Nous sommes retournés à BORDIGHERA en cette saison hivernale pour tester un autre restaurant typique : ANTICA TRATTORIA GARIBALDI. Après avoir pénétré dans la vieille ville, il faut rejoindre, sur la droite une ruelle étroite, la Via Della Loggia, pour dénicher cette trattoria, un restaurant italien simple, familial et bon. Nous sommes transportés dans un film italien des années 50.
LA MAMMA
L’histoire de ce restaurant ne date pas d’aujourd’hui, puisque la famille Muzzana dirige le restaurant depuis plus de 41 ans. Le patron, PIERO, un passionné de la restauration, a donné la responsabilité des fourneaux à sa femme ELVIRA, la cheffe, que l’on nomme la mamma. En salle, les enfants accueillent et servent avec passion la cuisine de la mamma. l’authenticité est toujours la source de l’ inspiration culinaire et les matières premières sont sélectionnées avec soin pour préparer une bonne cuisine sans artifice.
l ‘établissement a conservé certains détails de son ancienneté, le plafond, les arches, le sol en terre cuite, la fresque gigantesque, tout cela vous plonge dans un réalisme italien saisissant.
UNE DES SALLES
Devant la trattoria, nous découvrons une grande ardoise avec les propositions écrites à la craie avec application. À l’intérieur, les tables sont recouvertes de nappes de couleur jaune orangé, et les chaises bistrots complètent le décor. Pour conserver cette véracité, vous pourrez découvrir la liste des propositions telles qu’elles figurent sur l’ardoise ainsi que nos choix en image.
ANTIPASTI
ANITPASTO MIX MARE (Calamars farcis, brandade, seiches)
ACCIUGHE NOSTRANE (Anchois marinés)
PRIMI PIATTI
SPAGHETTI COZZE E VONGOLE ( Spaghetti aux moules et palourdes)
SECONDI PIATTI
FRITTO MISTO DEL GOLFO (Friture du golfe)
DESSERTS
MERINGUE PANNA COTTA STRUDEL
Nous avions choisi comme vin le Dolcetto d’Alba (La fusina) que nous recommandons tout particulièrement.
En conclusion, une belle escapade, pas très loin de la frontière, un dépaysement garanti et surtout un rapport qualité prix exceptionnel. Cet établissement mérite un détour.
Nos amis Nicole et Claude nous avaient demandé de les accompagner à Brest pour nous faire découvrir ce magnifique territoire. Un de leurs amis, Didier, un passionné et un conteur extraordinaire, nous a fait aimé et apprécié sa région !
Arrivés de Nice sous le soleil, nous commençons à découvrir Brest profondément refaçonnée par les séquelles des deux grandes guerres.
Celle-ci a été pratiquement toute reconstruite, les rues sont larges et l’architecture rectiligne. Nous logions dans hôtel Océania, très agréable, situé en centre-ville, rue de Siam, la rue centrale qui permet d’apercevoir la rade depuis l’hôtel de ville.
Brest la rue de Siam
Nous descendons vers l’embouchure de la Penfeld qui coupe la ville en deux. Le château médiéval de Brest impose par son architecture et abrite la Préfecture Maritime. De l’autre côté, la Tour Tanguy, tour médiévale du XIVe siècle retrace Histoire du Brest d’avant-guerre.
Le château de Brest Le Pont de Recouvrance
Au centre, le pont de recouvrance a la particularité d’être un pont levant. Sur la droite l’arsenal de Brest est imposant et témoigne du glorieux passé naval de cette cité. Avant de faire notre premier dîner, nous découvrons le coucher de soleil sur la rade de Brest.
La Rade de Brest
Difficile de réserver une table pour cinq, le soir de la Saint-Valentin, cependant nous avons trouvé notre bonheur au restaurant qui jouxte l’hôtel, le Nautilus. Au menu, une étonnante salade César au Homard et des coquilles saint-jacques de la rade et le traditionnel cabillaud.
Quelques spécialités du NAUTILUS
Carte de notre séjour
Nos étapes en Bretagne dans l’ordre chronologique de notre séjour.
Saint-Pol-de-Léon (2)
Nous voilà partis en direction de Saint-Pol-de-Léon, une région très agricole qui fut une ancienne cité épiscopale avec de nombreux édifices. La Chapelle Notre-Dame du Kreisker est la porte d’entrée de la ville épiscopale, son clocher (de 78 m de haut) est l’un des plus haut monuments gothiques de Bretagne.
La Chapelle Notre-Dame du Kreisker
Puis nos pas nous mènent à la Cathédrale Saint Paul de Léon. Au-delà de son intérêt architectural. La cathédrale abrite une multitude de curiosités artistiques et insolites.
Après tant d’émerveillements, il est temps de se restaurer à la POMME D’API. Jérémie Le Calvez et Jessica Chelala sont Chef et Hôtes de ce magnifique restaurant où la cuisine est subtile, savoureuse et excellemment présentée.
Nous avons sélectionné dans ce restaurant 1 étoile : Pour commencer : le tartare de Saint-Jacques, chou fleur, Caviar ou Saint-Jacques, risotto, épinards, truffe, jus de bardes. Pour les plats Saint-Pierre, courges, sauce homardine et Ris de veau, purée de châtaigne, légumes racines
Coquilles Saint-Jacques avec risotto ou en tartare
Saint-Pierre, courges, sauce homardine et Ris de veau purée de châtaigne
LANDERNEAU (3)
Après ce bon repas, direction Landerneau, Aux Capucins. C’est très émouvant de pénétrer dans cet espace qui fut jadis le lieu culte de « l’épicier de Landerneau », Édouard Leclerc. Aujourd’hui cet emplacement est devenu un lieu culturel pour accueillir des expositions. Lors de notre passage, nous avons pu admirer les œuvres de l’américaine MITCHELL et du canadien RIOPELLE, un couple dans la démesure, qui sont des protagonistes de l’art abstrait, aussi dit « art informel« .
Mitchell (sans titre) Riopelle (sans titre)
De retour à Brest, nous prenons la direction du port de plaisance.
Le port de plaisance de Brest
Sur le quai TARBALY , nous découvrons une belle initiative, une série de plaques avec les empreintes des mains des marins les plus célèbres.
Loic Peyron Florence Arthaud Olivier de Kersauson
Brest le shopping insolite
De nombreux établissements proposent leurs spécialités. Le comptoir exotique Marcel Kerjean à la rue de Sian est prodigieux et incontournable, à visiter absolument. On peut faire le tout du monde en quatre-vingts épices rares et subtiles, sans oublier les pâtes ou fruits confits, des alcools inconnus ou autres décorations insolites.
Kerjean, une caverne aux surprises.
O’Zinc
O’ZINC
Voici un bistrot très sympathique où l’on déguste une cuisine raffinée et qui change tout le temps. Dans la vitrine une mobylette blanche plante le décor. La responsable, Stéphanie, Maître restaurateur, veille sur le principe de base : des produits frais et du fait maison. Résultat, c’est délicieux avec envie de revenir.
La formule du midi à est 20 € pour une entrée-plat-dessert. Nous avions craqué pour une mousseline de chou fleur parfumée à la noisette et truite fumée, un croustillant de chèvre à la confiture de figues et une Poêlée d’oreilles de cochon à l’ail et au persil.
Croustillant de Chèvre Mousseline de chou fleur Oreilles de cochon
Pour les plats, un filet de merlu, mousse de chorizo et légumes du jardin et un pot-au-feu de la chine du nord.
Filet de merlu mousse de chorizo et légumes Pot au feu de la chine du nord
Riz Olé
Pour le dessert il faut goûter le « Riz Olé » au caramel laitier, un délice. Mais le clafoutis aux poires est délicieux, de même que le moelleux au chocolat, crémeux pistache…
Les Capucins
Les Ateliers des Capucins sont des bâtiments de l’Arsenal de Brest, construits au XIXe siècle. Rétrocédés à la Ville de Brest en 2009, c’est le nouveau lieu de culture et de vie. Très bel espace, ou l’on peut accéder par le téléphérique qui domine l’estuaire de la Penfeld.
l’estuaire de la Penfeld depuis les CapucinsLes Capucins Intérieur Extérieur
Rue Saint-Malo
Des capucins, on peut faire une balade à pieds pour admirer les vues magnifiques de ce quartier, mais surtout faites un tour par la rue Saint-Malo, la seule rue contemporaine de la Révolution à avoir été épargnée par les bombardements.
La Pointe du Petit Minou (4)
Une belle destination pas très loin de Brest pour admirer le phare du Petit Minou qui indique aux bateaux désirant se rendre à Brest la route à suivre pour entrer dans la rade. Avant le phare , une belle fortification, le Fort du Minou qui permettait de contrôler le goulet de Brest. Avant de regagner Brest une halte s’impose au Fort du Dellec.
La crêperie « le Blé Noir ».
Dans le bois de Kéroual, en pleine nature, se trouve une authentique crêperie, le Blé Noir. il faut distinguer les galettes au blé noir en général pour le salé et les crêpes au froment pour le sucré. Certains jours, vous pouvez déguster le kig ha farz (sorte de pot-au-feu breton).
La Crêperie Le Blé Noir Attablés avec une bonne bouteille de cidre
Le marché du dimanche à Brest
Ce très beau marché a lieu toute l’année le dimanche de 8h à 13h à la rue de Lyon. Les étals sont nombreux et très variés, on y trouve des légumes et fruits, des spécialités régionales et exotiques.
Le Kouign-Amann de Douarnenez Le véritable cochon de Bretagne
les produits de la mer ou de la terre sont représentés par de producteurs ou des pêcheurs.
Les Coquilles de la rade en direct du pêcheur les Huîtres N° 0 à 4 € le kilo
De nombreux traiteurs proposent leurs spécialités, et il est difficile de résister à tant de sollicitations olfactives.
Les traiteurs en action.
De plus La Halle Saint-Louis et ses 14 commerçants complètent cette offre comme la boucherie Meat Couture où Andriy Maximov vous propose de vous faire déguster, sur place, la viande de votre choix. Après avoir acheté votre pain à La Maison du boulanger, une halte s’impose à la Brûlerie de Léon, pour y déguster un merveilleux café selon votre goût.
La pointe Saint Mathieu (5)
Nous avons tous les ingrédients qui constituent l’image de la Bretagne , les falaises abruptes, les vents, la mer, un phare et les ruines d’une ancienne abbaye. Il n’en faut pas plus pour nous sentir réellement en Bretagne.
La pointe Saint Mathieu
L’abbaye Ar Manati fut construite en plusieurs étapes du roman au gothique et l’entrée majestueuse date de 1672. Elle connut bien des vicissitudes (guerres, incendies), mais les moines bénédictins y vécurent jusqu’à la révolution.
Le phare Saint-Mathieu, face à la mer d’Iroise, du haut de 37 m (58 m au-dessus du niveau de la mer), signale la route à suivre pour entrer dans le goulet de Brest. Si le phare est ouvert, vous pouvez gravir les 163 marches pour y découvrir un panorama à 360 ° sur la mer Iroise.
Porspoder (6)
Parmi les nombreux étoilés du département du Finistère, Le Château de sable. Aux commandes, le chef Anthony Hardy donne une priorité absolue aux produits de Bretagne, les Couteaux de plongée, crémeux à l’ail, salicornes et caviar Sturia sont un régal pour les yeux et les papilles. Pour les fins connaisseurs, le cœur de ris de veau est un très bon choix.
Couteaux de plongée, crémeux à l’ail Cœur de ris de veau zitas gratinées
Si vous aimez le pigeon, aucune hésitation, la cuisson est parfaite, de même que le cabillaud cuit basse température ou pour les végétariens, le risotto d’artichauts à la truffe melanosporum.
Cabillaud basse température Pigeon de Plounéour-Ménez
PORTSALL
Après une ballade vivifiante aux alentours du Château de Sable, nous prenons la direction de Portsall. Cette petite ville côtière est très célèbre pour la plus grande marée noire du XXe siècle. En effet, c’est à 1100 mètres du phare Corn Carhai que l’Amoco Cadiz s’échoua le 16 mars 1978. L’ancre brisée est exposée sur la jetée.
Portsall l’ancre brisée ( 20,5 tonnes) de l’Amoco Cadiz
CRABE MARTEAU
Impossible de quitter Brest, sans une halte au plus typique des restaurants brestois. Situé au port de commerce dans l’un des plus vieux bâtiments du port (1870) . Le décor est très rustique, les tables en bois sont recouvertes de papier journal où trône une planchette avec un maillet. À vos pieds, un seau destiné à recueillir tous les déchets.
Serviettes tabliers obligatoires
Le concept est simple : le crabe pêché sur les côtes voisines est livré toutes les nuits au restaurant. Son poids varie entre 800g et 1 kg , il est accompagné de différentes sauces et de pommes de terre bio. Le principe : fraîcheur et authenticité.
Pétoncles noires farcies Velouté de potimarron et topinambour au crabe
Le Crabe Marteau, c’est aussi au rythme des marées et des saisons, les poissons d’Iroise, les Ormeaux de Molène, les Saint-Jacques et les pétoncles noires de la rade de Brest, les huîtres plates sauvages de la rade. Vous pouvez commander le crabe marteau (le crabe est entier) ou un demi-crabe avec, selon le grade, 6 huîtres creuses pour le capitaine, 6 huîtres plates pour le commandant ou 300 grammes de langoustines pour l’amiral. C’est donc un moment convivial et inoubliable avec un rapport qualité-prix convenable.
Notre séjour s’achève et nous remercions bien sincèrement nos amis Nicole et Claude qui sont les incitateurs de cette escapade. Une mention particulière pour Didier, un Breton d’adoption, qui nous a fait partager l’amour de sa région, et en tant que fin gourmet, les lieux où l’on apprécie la bonne cuisine!
Dans cet article, nous souhaitons vous faire partager notre voyage à Courchevel. Nous avons rejoint les familles Paillon et Janni, nos amis très proches et les deux filleuls de Raydo Sacha et Sam Paillon.
Nous avions décidé, après le ski de piste, de découvrir la pratique des raquettes. Nous nous sommes adressés à « Raquettes Évasion » qui nous a mis à disposition un moniteur, Georges Reychler, un personnage fabuleux qui en plus de ses qualités pédagogiques, est un naturaliste et un grand photographe professionnel.
Contrairement au ski, l’apprentissage des raquettes est rapide pour devenir opérationnel très rapidement.
La raquette s’adapte très facilement sur les après-ski ou chaussures de randonnée imperméables, le pied doit être libre. Pour compléter le tout, une paire de bâtons et nous voilà partis.
La Prairie de Praslin.
Quel bonheur, pour commencer c’est facile, et l’initiation rapide. Nous découvrons en peu de temps la joie de se faire sa trace dans la poudreuse.
Magnifique, c’est parti…
Le bon conseil : pratiquer de petits pas et aller à son rythme, quelle que soit la nature du terrain.
Quelle joie de faire sa trace !
Le paysage de la porte du Parc de la Vanoise est magnifique Au détour d’un chemin, nous repérons une ancienne fruitière où l’on produisait le fameux Beaufort. Une table a été dressée avec une nappe neigeuse un peu épaisse pour une pause bienfaisante.
La table est miseLa pause avec Georges, notre accompagnateur
Les Cottilles de Méribel
En route vers les cottilles de Méribel
En observation…
C’est avec un réel plaisir que nous entreprenons cette balade où nous allons apprendre à utiliser les cales de montée pour moins nous fatiguer. Mais, le meilleur, c’est de reconnaître les traces laissées par les animaux. Une surprise de taille lorsque nous rencontrons deux chevreuils, instant sublime et inoubliable. Puis nous admirons le panorama sur Méribel et notre accompagnateur, Georges, est intarissable sur les monts et vallées de notre environnement.
Sur les traces des chevreuils
Champagny la
Vanoise
LE BOIS DE CHAMPAGNY LA VANOISE SOUS LA NEIGE
Nous arrivons au lieu-dit le Bois de Champagny la Vanoise sous une neige qui tombe abondamment, accompagnée d’un vent soutenu. Georges décide une visite du bourg avec une explication sur la disposition du village et l’inclinaison des toits en fonction de la neige et du vent. Nous retenons un grand principe, sauf tempête, toujours oser, car la récompense est au bout du chemin.
APRÈS LA NEIGE LE BEAU TEMPS ET NOUS VOILA REPARTIS
En effet, l’après-midi les flocons s’arrêtent pour laisser place au soleil. Alors nous chaussons nos raquettes et Georges nous permet d’observer les bouquetins à la recherche de leur nourriture. Les mâles sont séparés des femelles, puisque la saison de la reproduction est terminée.
OBSERVATION DES BOUQUETINS
Le Praz
Belle promenade d’observation de l’environnement pour remarquer la différence entre épicéa et mélèzes et surtout examiner la nature pour reconnaître les couloirs d’avalanche : la forêt constituée d’arbres plus que centenaires laisse la place à un espace relativement dénudé, car dans le temps une avalanche a eu lieu et a tout emporté sur son passage. Notre balade nous permet de découvrir un panorama de l’environnement à nous couper le souffle. Notre périple se termine au village le Praz avec la visite du tremplin olympique très impressionnant.
VUE SUR BOZEL ET SES ENVIRONS
Raydo et Georges
Côté neige, notre séjour fut une réussite due à RAQUETTE EVASION qui nous avait délégué Georges, notre accompagnateur qui nous fait aimé les raquettes et surtout appris à observer la nature. Il a nous fait bénéficier de ses talents de photographe, puisque la plupart des photos de ce chapitre ont été faites par lui.
Les restaurants de notre séjour
Au cours de notre séjour, nous avons fréquenté quelques restaurants que nous vous présentons ci-dessous :
Sur les pistes
Le YANAÏ
Une cuisine venue d’ailleurs légèrement épicée et goûteuse qui permet de s’évader dans un décor très raffiné. Récemment ouverts, les concepteurs méritent la réussite. Nous avons apprécié. LE YANAÏ Route de la Tania émail contact@leyanai.comhttp://leyanai.com téléphone +33 (0) 479 041 211 73550 Méribel les Allues (une navette permet de regagner les remontées pour rejoindre Meribel et Courchevel )
TAJINE DE POULET AU CITRONS CONFITS
Le refuge du bois
Champagny le Haut
C’est un refuge typique pour découvrir une bonne illustration de la cuisine locale riche en calories et raisonnable en prix. En plus, nous avons été agréablement surpris par une décoration constituée d’objets hétéroclites témoins de notre temps. Rue Michel Ruffier-Lanche Le Bois — Champagny le Haut 73350 Champagny-en-Vanoise refuge.lebois@vanoise-parcnational.fr
LE REFUGE, ON MANGE LOCAL DANS UN MUSÉE
Le Bistrot du Praz
Nous étions au Praz lieu hautement symbolique avec son tremplin olympique, et nous avons été attirés par cet établissement dont l’accueil chaleureux et la carte est très alléchante. Notre choix se porte sur le plat du jour très bien cuisiné et très goûteux. Nous avons terminé par de très bonnes glaces maison. Bon rapport qualité-prix. Le Bistrot du Praz Rue de la Chapelle 73120 Courchevel le Praz +33 (0)4 79 08 41 33 contact@bistrotdupraz.fr
LE PLAT DU JOUR
À Courchevel
Mama Mia
Nous avons aimé ce restaurant, typiquement italien. L’accueil est très agréable, la cuisine authentique et savoureuse. Nous y sommes allés et revenus pour déguster d’autres spécialités. Pour une grand faim et un des plats les plus réputés, choisissez la véritable Milanaise de côte de veau panée, roquette, tomates Cerises et Grana.
LA CÔTE DE VEAU À LA MILANAISE
Le Polar Café
C’est le rendez-vous chaleureux et décontracté aux pieds des pistes si l’on veut manger vite, bien, frais, fait maison, voici une adresse qui vous donnera satisfaction. Cela change tous les jours, la salade, la tarte, la pâtisserie auxquelles il faut rajouter les grands classiques, sandwichs, et autres plats salés. Leur point fort, les pâtisseries exceptionnelles et les chocolats viennois à tomber Rapport qualité-prix assuré. LE POLAR CAFÉ LA CROISETTE COURCHEVEL +33 6 66 31 95 25
LE POLAR CAFÉ, TOUT EST FAIT MAISON
LE TREMPLIN
C’est le restaurant incontournable de Courchevel. Situé en plein centre de la station, c’est l’établissement qui propose une carte inventive entre tradition et modernité, très fournie en produits de la mer, mais les autres mets sont aussi présents. On peut manger selon son appétit et boire selon ses moyens, car la carte des vins est très riche, puisqu’ on y trouve aussi bien un Romanée- Conti de 1961 qu’un vin blanc d’Apremont. LE TREMPLIN La croisette, 73120 Courchevel 04 79 08 06 19
LE TREMPLIN
En conclusion, un très beau séjour qui nous a fait découvrir et aimer la pratique des raquettes dans des conditions exceptionnelles grâce à Georges Reychler de Raquette Évasion.
C’est toujours utile d’avoir de bonnes adresses hors de Nice. Cette fois-ci, nous allons vous faire partager notre dernière découverte : à moins de 10 km de Nice vers l’est, en bordure de mer, sur un port, avec une cuisine agréable, vous trouverez L’ATELIER D’ÉMILE sur le port de BEAULIEU SUR MER.
Un peu d’histoire
Pratiquement tout le monde connaît le fameux restaurant, qui fêtera ses cinquante ans en 2019 : « AFRICAN QUEEN ». Depuis 35 ans, Gilbert VISSIAN est aux commandes de cet établissement. En 2016, avec son épouse Annie, ils décident de créer sur le port un bistrot différent en conservant les principes de base : convivialité et beaux produits. L’ AFRICAN QUEEN possédait des bureaux et une cave sur le port qui servirent d’écrin à L’ATELIER D’ÉMILE, comme le prénom du grand-père de Gilbert VISSIAN . Lors de notre passage, nous avons opté pour une table en plein soleil, très appréciée en ce début d’hiver.
L’ATELIER D’ÉMILE
La prise en main de cet établissement est confiée, pour le service à Grégory MARTINEZ et pour la cuisine à Olivier BELLONE. Tous les deux sont toujours à l’affût des nouveautés et font évoluer la carte tous les quinze jours.
Aux commandes de l’Atelier d’Émile
Parmi les 8 entrées proposées
La fricassée de Seiches aux chanterelles sur une tombée d’épinards frais et la panisse croustillante14 €Le Coulommiers à la truffe pommes fondantes et tartine de confiture La petite « Mitzuna » verte et croquante (Végétarien) 8 €
Parmi les sept plats
Le pavé de Cabillaud simplement rôti à la peau sur un velouté de palourdes au potimarron des légumes, des palourdes et des moules 22 €Les Noix de Saint Jacques juste snackées, quelques légumes du moment, bouillon de crustacés légèrement crémé , raviole croustillante de scampi 22 € Les merveilleuses Lasagnes végétariennes d’Anaïs. Les légumes de saison. La compotée de tomates fraîches, le gorgonzola et la petite salade verte et croquante18 €
Parmi les desserts
Les desserts du jourLa crème anglaise et ses sauces
Bon à savoir : L’ATELIER D’ÉMILE Port de Plaisance 06310-Beaulieu/mer
En conclusion : Une bonne adresse à découvrir pour profiter d’un environnement calme et ensoleillé et d’une cuisine raffinée et goûteuse. Un service voiturier est à disposition.
Il était une fois, en 2012, trois étudiants de l’Institut Paul BOCUSE à Lyon que leur origine sudiste avait rapproché.
SAMUEL, originaire de Hyères, avait baigné dans la cuisine de ses parents restaurateurs et sa voie était toute tracée. JULIETTE arrivait de Manosque et après des études d’architectures, elle avait délaissé les plans de masse pour les plans culinaires. Quant à PIERRE-JEAN, il avait quitté la luminosité de Nice pour les brumes lyonnaises de ce très réputé institut, pour se perfectionner en gestion.
Leurs diplômes en poche, JULIETTE et SAMUEL entament un parcours dans la haute gastronomie des établissements les plus étoilés : La RÉSERVE DE BEAULIEU *, LA PINEDE ***, TROISGROS ***, LE BRISTOL***, PASSAGE 53 **. Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, Cupidon s’est permis de décocher une flèche en sucre pour les réunir.
PIERRE-JEAN, décroche un master en gestion à l’école de Management de Lyon. Son sésame en poche, il affûte ses premières armes à SHANGHAI, en exerçant une fonction prémonitoire, puisqu’il devient chef de projet en supervisant l’ouverture de plusieurs restaurants.
Mais
l’appel du sud est plus fort que tout et en décembre 2017, les trois amis
décident de s’associer pour ouvrir un restaurant.
Une limite est fixée entre Aix et Nice. Commence donc le long chemin des visites d’établissements plus ou moins glauques. C’est alors que les anges de la restauration leur ouvrent les portes d’un établissement rue Bonaparte, en pleindunouveauquartier « Le Marais de Nice ». L’affaire est conclue. Avec peu de moyens, ils entament des travaux de rénovation.
Les trois associés
Rien ne se fait sans un grain de folie et nos trois compères veulent bousculer les codes de la restauration. Ils décident de profiter de leur expérience pour proposer une nouvelle cuisine, novatrice et conviviale, inscrite dans un réseau de producteurs locaux. « Les Agitateurs » étaient nés, avec une ouverture en MAI 2018.
Les Agitateurs Angle rue Bonaparte et François Guisol
Des
formules innovantes, surprenantes, où le mélange des goûts est comme
d’innombrables bombes à retardement qui explosent en bouche pour le bonheur de
nos papilles. Le seul problème, c’est que c’est tellement bon qu’on en
redemanderait…
Les formules
le soir, Les Agitateurs proposent une formule six séquences « De l’inattendu au plat de réconfort ». Si vous êtes végan, il suffit de l’annoncer lors de votre réservation.
Une des formules du soir à 44 €Tuiles de socca, mayonnaise à l’anchois, zeste de citron et herbes fraichesBallade au Mont Boron, gnocchis de pain grillé et velouté de topinambours
Saint Jacques de plongée, sarrasin et légumes rôtis au beurre d’algues
Suprême de pintade fermière, oignons, foin et vin jauneBoule de neige, crème de marron, mascarpone, meringues et sorbet mandarine
Formule déjeuner
Formule déjeuner 17 € – 22 € – 26 €
Formule Suggestions de saisons
Formule brunch le dimanche à 27 €
Pour presque tout savoir
Les agitateurs ont choisi leurs fournisseurs, pour les fruits et légumes, le producteur André Luciano du cours Saléya, pour le poisson (Pilou 58 bd Gambetta Nice) pour la boucherie (José 40 rue Bonaparte Nice), Dordonat pour le pain 19 rue Barla, à Hyères, le domaine du moulin pour les légumes et chez Joëlle à LA CRAU pour tous les agrumes.
Quand les agitateurs vont au restaurant, voici leurs préférences Le Goupil 21 Rue Barla 06300 Nice, Alto Resto 10 Rue Fodéré, 06300 Nice et le Lavomatique 11 rue du Pont Vieux, 06300 Nice.
Bon à savoir : Les Agitateurs 24 rue Bonaparte 06300 Nice
En conclusion : une adresse à essayer, à adopter et à recommander. Photos : Pro et avec l’aimable autorisation de Thomas Audiffren PRO Paul et Raydo Obadia Janvier 2019
On assiste depuis quelques années à une transformation du quartier Garibaldi-port que l’on surnomme « Le petit marais niçois ». C’est devenu un lieu branché et cosmopolite.
La conséquence : la création de nombreux établissements qui proposent une restauration attractive qui couvre tous les genres. Nous nous sommes intéressés à cette métamorphose et nous vous proposons de découvrir quelques exploitations au fur et à mesure de notre prospection.
Le dernier né, c’est le Lascar, que nous pourrions qualifier de bar à cocktails, bar à tapas et cuisine bistronomique. En effet, depuis août 2018, une équipe très sympathique, vous propose de découvrir, au 10 rue Lascaris, une gamme de cocktails très originaux, des tapas et surtout de passer un moment très agréable.
Les cocktails
À consommer avec modération
Dénomination Cocktails Les signatures
€
Chandra Sour : Gin Hendricks (4cl), Sirop de basilic et Piment Maison, Miel
de la Vésubie Blanc d’Œuf
14
Fresh Hulk : Gin Hendricks (4cl), Menthe, Miel de la Vésubie, Jus
Aloe-si
14
Jessy James : Whisky Jack Daniel’s
(5cl), menthe, Angostura, Sucre blanc, Ginger Beer Bio
Boîte de sardines “Titus” Entières à l’Huile d’Olive, Beurre Citron 6 €
Assortiment de Fromages et de Charcuteries 18 €
Duo de Muffins salés, pomme, lard et Bleu d’Auvergne 6 €
Tapas du moment (voir ardoise)
Saucisson « label rouge » (225g) Cornichons, Beurre Guacamole maison & tortillasBrochette de poulet Yakitori, au sésame Assortiment de Fromages et de CharcuteriesCamembert rôti, au lait cru non pasteurisé L’équipe du Lascar Jessica (chef et serveuse) Romain Barman Mixologue) Pépito (Gérant avec Magali)
En conclusion, une adresse très conviviale pour tester un cocktail étonnant, tout en dégustant une ou plusieurs assiettes de tapas. De plus, c’est facile à retenir, Le Lascar 10 rue Lascaris à Nice. Un conseil, surveillez Facebook, car vous y découvrirez la programmation des événements. Suivez également le Lascar sur Instagram.
Nous avons découvert un vrai restaurant traditionnel où la cuisine est familiale :
LE GRAND LARGE : 7 Route du Bord de Mer, 06270 Villeneuve-Loubet 04 93 20 55 13.
Nous avons été accueillis par les époux CENCIARINI. L’un est aux fourneaux et l’autre au service.
Parmi les nombreux atouts, nous en avons retenu au moins trois :
Une situation exceptionnelle au bord de mer avec, chose rarissime, un grand parking réservé à la clientèle.
Une cuisine familiale qui change au gré des approvisionnements
Un accueil très sympathique et un service conforme au style de cuisine, toujours un petit mot agréable avec chaque plat.
Voici le menu du midi du jour lorsque nous avons déjeuné :
Voici les trois entrées du jour :
Voici les trois plats du jour :
Ouvert tous les jours de 12 h à 14 h sauf le mercredi.
Pour y arriver, il faut prendre la route du bord de mer de Villeneuve Loubet en direction de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer. Attention, le restaurant se trouve sur le côté droit, juste après l’établissement France Haie. Ne pas dépasser le panneau indiquant la limite « est » de Villeneuve-Loubet. C’est simple, c’est bon, pas de superflu. C’est une cuisine faite maison. Vous pouvez commandez un plat suivant les saisons lors de votre réservation. Tél : 04 93 20 55 13.
Particularité : pas l’ordinateur, pas de site internet, pas de mail, l’addition est faite à la main par Monsieur Cenciarini !
De Montréal, nous partons pour la capitale du Canada. En 1857, c’est Ottawa que la reine Victoria choisit parce que cette ville était située entre Montréal et Toronto et le long de la frontière entre l’Ontario et le Québec. La colline du Parlement est le lieu où est construit le Parlement du Canada d’inspiration néo-gothique avec des influences flamandes, françaises et anglaises. Nous avons pu pénétrer exceptionnellement dans le parlement pour assister aux débats de l’assemblée.
Dans l’environnement de la colline, nous avons découvert le canal Rideau qui date du début du XIXe siècle et qui s’étend sur 202 km, le long des rivières Rideau et Cataraqui.
Puis nous sommes rendus au Marché ByWard Market ou Marché By est un quartier d’Ottawa. Un lieu de convergence des communautés où l’on trouve toutes sortes de boutiques et de nombreux restaurants.
Pour passer la nuit nous avons pris la direction le château de Montebello (Hôtel Fairmont) Le Château Montebello, le plus grand chalet en bois rond du monde, situé au cœur d’un des plus charmants villages de la région de l’Outaouais. Un complexe fabuleux pour découvrir toues les activités incluent golf, ski de fond, raquettes, curling, tennis, squash, Expérience Land Rover, sports nautiques et bien d’autres.
2- le Parc Animalier Oméga
Pas très loin de Montebello, nous avons rejoint le parc animalier Oméga.
Nous avons pu admirer et approcher pour certains les animaux sauvages, mais originaux du Canada : wapitis, bisons, loups, ours… dans leur milieu naturel.
Le parc est très vaste et tout en circulant en voiture nous avons découvert ces animaux en voiture en parcourant les 20 sites naturels. À l’entrée, nous achetons des carottes pour nourrir certaines bêtes, seule nourriture autorisée.
Deux animations nous ont permis d’approcher les grands oiseaux sauvages et les loups. Pour l’anecdote, Joe Dassin, a séjourné sans le parc pour écrire par la suite la chanson,l’Été indien.
3- En route pour Toronto et Niagara
Depuis Montréal, départ pour Toronto et Niagara. Cette fois, nous avons délaissé la voiture pour l’avion, car la distance entre les deux villes est de 541 km. Au bout de 50 minutes, arrivée à Toronto et location d’une voiture pour aller aux chutes du Niagara distantes de 128 km par la route qui longe le lac Ontario.
De notre hôtel, nous apercevons les chutes et la vapeur d’eau qui se dégage. Les chutes sont uniques au monde, mais il existe mille façons d’en faire l’expérience. De jour ou de nuit, à pied ou en bateau, les chutes du Niagara nous émerveillent par leur immensité. Nous avons constaté une différence entre les chutes canadiennes et les chutes américaines. Les plus belles sont du côté canadien. Quelques chiffres étonnants : longueur du bord : 323,08 m ; hauteur : 53,6 m ; volume d’eau : 567 811 litres/sec.
Chez Ruth’s Chris Steak House, nous avons testé un excellent restaurant . Viandes exceptionnelles , très bons vins et un service parfait. Cependant l’addition est conforme à la qualité.
4-Croisière sur chutes du Niagara
Impossible de visiter les chutes sans passer par la traditionnelle croisière pour approcher les pieds des chutes. Aventure impressionnante, par la force qui se dégage et surtout par les éclaboussures importantes. Heureusement que nous avions des protections, rouges pour le côté canadien, bleus, pour le côté américain.
5- Visite Niagara-on the-lake.
Après cette expérience, direction Niagara on the lake. Nous sommes tombés sous le charme du village historique de cette bourgade d’inspiration anglaise, connu comme le plus joli village du Canada. Nous avons apprécié le cachet des boutiques et restaurants le tout, à proximité des vignes et des vignobles.
6- Toronto et retour à Montréal
Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l’Ontario. Elle se situe dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. C’est une ville gigantesque où les tours sont imposantes. C’est un mélange de lieux historiques comme le fameux Distillery District qui est un quartier historique du centre-ville de Toronto et les gratte-ciel qui se côtoient.
Mais le plus, c’est la Tour CN. Du haut de ses 553,33 m, la Tour CN est le symbole le plus connu et célébré au Canada. Le panorama est époustouflant et pour les amateurs de sensations fortes, vous avez la possibilité de faire L’HAUT-DA CIEUX qui est la plus haute promenade mains libresau monde sur un rebord de 1,5 m. Nous ne l’avons pas fait. Mais en revanche, nous avons pris l’ascenseur avec une cage à paroi de verre, franchissant la distance de 346 m en 58 secondes, ce qui lui donne la réputation de premier ascenseur au monde.
Toronto est une ville gigantesque, très américanisée où nous avons testé quelques restaurants.
Quelques curiosités linguistiques pour terminer :
• Le mot vidange est synonyme de déchets, d’ordures ou de poubelles et donc les éboueurs sont des vidangeurs. • Une chaudière est synonyme de seau, donc vous ne serez pas étonné si vous entendez « As-tu bien rangé la chaudière sous le lavabo ? » • Le service des immatriculations est dénommé : Service du suivi du privilège de circuler. • Lorsqu’un bus scolaire s’arrête pour laisser monter ou descendre les enfants, la circulation s’arrête des deux côtés circuler. • Remplacez le terme ambigu de Chatpar clavardage, formé à partir des mots CLAVier et bavARDAGE.
Un grand MERCI à nos amis Corine et Philippe pour ce voyage intense et réussi. Ils nous ont pilotés à merveille dans ce pays qui a su garder ses racines francophones.
Nos amis Corine et Philippe, des Français devenus canadiens, viennent nous chercher à l’hôtel pour nous accueillir chez eux, une très belle villa dans la municipalité de Carignan, distante de Montréal de 26 km.
Nous devons prendre la voiture en direction de la ville de Québec, distante de 280 km. La route, très rectiligne est une sorte d’autoroute gratuite, comme toutes les autres au Québec. Dans cette ville, le quartier à visiter est le vieux Québec où est situé notre hôtel, Le Champlain.
Très pratique et très fonctionnel. On domine le Château Frontenac. En fait, c’est ’un hôtel qui a été mis en chantier en 1892 sur l’ancien château Haldimand. L’architecte est un américain qui a voulu donner naissance à cet hôtel aux allures d’un monument du 16e siècle. Le château Frontenac est un hôtel Fairmond qui compte 700 chambres et 20 suites décorées de meubles antiques des années 1920. Toute la décoration est d’inspiration historique et les Américains ne se sont pas insensibles à cette invitation à la vie de château et d’autres festivités comme le fameux rituel lié au traditionnel repas de Noël.
L’indispensable funiculaire permet de relier le Petit Champlain dans la Basse-Ville à la terrasse Dufferin en haut du Cap Diamant. Le petit Champlain au sud de la place Royale est composé de rues étroites bordées de boutiques de produits exclusifs et des bistros uniques. Nous en avons testé un, le Lapin sauté, très typique qui propose des plats d’inspiration québécoise.
2- Après la Citadelle de Québec, les chutes de Montmorencyet direction Tadoussac.
Nous terminons notre visite de la ville par une visite de la Citadelle de Québec et les plaines d’Abraham. Nous découvrons ce lieu historique national, son architecture ainsi que la vue spectaculaire sur Québec et le fleuve Saint-Laurent.
Nous continuons sur les plaines d’Abraham qui sont un lieu d’affrontement des empires français et anglais en quête d’hégémonie. Aujourd’hui, c’est comme le Central Park de New York, un véritable poumon au cœur de la ville de cent trois hectares de plaines et de vallons fleuris.
3- Chutes de Montmorency.
Nous partons de Québec direction nord-est, vers la ville de Tadoussac à 215 km de Québec, mais sur la route nous faisons une halte au Parc des Chutes de Montmorency. Entre fleuve et falaises, c’est un des sites les plus spectaculaires de la province. Avec ses 83 mètres de hauteur, soit 30 mètres de plus que les chutes du Niagara, l’imposante chute Montmorency domine le paysage, un panorama à vous couper le souffle. si vous êtes beaucoup plus actifs que nous, vous pouvez faire un tour en tyrolienne qui domine les chutes sur une longueur de 300 mètres ou bien emprunter la via ferrata.
4-Tadoussac
Nous longeons la rive sud du Saint Laurent pour arriver au merveilleux village de Tadoussac. Pour cela, nous utilisons le traversier (ferry) pour rejoindre la porte d’entrée de la région Côte-Nord. Surplombant la baie de Tadoussac qui est reconnue pour faire partie des plus belles baies et le fjord du Saguenay, ce bel hôtel de villégiature légendaire domine la colline surplombant la baie. Ce village est aussi le point de départ de croisières pour l’observation des baleines.
4- la rencontre avec les Baleines
Tadoussac a toujours été une destination privilégiée pour les baleines et les humains. La rencontre du Saint-Laurent et du fjord Saguenay crée un brassage des eaux propice à l’alimentation des mammifères marins. C’est l’un des meilleurs sites d’observation de baleines au monde.
L’estuaire du Saint-Laurent fait le lien entre les eaux douces du fleuve et les eaux salées du golfe. Il abrite une vallée sous-marine d’une profondeur de 200 mètres avec des zones de plus de 300 mètres. Nous nous sommes rapprochés du centre de découverte du milieu marin situé aux Escoumins pour notre croisière. Étant donné que l’eau est à 5 degrés, il est nécessaire de porter un équipement adapté et bien se couvrir; un bonnet et une paire de gants sont les bienvenues.
Nous avions bien choisi notre compagnie pour la croisière, car pour l’observation, un Zodiac est préférable à grand bateau. Pour le Zodiac, privilégiez celui où l’on peut se lever. Pour notre expérience nous avions un capitaine formidable, en la personne de Pierre Olsen. Le temps était beau, mais avec du brouillard. Quelques consignes et nous voilà partis. Assez rapidement, nous entendons le premier souffle d’une baleine que nous entre apercevons au loin. Après deux ou 3 observations, nous changeons de direction, et nous apercevons des bélugas (le béluga est la baleine résidente à l’année, à maturité, le béluga est totalement blanc, c’est une espèce très protégée). Nous arrivons enfin sur un nouveau lieu d’observation et cette fois-ci, notre capitaine exulte, à droite à gauche des baleines qui se nourrissent et qui passent assez proche de nous. Spectacle féérique et inoubliable. Notre capitaine nous dit que nous sommes chanceux.
Nous quittons Les Escoumins pour rejoindre, par le traversier, la ville les trois pistoles qui se trouve sur la rive sud du Saint-Laurent à environ 250 kilomètres de Québec. Une halte à Scott où nous passons la nuit dans un chalet « la cache à Maxime », avant le retour à Montréal.
Curiosités : Pour le mot Impasse, utilisez l’expression Cul-de-sac Utilisezmagasiner, au lieu de « faire du shopping » Si vous voyez un écriteau avec Vente de Garage, avec une date et une adresse, c’est tout simplement d’une vente d’objets hétéroclites d’un particulier devant son garage
À très vite pour la suite…
Les capitales Ottawa, Toronto et les chutes du Niagara. Cliquer ICI
Nous vous proposons de partager notre expérience en parcourant les trois étapes de notre périple.
Première étape Montréal.
1- Notre arrivée
Arrivée à 12 h 30, nos amis Corine et Philippe nous attendent et nous préviennent que le programme préparé est très dense pour nous faire découvrir une très belle partie du Canada.
Nous faisons un détour au marché Atwater. Ce marché existe depuis 1933 et son architecture, de style Art déco, lui vaut d’être classé parmi les plus beaux édifices de la ville de Montréal. Ouvert toute l’année dès 7 heures du matin, nous découvrons un endroit fabuleux avec des produits frais, des boulangeries, fromageries, boucheries et toute sorte d’échoppes et une multitude de restaurants typiques pour satisfaire les plus exigeantes.
Direction « L’Ambroisie », restaurant situé dans une ancienne usine reconditionnée dans un quartier au bord du canal ou de nombreux entrepôts ont été revisités pour accueillir des bureaux et autres métiers de services.
Pour le début de notre séjour, nos amis nous avaient réservé l’ Hôtel « le Montville » inauguré en juin 2018, situé en plein centre de Montréal, près du Vieux Montréal.
L’électronique règne en maître sur cet établissement. Le robot est omniprésent. Les commandes en service chambre sont directement livrées par le robot.
2— Montréal vue de haut.
Rappelons que Montréal est située sur une île très vaste du fleuve Saint-Laurent. C’est la plus grande ville de la province de Québec. Elle doit son nom au Mont Royal où l’urbanisation laisse une grande part aux espaces verts. De nombreuses possibilités pour admirer Montréal d’en haut.
1- La tour de Montréal fait partie intégrante du stade olympique, c’est la plus haute tour inclinée au monde avec ses 195 mètres de haut et son inclinaison à 45°.
La vue sur 360 degrés du haut de l’observatoire peut s’étendre, par temps clair, sur 80 kilomètres. Le funiculaire de la tour de Montréal est le seul au monde à fonctionner sur une structure courbée. Un système hydraulique permet à la cabine de toujours demeurer horizontale. Il est possible d’observer le stade, l’ancien Vélodrome (aujourd’hui Biodôme), l’esplanade et d’admirer l’architecture des lieux. Pour ceux qui connaissent Marina Baie des anges, ils seront étonnés par la ressemblance avec la construction de l’ancien village olympique.
2- Le parc du Mont Royal, c’est un peu le Central Park de New York. Surnommé la « montagne » par les habitants. Le parc domine la ville. Le panorama depuis le belvédère du chalet est inouï.
3- « Les Enfants Terribles », restaurant qui se trouve au sommet Place Ville Marie au 44e étage. C’est Le plus haut Observatoire de Montréal ! La plus belle vue sur la métropole qui permet d’observer la ville à 185 mètres de haut.
4- la grande roue permet une vue panoramique à 60 mètres de hauteur, vue imprenable sur le fleuve, le Vieux-Montréal, le centre-ville et la montagne. (Ouvert toute l’année, avec chauffage et climatisation).
3 – L’incontournable Vieux-Montréal
Voici les activités les plus typiques de Montréal :
1— le Marché Bonsecours : en fait, ce n’est pas un marché, mais une galerie de boutiques pour trouver du made in Québec. Le Marché Bonsecours a été désigné immeuble d’importance historique nationale du Canada. Un détour par le pub BreWkey’s s’impose si l’on veut retrouver l’ambiance d’antan.
2— la place Jacques Cartier est un endroit historique et très touristique. Son nom rappelle le navigateur français Jacques Cartier, le premier Européen à remonter le fleuve Saint-Laurent jusqu’à Montréal. On y rencontre des marchands de fleurs, des caricaturistes et autres amuseurs.
3— le tour en calèche.
La visite le Vieux-Montréal à l’ancienne ! C’est amusant et un brin romantique pour parcourir les rues pavées du quartier historique de Montréal et dont l’architecture est d’inspiration française et victorienne. Les plus grandes banques ont leur siège historique dans ce secteur. Si vous souhaitez utiliser ce moyen de transport ancestral, il faut vous dépêcher, car le 31 décembre 2019, ces calèches seront interdites, à moins que les chevaux et leurs cochers entament une action de protestation.
Quelques vues du tour du vieux Montréal en calèche, de belles boutiques et notamment, le fameux Hôtel de luxe SAINT JAMES qui accueille toutes les personnalités politiques et artistiques.
4— Le musée Pointe à Callière, lieu incontournable pour découvrir l’histoire de Montréal par le circuit du site. La visite se déroule dans une sorte de labyrinthe. Cela vous permet de plonger dans l’histoire par le biais d’un parcours souterrain inédit au cœur de vestiges archéologiques. De l’histoire de Montréal à l’impressionnant égout, tout est intéressant sans oublier la reconstitution de la vie des corsaires et des pirates. Très instructif.
4- Montréal, la visite continue au quatrième jour de notre séjour avec des amis français, Aldo et Sylvia. Ils nous ont fait le plaisir de nous organiser un tour de Montréal en voiture. C’est ainsi que nous avons parcouru quelques quartiers cosmopolites. La station de métro Square Victoria qui est la réplique d’une station de métro parisienne, Little Italie, le Marché Jean Talon, petit coin de paradis pour fruits, légumes, fleurs…
À treize heures une pause déjeune s’imposait au restaurant Holder, ouvert en 2003, cette grande brasserie à l’Européenne est devenue une véritable institution montréalaise, on se croirait à Paris. La cuisine est très variée, d’inspiration française, elle est revisitée avec une pointe d’inspiration locale. Le déjeuner était parfait, une adresse à retenir : 407 Rue McGill #100a Montréal, (514)849-0333.
Et pour terminer la visite, un petit tour par la Baie d’Hudson, chaîne de grands magasins pour les Canadiens.
Quelques Curiosités
Attention à la poutine, rien à voir avec la poutine de notre région, au Québec c’est un plat très riche en calories et très varié. La base, des frites, du fromage cheddar frais et de la sauce poutine. C’est une sauce un peu brune avec un goût bien particulier, un peu épicée, salée et non sucrée. Après, vous rajoutez tout ce que vous voulez, aussi bien du steak haché que du homard !
Vous savez comment les Québécois ont remplacé le panneau-STOP par un panneau francophone : ARRÊT.
N’employer pas le mot SPAM, mais POURRIELPOUbelle et couRRIEL
À très vite pour la deuxième étape :
Québec, Tadoussac, Les Escoumins et les Baleines puis Scott. Cliquez ICI