1795. En tant que représentant du Ciel sur terre, l’empereur, dit le « Fils du Ciel », est un être omnipotent, à la fois chef militaire, chef religieux et à la tête des lettrés.
La Salle du Trône : on y découvre un grand écran en bois de santal rouge au décor de neuf dragons peints en or et argent installé au Nord et qui protège l’empereur d’influences néfastes lorsqu’il est assis sur le trône. De chaque côté du trône, deux grands éléphants et deux instruments rituels qui scandent les cérémonies : le lithophone en jade et le carillon de cloches en bronze. Les deux instruments de musique sont la manifestation d’un pouvoir transcendant qui revient au seul souverain régulateur de l’harmonie universelle. D’autres salles permettent de rythmer la visite en nous permettant d’entrer dans l’intimité de ces personnages mythiques.
la Salle des empereurs et impératrices, 
Après avoir quitté les salles du Palais, nous nous rendons dans un jardin. Cette dernière section illustre l’admiration que les Qing vouaient à la nature. C’est le lieu de recueillement privé de l’empereur où l’on peut découvrir le magnifique paravent laqué seize panneaux sculptés en laque noir rehaussé d’applications de feuilles d’argent et de feuilles d’or mesure près de 10 mètres de long, mythique émanant du jardin privé de l’empereur Qianlong.
